Environnement
Le Togo dispose d’une Inspection générale de l’environnement
« Suivre uniquement par foi, c’est suivre aveuglément. » Benjamin Franklin
Le Togo a officiellement mis en place, le 20 octobre 2025, l’Inspection générale de l’environnement, des ressources forestières et du littoral.
Placée sous l’autorité directe du ministre de l’Environnement, cette structure a pour mission de contrôler et d’évaluer la conformité des activités économiques et sociales aux normes environnementales.
L’inspection est organisée en deux entités : l’une chargée de l’environnement et l’autre des ressources forestières et du littoral.
Les inspecteurs de chaque entité rendent compte directement à l’Inspection générale.
Cette initiative vise à renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des ressources naturelles, à lutter contre la dégradation de l’environnement et à promouvoir une gouvernance durable.
Par ailleurs, un arrêté publié à la même date stipule que la région des Plateaux dispose désormais de deux directions de l’environnement : une pour les Plateaux Est, dont le chef-lieu est Atakpamé, et une autre pour les Plateaux Ouest, basée à Kpalimé.
Les Plateaux Est regroupent désormais les services de l’environnement des préfectures d’Est-Mono, Anié, Amou, Ogou, Moyen-Mono et Haho, tandis que les Plateaux Ouest comprennent ceux de Wawa, Danyi, Kloto, Kpélé et Agou.
Environnement
Le Nigéria appelle à une collaboration pour une exploitation durable des océans
« C’est quand le puits se tarit que nous nous rendons compte de la valeur de l’eau. » Benjamin Franklin
À l’occasion de la Journée mondiale de la mer 2025, célébrée sous le thème « Notre océan, notre devoir, notre opportunité », le ministre nigérian de la Marine et de l’Économie bleue, M. Adegboyega Oyetola, a plaidé pour une collaboration accrue entre les citoyens et le gouvernement afin de tirer parti des nombreuses opportunités offertes par le secteur maritime nigérian.
Dans un communiqué publié mardi par le ministère, M. Oyetola a souligné l’importance de cette journée, qui vise à promouvoir une exploitation durable des océans pour préserver leurs ressources pour les générations futures. « Cette célébration met en lumière notre responsabilité collective de protéger les ressources océaniques tout en valorisant les opportunités qu’elles offrent à l’humanité », a-t-il déclaré.
Le ministre a insisté sur la nécessité d’une synergie entre les Nigérians et les autorités pour exploiter pleinement le potentiel du domaine maritime du pays. Cette collaboration, selon lui, est essentielle pour garantir une gestion responsable et durable des ressources marines.
De son côté, le Secrétaire général de l’Organisation maritime internationale, M. Arsenio Dominguez, a rappelé le rôle crucial des océans dans la régulation du climat, le soutien de la biodiversité et la facilitation du commerce mondial. Il a toutefois averti que les écosystèmes marins subissent des pressions croissantes dues à la pollution, au réchauffement climatique, à l’acidification et à la surpêche. « Une coopération internationale urgente est indispensable pour réduire la pollution, protéger la vie marine et adopter des pratiques durables », a-t-il affirmé, selon des propos rapportés par le journal Punch.
La Journée mondiale de la mer 2025 au Nigéria réunira les acteurs clés du secteur maritime pour discuter des opportunités offertes par les océans et de l’engagement collectif nécessaire pour assurer leur exploitation durable, dans l’intérêt des générations actuelles et futures.²
Environnement
Togo : 1,5 milliard FCFA pour aménager la forêt classée de Missahöhe
« Lorsqu’on peut tout savoir, il faut savoir aussi tout taire. » Victor Hugo
Le Togo engage 1,5 milliard FCFA sur la période 2025-2035 pour l’aménagement de la forêt classée de Missahöhe, située dans la préfecture de Kloto. Le plan, validé le 16 septembre 2025 à Kpalimé (120 km au nord-ouest de Lomé), vise à préserver l’écosystème tout en favorisant le développement local.
Ce projet, élaboré de manière participative avec les communautés riveraines, met l’accent sur une exploitation durable des espèces introduites pour assurer la pérennité de la forêt, classée depuis 1953 et essentielle à la régulation climatique de la région. Les populations locales seront impliquées via des activités génératrices de revenus.
L’initiative bénéficie du soutien du Mécanisme Forêts et Paysans (FFF) de la FAO et du comité local de gestion (CLG), renforçant ainsi l’engagement collectif pour la préservation de cet écosystème vital.
Economie
Afrique 2030 : tripler les investissements pour atteindre les 300 GW verts
« La vraie richesse d’un homme en ce monde se mesure au bien qu’il a fait autour de lui. » Le prophète de l’islam Seydina Mouhamed Psl
Un rapport alerte sur la nécessité d’accélérer la transition énergétique par un triplement des investissements verts en Afrique afin de transformer son immense potentiel renouvelable en levier de croissance et de souveraineté.
L’Afrique doit accroître de 23 % par an sa capacité en énergies renouvelables d’ici 2030 pour respecter les engagements de la Déclaration de Nairobi, selon un nouveau rapport publié ce mardi.
Un objectif qui nécessite des mécanismes de financement audacieux et une mobilisation accrue des capitaux privés.
Malgré un potentiel solaire estimé à 60 % des meilleures ressources mondiales, le continent n’a ajouté en 2024 que moins de 1 % des capacités renouvelables installées à l’échelle globale.
Les investissements restent trop concentrés sur les énergies fossiles : pour chaque dollar dépensé en Afrique dans ce secteur, seuls 92 cents sont alloués aux énergies propres, souligne le rapport « The Renewable Energy Investment Case for Africa ».
Les auteurs recommandent une combinaison d’outils financiers – garanties vertes, obligations durables, financements mixtes ou encore partenariats public-privé – pour stimuler les flux vers les projets énergétiques.
Plusieurs réussites sont citées en exemple, comme le parc éolien du Kenya financé grâce à un mix de capitaux, le projet solaire marocain soutenu par un partenariat public-privé ou encore l’essor des systèmes solaires hors réseau au Nigeria.
Pour Ali Mohamed, envoyé spécial du Kenya pour le climat, « les investissements actuels dans l’énergie en Afrique atteignent environ 90 milliards de dollars par an, dont plus de la moitié va encore aux combustibles fossiles. Si nous ne réduisons pas les coûts de financement, l’objectif de 300 GW restera hors de portée. »
De son côté, Charles Wanguhu, directeur d’Enzi Ijayo, estime que « l’Afrique dispose des ressources et de l’ambition nécessaires pour alimenter son développement avec des énergies propres. Ce qui manque, c’est le financement à la hauteur de cette ambition. »
La chercheuse Amy Kong, de Zero Carbon Analytics, insiste sur l’urgence d’aligner le financement climatique sur les objectifs fixés. « Pour atteindre 300 GW en 2030, la croissance annuelle doit tripler par rapport aux taux actuels », affirme-t-elle.
Enfin, Wangari Muchiri, du Global Wind Energy Council, plaide pour « une politique uniforme, claire et prévisible » afin de donner confiance aux investisseurs.
Le rapport appelle également les pays développés à tenir leur engagement de fournir au moins 300 milliards de dollars de financement climatique annuel aux pays du Sud d’ici 2035.
Il encourage aussi les gouvernements africains à libéraliser leurs marchés de l’énergie, renforcer leurs capacités et développer des mécanismes de partage des risques.
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