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Economie

Côte d’Ivoire : 66 milliards de FCFA levés sur le marché financier de l’UEMOA

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Dans le but de financer son budget, la Côte d’Ivoire a levé, le mardi 7 janvier 2025, la somme de 66 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UEMOA, à l’issue d’une émission par adjudication de bons assimilables du Trésor (BAT) d’une durée de 113, 119 et 364 jours.

L’émetteur avait mis en adjudication un montant de 60 milliards de FCFA. À l’issue de l’adjudication, les soumissions globales des investisseurs ont atteint 116,540 milliards de FCFA, ce qui représente un taux de couverture de 194,23 % par rapport au montant mis en adjudication.

Le montant des soumissions retenues s’élève à 66 milliards de FCFA, tandis que celui des soumissions rejetées est de 50,540 milliards de FCFA. Cela correspond à un taux d’absorption de 56,63 %.

Les investisseurs dont les soumissions ont été retenues se verront attribuer un rendement moyen pondéré de 6,62 % pour les bons à 113 jours, de 6,72 % pour ceux à 119 jours, et de 7,24 % pour ceux à 364 jours.

L’émetteur s’engage à rembourser les titres émis le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance : le 30 avril 2025 pour les bons à 113 jours, le 6 mai 2025 pour ceux à 119 jours, et le 6 janvier 2026 pour ceux à 364 jours. Les intérêts seront payés d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons.

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Economie

Cameroun-Production biologique : un projet de loi pour positionner le pays sur un marché de 136 milliards d’euros

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Le Cameroun prépare un cadre légal pour réglementer la production d’aliments biologiques destinés à la consommation humaine et animale. Objectifs : professionnaliser une filière encore largement informelle et « permettre une meilleure visibilité et une rentabilité accrue des produits camerounais sur le marché international ». Le projet de loi régissant la production biologique a été déposé au Parlement le 10 novembre.

Selon le gouvernement, citant le Research Institute of Organic Agriculture (FiBL) et la Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique (IFOAM), « le marché des produits biologiques a enregistré une croissance exponentielle, avec une valeur estimée à 136 milliards d’euros » sur les quatre dernières décennies. « C’est dire que ce mode de production est une niche commerciale pour notre pays », ajoute-t-il.

Le texte définit la production biologique comme un système végétal, animal, aquacole, apicole et forestier fondé sur des pratiques respectueuses des équilibres naturels, limitant strictement les intrants chimiques de synthèse et excluant les organismes génétiquement modifiés. Il vise les principales cultures déjà produites de manière informelle au Cameroun : cacao, café, coton, fruits et légumes, vivriers, miel, poivre, patate douce, cire d’abeille, citronnelle, beurre de karité, entre autres.

Au-delà de la compétitivité à l’export, le gouvernement met en avant des bénéfices d’adaptation climatique. En encadrant les pratiques, la loi favoriserait des techniques susceptibles de limiter, à terme, l’impact des dérèglements sur les productions agropastorales. Un rapport récent de l’Observatoire national sur les changements climatiques chiffre à 6 710 milliards FCFA les pertes agricoles liées aux variations climatiques entre 1980 et 2022, soit plus de 24 % du PIB.

Pour convertir ce potentiel en parts de marché, la loi devra s’accompagner d’instruments opérationnels : normes nationales alignées sur les référentiels internationaux, dispositifs de certification et d’accréditation crédibles, traçabilité et contrôle public-privé, laboratoires reconnus et appui technique aux petits producteurs. À ces conditions, la montée en gamme pourra soutenir la diversification des exportations tout en renforçant la résilience des systèmes agricoles.

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Economie

Marché financier régional : le Togo mobilise 33 milliards FCFA, dépassant ses prévisions

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Le Togo a levé ce jeudi 13 novembre 2025 un montant de 33 milliards FCFA sur le marché des titres publics de l’UEMOA, à l’issue d’une émission simultanée d’Obligations assimilables du Trésor (OAT) et de Bons assimilables du Trésor (BAT). L’opération, qui visait initialement à mobiliser 30 milliards FCFA, s’est soldée par un léger dépassement des objectifs.

Selon les données publiées par l’Agence Umoa-Titres, les soumissions totales ont atteint 48,2 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 160,86 %. À l’issue des adjudications, le Trésor public togolais a retenu 30 milliards FCFA pour les OAT émises sur une maturité de trois ans, assorties d’un taux d’intérêt fixe de 6,25 % et 3 milliards FCFA sur les BAT de 346 jours.

Cette opération marque la deuxième sortie du Togo sur le marché financier régional au titre du dernier trimestre 2025, période durant laquelle les autorités financières projettent de mobiliser 100 milliards FCFA, en tout

Avec cette nouvelle levée, le cumul des émissions du pays depuis le début de l’année s’élève désormais à 325 milliards FCFA, soit 97 % de l’objectif annuel fixé à 332 milliards FCFA. Le montant total mobilisé sur le seul dernier trimestre atteint ainsi 60,5 milliards FCFA.

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Economie

United Nigeria Airlines inaugure un vol quotidien vers Accra

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Le président d’United Nigeria Airlines, le professeur Obiora Okonkwo, a annoncé le lancement de vols quotidiens entre Abuja et Accra, ainsi que quatre liaisons hebdomadaires entre Lagos et Accra.

Cette annonce a été faite à l’occasion du vol inaugural de la compagnie vers le Ghana, effectué lundi à bord d’un Bombardier CRJ 900. L’appareil a décollé d’Abuja à 11 h 32 et a atterri à 12 h 57 à l’aéroport international Kotoka d’Accra.

Le professeur Okonkwo a tenu à rassurer les passagers sur la sécurité des compagnies aériennes nigérianes, soulignant qu’elles figurent parmi les plus sûres, aussi bien pour les vols domestiques qu’internationaux. Il a rappelé que ces compagnies sont certifiées IATA (Audit de sécurité opérationnelle) et que leurs pilotes sont requalifiés tous les six mois, une fréquence supérieure à celle de nombreux pays développés.

Appelant le gouvernement à soutenir davantage le secteur, il a demandé la mise en place de prêts à taux d’intérêt à un chiffre pour les opérateurs aériens, estimant qu’un système de transport efficace est indispensable à la réussite économique du pays.

« L’objectif du président Bola Tinubu d’atteindre une économie d’un milliard de dollars ne saurait être réalisé sans un secteur aérien solide », a-t-il affirmé.

« Nous sollicitons un soutien accru du gouvernement et un accès facilité au crédit, car nous sommes en concurrence avec des compagnies internationales bénéficiant d’aides étatiques », a conclu le président d’United Nigeria Airlines.

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