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Economie

Les Revenus Pétroliers de la Libye Atteignent 14,65 Milliards de Dollars pour les Neuf Premiers Mois de 2025

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La Banque centrale de Libye (BCL) a annoncé ce mercredi que les revenus issus des exportations pétrolières du pays ont atteint 79,4 milliards de dinars libyens, soit environ 14,65 milliards de dollars américains, au cours des neuf premiers mois de l’année 2025. Ce chiffre souligne le rôle pivotal du pétrole dans l’économie libyenne, malgré les défis persistants liés à l’instabilité politique et aux fluctuations des prix mondiaux du brut.

Selon un communiqué officiel de la BCL, ces revenus représentent une bouffée d’oxygène pour les finances publiques du pays, qui dépend à plus de 90 % des hydrocarbures pour ses rentrées fiscales.

La production pétrolière libyenne a connu une reprise notable ces derniers mois, après une crise de leadership à la tête de la banque centrale qui avait entraîné une chute drastique de l’exploitation des champs pétrolifères plus tôt dans l’année. En septembre 2024, la production avait chuté à seulement 540 000 barils par jour (b/j), avant de rebondir à 1,3 million de b/j fin octobre, grâce à un accord mettant fin à la querelle institutionnelle.

Un Secteur Clé au Cœur des Défis Économiques

La Libye, qui possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole en Afrique (estimées à 48 milliards de barils), tire l’essentiel de sa richesse de ce secteur.

Les exportations d’or noir constituent environ 98 % de l’économie nationale, avec une production moyenne attendue de 1,2 million de b/j pour l’ensemble de 2025, selon les projections de la Banque mondiale. Ce niveau de production devrait propulser la croissance du PIB libyen à 9,6 % en 2025, après une contraction de 2,7 % en 2024 due aux perturbations antérieures.

Cependant, ces avancées ne masquent pas les vulnérabilités structurelles du pays. Les revenus pétroliers de 2024 avaient déjà plongé de près de 23 % à environ 15,5 milliards de dollars, en raison d’une baisse des prix du pétrole et de perturbations partielles de la production. Pour l’année complète 2024, les recettes totales de la Libye s’élevaient à 123,5 milliards de dinars (environ 25 milliards de dollars), avec 76,7 milliards provenant des ventes de pétrole, laissant un léger excédent budgétaire de 300 millions de dinars après des dépenses de 123,2 milliards.

Les dépenses publiques restent dominées par les salaires et les subventions, qui ont absorbé près de 94 % du budget en 2024 (soit environ 67 milliards de dinars), limitant les investissements en infrastructures et en développement. Face à ces contraintes de liquidité, la BCL a récemment autorisé l’impression de 60 milliards de dinars (11 milliards de dollars) pour stabiliser la circulation monétaire et soutenir l’économie.

Perspectives et Enjeux pour la Diversification

Malgré ces revenus substantiels, l’économie libyenne reste extrêmement vulnérable aux chocs externes, comme les variations des cours du pétrole ou les blocages internes. Le gouvernement prévoit d’augmenter la production à 1,4 million de b/j en 2024 et jusqu’à 2 millions de b/j d’ici 2026, en investissant 18 milliards de dollars dans l’exploration et la production. Parallèlement, les exportations non pétrolières, qui n’ont atteint que 1,2 milliard de dollars en 2024 (principalement du fer, des dattes et de l’huile d’olive), soulignent l’urgence d’une diversification économique.

La Banque mondiale appelle à des réformes structurelles pour renforcer la gouvernance, améliorer la transparence des revenus pétroliers et favoriser la croissance du secteur non pétrolier, projetée à 9 % en moyenne pour 2025-2026. « La stabilisation de l’économie libyenne passe par une gestion unifiée des institutions financières et une exploitation durable des ressources naturelles », a déclaré un porte-parole de la BCL.

Ce bilan intermédiaire de 2025 offre un espoir de consolidation budgétaire, mais les autorités libyennes doivent naviguer avec prudence dans un contexte de fragmentation politique persistante pour transformer ces revenus en opportunités de développement inclusif.

