Economie
Le pétrole tombe à son plus bas niveau en cinq mois
« Bien faire les choses est mieux que seulement bien les dire. « Benjamin Franklin
Le pétrole a prolongé sa chute à un nouveau plus bas de cinq mois, alors que les inquiétudes croissantes concernant une offre excédentaire attendue depuis longtemps ont dépassé la force générale du marché financier.
Le West Texas Intermediate a reculé pour s’établir à près de 58 dollars le baril, son plus bas niveau depuis mai. Les prix ont fluctué dans des échanges instables pendant une grande partie de la journée, après avoir perdu environ 7 % au cours des cinq dernières séances.
Alors que les actions ont rebondi après que la Réserve fédérale a annoncé une nouvelle baisse des taux plus tard ce mois-ci, le pétrole reste sous pression après que l’alliance OPEP+ a décidé cette année de reprendre la production interrompue plus rapidement que prévu, ajoutant aux inquiétudes concernant une surabondance.
« Le pétrole est toujours fortement influencé par les tensions commerciales et les changements dans le sentiment de risque, mais avec les marchés boursiers en territoire positif, il y a un soutien modeste », a déclaré Giovanni Staunovo, analyste chez UBS.
L’Agence internationale de l’énergie a revu à la hausse ses estimations d’une offre excédentaire record l’an prochain, et certains géants du négoce pétrolier affirment que cet excédent, tant attendu, commence déjà à se manifester. Les traders seront également probablement attentifs à un rapport sectoriel sur l’offre pétrolière américaine, attendu plus tard mercredi.
Les principales qualités de pétrole brut physique américain ont également chuté à leur plus bas niveau depuis environ deux mois, alors que le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine s’est intensifié et a fait grimper les tarifs d’expédition.
« Le WTI fait face à une résistance importante autour de 60 dollars le baril, et le risque lié aux tensions entre les États-Unis et la Chine reste élevé », a déclaré Rebecca Babin, négociatrice principale en énergie chez CIBC Private Wealth Group.
Les tensions actuelles entre Pékin et Washington, les deux plus gros consommateurs de pétrole, se sont intensifiées cette semaine, même si le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, a prédit que les tensions s’atténueraient bientôt.
Certains indicateurs de marché affichent également une certaine faiblesse. Un écart de temps très surveillé – l’écart entre les deux contrats de décembre les plus proches pour le WTI – s’est transformé en contango, une structure baissière où les prix des approvisionnements disponibles à court terme sont inférieurs à ceux des livraisons à plus long terme.
Economie
Le pétrole baisse légèrement après la rencontre Trump
» Le coeur du fou est dans sa bouche, mais la bouche du sage se trouve dans son coeur. « Benjamin Franklin
Les cours du brut reculent un peu jeudi, le marché pétrolier estimant que les accords passés entre Pékin et Washington vont limiter la pression exercée par la Maison Blanche sur les achats chinois de pétrole russe.
Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 0,57% à 64,55 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, cédait 0,56% à 60,14 dollars.
Les dirigeants Donald Trump et Xi Jinping se sont entendus jeudi pour apaiser leur conflit commercial qui a ébranlé l’économie mondiale, lors d’une rencontre en Corée du Sud qualifiée par le président américain de « grand succès« .
Des accords ont été passés sur plusieurs domaines, comme les terres rares, une réduction partielle des droits de douane américains ou encore la reprise des achats de soja américain par la Chine.
En principe, ce réchauffement des relations est une bonne nouvelle pour l’économie et pour la demande de pétrole.
Mais outre qu’il était attendu, le marché estime aussi que cet apaisement diplomatique limitera la sévérité des États-Unis vis-à-vis des achats chinois d’or noir russe.
Pour Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management, « les États-Unis ont, en fait, accepté que la Chine continue d’acheter du pétrole russe« . Ce qui implique davantage de barils disponibles sur le marché.
Economie
Ukraine: la Russie pilonne des sites énergétiques, faisant trois morts
» Le coeur du fou est dans sa bouche, mais la bouche du sage se trouve dans son coeur. « Benjamin Franklin
La Russie a lancé une nouvelle attaque massive contre des sites énergétiques ukrainiens dans la nuit de mercredi à jeudi en faisant trois morts dont une fillette et en provoquant de vastes coupures d’électricité dans le pays.
L’armée russe, qui envahit l’Ukraine depuis bientôt quatre ans, a lancé ces dernières semaines une nouvelle campagne de frappes ciblant le réseau énergétique à l’approche de l’hiver.
Pendant la nuit, « l’ennemi a utilisé plus de 650 drones et plus de 50 missiles de différents types » pour frapper des « installations énergétiques et logements ordinaires » dans dix régions d’Ukraine, a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.
Dans la ville de Zaporijjia (sud-est), où des immeubles résidentiels ont été touchés « deux personnes ont malheureusement perdu la vie », a-t-il poursuivi.
Plus tard dans la journée, l’administration régionale de Vinnytsia (centre-ouest) a annoncé la mort d’une fillette de sept ans, décédée à l’hôpital après avoir été blessée dans la frappe.
Le ministère russe de la Défense a déclaré avoir effectué une attaque « massive » contre des « entreprises militaro-industrielles » et « des infrastructures énergétiques qui assurent leur fonctionnement » ainsi que des « aérodromes militaires ».