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Economie

Le pétrole baisse légèrement après la rencontre Trump

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Les cours du brut reculent un peu jeudi, le marché pétrolier estimant que les accords passés entre Pékin et Washington vont limiter la pression exercée par la Maison Blanche sur les achats chinois de pétrole russe.

Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 0,57% à 64,55 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, cédait 0,56% à 60,14 dollars.

Les dirigeants Donald Trump et Xi Jinping se sont entendus jeudi pour apaiser leur conflit commercial qui a ébranlé l’économie mondiale, lors d’une rencontre en Corée du Sud qualifiée par le président américain de « grand succès« .

Des accords ont été passés sur plusieurs domaines, comme les terres rares, une réduction partielle des droits de douane américains ou encore la reprise des achats de soja américain par la Chine.

En principe, ce réchauffement des relations est une bonne nouvelle pour l’économie et pour la demande de pétrole.

Mais outre qu’il était attendu, le marché estime aussi que cet apaisement diplomatique limitera la sévérité des États-Unis vis-à-vis des achats chinois d’or noir russe.

Pour Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management, « les États-Unis ont, en fait, accepté que la Chine continue d’acheter du pétrole russe« . Ce qui implique davantage de barils disponibles sur le marché.

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Economie

Ukraine: la Russie pilonne des sites énergétiques, faisant trois morts

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La Russie a lancé une nouvelle attaque massive contre des sites énergétiques ukrainiens dans la nuit de mercredi à jeudi en faisant trois morts dont une fillette et en provoquant de vastes coupures d’électricité dans le pays.

L’armée russe, qui envahit l’Ukraine depuis bientôt quatre ans, a lancé ces dernières semaines une nouvelle campagne de frappes ciblant le réseau énergétique à l’approche de l’hiver.

Pendant la nuit, « l’ennemi a utilisé plus de 650 drones et plus de 50 missiles de différents types » pour frapper des « installations énergétiques et logements ordinaires » dans dix régions d’Ukraine, a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.

Dans la ville de Zaporijjia (sud-est), où des immeubles résidentiels ont été touchés « deux personnes ont malheureusement perdu la vie », a-t-il poursuivi.

Plus tard dans la journée, l’administration régionale de Vinnytsia (centre-ouest) a annoncé la mort d’une fillette de sept ans, décédée à l’hôpital après avoir été blessée dans la frappe.

Le ministère russe de la Défense a déclaré avoir effectué une attaque « massive » contre des « entreprises militaro-industrielles » et « des infrastructures énergétiques qui assurent leur fonctionnement » ainsi que des « aérodromes militaires ».

– « Détruire le système énergétique » –

La Russie a par ailleurs assuré avoir capturé deux nouveaux villages dans le nord-est et le sud de l’Ukraine, où l’armée ukrainienne perd du terrain depuis des mois.

Il s’agit des localités de Sadové dans la région de Kharkiv et de Krasnoguirské, dans celle de Zaporijjia.

Le plus important groupe énergétique ukrainien privé DTEK a indiqué que des centrales thermiques « avaient été sérieusement endommagées » dans plusieurs régions.

« Cette attaque porte un coup dur à nos efforts pour maintenir l’approvisionnement en énergie cet hiver », a déploré sur X le patron du DTEK Maxim Timtchenko.

« Vu l’intensité des attaques des deux derniers mois, il est clair que la Russie vise à détruire complètement le système énergétique de l’Ukraine », a-t-il ajouté.

L’opérateur énergétique public Ukrenergo a d’abord annoncé des coupures de courant d’urgence dans la plupart des régions au petit matin avant de les transformer en délestage pour rétablir l’équilibre entre la production et la consommation du réseau.

« Nous comptons sur l’Amérique, l’Europe et les pays du G7 pour ne pas ignorer l’intention de Moscou de tout détruire », a déclaré M. Zelensky, en appelant à renforcer les sanctions contre Moscou.

Dans la ville de Zaporijjia, l’attaque a aussi fait 17 blessés, « dont une fillette de deux ans », selon le chef de l’administration régionale Ivan Fedorov sur Telegram.

Un journaliste de l’AFP présent dans la ville a vu un immeuble résidentiel éventré et des secouristes en train de déblayer les décombres tandis que les habitants examinaient les dégâts.

Les bombardements ont également blessé quatre adultes dans la région de Vinnytsia et un cinquième dans la région de Kiev, selon les autorités.

Les journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu des drones russe voler au-dessus de la capitale pendant la nuit.

– Drones ukrainiens –

Au total, la Russie a lancé 653 drones et 52 missiles balistiques et de croisière, a indiqué l’armée de l’air ukrainienne qui a assuré avoir abattu respectivement 592 et 21 de ses engins.

Le ministère de la Défense russe a affirmé de son côté avoir abattu 170 drones ukrainiens pendant la nuit, dont 48 dans la région de Briansk, à la frontière avec l’Ukraine, et neuf dans la région de Moscou.

La Russie bombarde presque quotidiennement les zones résidentielles et infrastructures civiles en Ukraine depuis le début de son invasion en février 2022.

L’Ukraine dont l’armée manque d’effectifs et d’armements riposte avec des frappes longue portée, réalisées le plus souvent avec des drones.

Ces derniers mois, les attaques de Kiev ciblent surtout des infrastructures énergétiques russes dans l’objectif de perturber les exportations de pétrole et de réduire le financement de l’effort de guerre de Moscou.

La semaine dernière, Washington et l’Union européenne ont annoncé des sanctions contre le secteur pétrolier russe, dans l’espoir d’amener Moscou à mettre fin à son invasion.

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Economie

Pétrole russe : un groupe indien annonce la suspensions de ses achats de brut

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La compagnie pétrolière indienne HPCL-Mittal Energy (HMEL) a annoncé la suspension de ses achats de pétrole auprès de la Russie, deux mois après la décision de Donald Trump de sanctionner l’Inde pour ses importations de brut russe. 

À la fin du mois d’août, le président américain a imposé une surtaxe de 50 % sur l’ensemble des produits indiens entrant sur le territoire des États-Unis, dans le but de dissuader New Delhi de s’approvisionner auprès de Moscou. Il considère en effet que ces achats contribuent au financement de la guerre menée par la Russie en Ukraine. 

Ces mesures ont entraîné une nette détérioration des relations entre l’Inde et les États-Unis, alors que les deux pays négocient actuellement un traité de libre-échange commercial. Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises ces derniers jours que le Premier ministre indien, Narendra Modi, lui aurait assuré l’arrêt des achats de pétrole russe par l’Inde, une information que New Delhi n’a toutefois pas confirmée officiellement. 

Issue d’un partenariat entre le groupe métallurgique Mittal et la compagnie publique Hindustan Petroleum Corporation Limited (HPCL), la coentreprise HPCL-Mittal Energy Limited (HMEL) a déclaré mercredi avoir « pris la décision de suspendre ses achats de brut russe ». 

Cette décision intervient « à la suite des récentes annonces de nouvelles restrictions sur les importations de pétrole russe » par les États-Unis, l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni, a précisé la société. « Les activités commerciales du groupe HMEL sont scrupuleusement conformes à la politique du gouvernement indien en matière de sécurité de ses approvisionnements énergétiques », a poursuivi la coentreprise. 

Le quotidien britannique Financial Times indiquait mercredi que HMEL avait récemment réceptionné plusieurs cargaisons de brut russe, transportées par des pétroliers visés par des sanctions américaines et européennes. HMEL a répondu que le navire incriminé « ne faisait pas l’objet » de sanctions au moment de la livraison. 

L’Inde importe plus de 85 % de sa consommation de pétrole brut. Traditionnellement cliente des producteurs du Moyen-Orient, elle avait récemment tourné ses achats vers la Russie, l’un de ses alliés historiques sur la scène internationale.

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