– « Détruire le système énergétique » –
La Russie a par ailleurs assuré avoir capturé deux nouveaux villages dans le nord-est et le sud de l’Ukraine, où l’armée ukrainienne perd du terrain depuis des mois.
Il s’agit des localités de Sadové dans la région de Kharkiv et de Krasnoguirské, dans celle de Zaporijjia.
Le plus important groupe énergétique ukrainien privé DTEK a indiqué que des centrales thermiques « avaient été sérieusement endommagées » dans plusieurs régions.
« Cette attaque porte un coup dur à nos efforts pour maintenir l’approvisionnement en énergie cet hiver », a déploré sur X le patron du DTEK Maxim Timtchenko.
« Vu l’intensité des attaques des deux derniers mois, il est clair que la Russie vise à détruire complètement le système énergétique de l’Ukraine », a-t-il ajouté.
L’opérateur énergétique public Ukrenergo a d’abord annoncé des coupures de courant d’urgence dans la plupart des régions au petit matin avant de les transformer en délestage pour rétablir l’équilibre entre la production et la consommation du réseau.
« Nous comptons sur l’Amérique, l’Europe et les pays du G7 pour ne pas ignorer l’intention de Moscou de tout détruire », a déclaré M. Zelensky, en appelant à renforcer les sanctions contre Moscou.
Dans la ville de Zaporijjia, l’attaque a aussi fait 17 blessés, « dont une fillette de deux ans », selon le chef de l’administration régionale Ivan Fedorov sur Telegram.
Un journaliste de l’AFP présent dans la ville a vu un immeuble résidentiel éventré et des secouristes en train de déblayer les décombres tandis que les habitants examinaient les dégâts.
Les bombardements ont également blessé quatre adultes dans la région de Vinnytsia et un cinquième dans la région de Kiev, selon les autorités.
Les journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu des drones russe voler au-dessus de la capitale pendant la nuit.
– Drones ukrainiens –
Au total, la Russie a lancé 653 drones et 52 missiles balistiques et de croisière, a indiqué l’armée de l’air ukrainienne qui a assuré avoir abattu respectivement 592 et 21 de ses engins.
Le ministère de la Défense russe a affirmé de son côté avoir abattu 170 drones ukrainiens pendant la nuit, dont 48 dans la région de Briansk, à la frontière avec l’Ukraine, et neuf dans la région de Moscou.
La Russie bombarde presque quotidiennement les zones résidentielles et infrastructures civiles en Ukraine depuis le début de son invasion en février 2022.
L’Ukraine dont l’armée manque d’effectifs et d’armements riposte avec des frappes longue portée, réalisées le plus souvent avec des drones.
Ces derniers mois, les attaques de Kiev ciblent surtout des infrastructures énergétiques russes dans l’objectif de perturber les exportations de pétrole et de réduire le financement de l’effort de guerre de Moscou.
La semaine dernière, Washington et l’Union européenne ont annoncé des sanctions contre le secteur pétrolier russe, dans l’espoir d’amener Moscou à mettre fin à son invasion.
Economie
Pétrole russe : un groupe indien annonce la suspensions de ses achats de brut
» Le coeur du fou est dans sa bouche, mais la bouche du sage se trouve dans son coeur. « Benjamin Franklin
La compagnie pétrolière indienne HPCL-Mittal Energy (HMEL) a annoncé la suspension de ses achats de pétrole auprès de la Russie, deux mois après la décision de Donald Trump de sanctionner l’Inde pour ses importations de brut russe.
À la fin du mois d’août, le président américain a imposé une surtaxe de 50 % sur l’ensemble des produits indiens entrant sur le territoire des États-Unis, dans le but de dissuader New Delhi de s’approvisionner auprès de Moscou. Il considère en effet que ces achats contribuent au financement de la guerre menée par la Russie en Ukraine.
Ces mesures ont entraîné une nette détérioration des relations entre l’Inde et les États-Unis, alors que les deux pays négocient actuellement un traité de libre-échange commercial. Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises ces derniers jours que le Premier ministre indien, Narendra Modi, lui aurait assuré l’arrêt des achats de pétrole russe par l’Inde, une information que New Delhi n’a toutefois pas confirmée officiellement.
Issue d’un partenariat entre le groupe métallurgique Mittal et la compagnie publique Hindustan Petroleum Corporation Limited (HPCL), la coentreprise HPCL-Mittal Energy Limited (HMEL) a déclaré mercredi avoir « pris la décision de suspendre ses achats de brut russe ».
Cette décision intervient « à la suite des récentes annonces de nouvelles restrictions sur les importations de pétrole russe » par les États-Unis, l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni, a précisé la société. « Les activités commerciales du groupe HMEL sont scrupuleusement conformes à la politique du gouvernement indien en matière de sécurité de ses approvisionnements énergétiques », a poursuivi la coentreprise.
Le quotidien britannique Financial Times indiquait mercredi que HMEL avait récemment réceptionné plusieurs cargaisons de brut russe, transportées par des pétroliers visés par des sanctions américaines et européennes. HMEL a répondu que le navire incriminé « ne faisait pas l’objet » de sanctions au moment de la livraison.
L’Inde importe plus de 85 % de sa consommation de pétrole brut. Traditionnellement cliente des producteurs du Moyen-Orient, elle avait récemment tourné ses achats vers la Russie, l’un de ses alliés historiques sur la scène internationale.
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