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Guinée : L’Etat a signé un accords pour le transport du minerai de fer de Simandou

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La Guinée a franchi une étape majeure pour le projet Simandou le mercredi 22 octobre 2025, avec la signature des accords relatifs au transport maritime du minerai de fer, a appris APA de source officielle.

La cérémonie s’est déroulée au Petit Palais de la Présidence, sous la présidence de Djiba Diakité, Président du Comité Stratégique de Simandou et Ministre Directeur de Cabinet de la Présidence. Étaient également présents le Ministre Secrétaire Général de la Présidence, le Général Amara Camara, ainsi que les partenaires industriels Rio Tinto/Simfer, le Winning Consortium Simandou (WCS) et Baowu.

Ces accords permettront la création de sociétés chargées du transport du minerai depuis les quais de Morebaya, avec des infrastructures modernes visant à renforcer l’efficacité du projet.

Djiba Diakité a souligné que ces contrats constituent également un cadre de coopération entre la Guinée et ses partenaires internationaux. Il a rappelé que la transformation locale du minerai demeure une priorité, avec la finalisation des études pour la construction d’une aciérie prévue deux ans après le début de la production.

Les représentants de Rio Tinto/Simfer, WCS et Baowu ont salué la coordination avec l’État guinéen et le soutien du président Mamadi Doumbouya, qu’ils ont jugé déterminant pour l’avancement du projet.

Le projet Simandou comprend deux gisements de minerai de fer, un chemin de fer de 650 km reliant les sites miniers au port de Morebaya, trois quais portuaires et une future aciérie pour la transformation locale.

Le projet prévoit également de favoriser l’emploi des Guinéens, le recours aux entreprises locales et la formation professionnelle à travers l’initiative « Simandou Academy ».

Le démarrage de l’exploitation du minerai est attendu avant la fin de l’année 2025.

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Gaz naturel liquéfié : le Mozambique annonce un accord imminent avec Eni

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Le gouvernement du Mozambique et le géant italien des hydrocarbures Eni doivent signer jeudi un accord de financement pour un deuxième projet de production de gaz naturel liquéfié (GNL), a annoncé mardi le président de la Chambre de l’énergie du Mozambique Florical Mucave.

Ce projet, baptisé Coral Norte, prévoit l’installation d’une usine flottante de gaz naturel liquéfié et représente, selon M. Mucave, un investissement de quelque 8 milliards de dollars (6,8 milliards d’euros). « Il y a cette semaine le projet Coral Norte, de 8 milliards de dollars. Ils procèderont à la signature de la décision finale d’investissement », a déclaré M. Mucave. Interrogé par l’AFP, il a précisé que la signature se déroulerait « jeudi 2 octobre » à Maputo.

Le président de la chambre de l’énergie s’exprimait lors d’une table-ronde consacrée au Mozambique à l’occasion de l’Africa Energy Week au Cap, rendez-vous annuel des acteurs de la filière pétrole et gaz sur le continent.

Eni opère déjà un site offshore flottant de GNL dans le même bassin de Rovuma, au large de la province de Cabo Delgado, dans le nord du pays. La première cargaison de GNL du site de Coral Sul est partie à l’exportation en novembre 2022.

Le Mozambique attend également la reprise du projet « Mozambique LNG » mené notamment par TotalEnergies et mis à l’arrêt dans la foulée d’une sanglante attaque djihadiste en 2021.

« Nous espérons et nous sommes quasiment certains que d’ici la fin de cette année, Total lèvera la force majeure et reviendra au Mozambique avec un investissement de 20 milliards de dollars », a déclaré M. Mucave.

Ce dernier s’est également montré confiant dans la signature d’ici fin 2026 d’une décision finale d’investissement de 7 milliards de dollars entre l’américain ExxonMobil et le Mozambique pour un autre projet gazier dans la même région.

Les projets de TotalEnergies et d’ExxonMobil comprennent des installations de liquéfaction onshore pour transformer le gaz à l’état liquide et ainsi pouvoir le transporter par la mer. Ces projets « pourraient faire du Mozambique un des dix premiers producteurs mondiaux (de gaz, ndlr), contribuant à 20% de la production africaine d’ici 2040 », d’après un rapport du cabinet d’audit Deloitte de 2024.

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Crise du pétrole lampant au Cameroun : Petrolex obtient un quota pour renforcer l’approvisionnement

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Le gouvernement camerounais a désigné la société Petrolex parmi les distributeurs chargés de renforcer l’approvisionnement en pétrole lampant sur le marché national. Selon une source interne, Petrolex s’est vu attribuer un quota de 8 000 tonnes métriques, soit 20 % des 40 000 tonnes métriques de la commande exceptionnelle lancée par le ministre de l’Eau et de l’Énergie.

La cargaison, dont la provenance reste inconnue, devrait arriver sous peu. Des rumeurs mentionnent également une attribution à Neptune, mais sans confirmation officielle pour l’instant.

Cette mesure intervient en réponse aux pénuries qui ont durement frappé Yaoundé récemment. Dans une circulaire du 11 août, le ministre a dénoncé les « violations manifestes » de la réglementation par certaines industries, boulangeries et sociétés forestières. Ces entités profiteraient de la subvention étatique pour acheter de grandes quantités de pétrole lampant en station-service, parfois en recrutant des jeunes pour multiplier les achats.

Ces pratiques accentuent les tensions sur le marché, privant les ménages, principaux bénéficiaires de la subvention, d’un accès régulier au produit. Vendu à 350 FCFA le litre en station-service pour un usage domestique, le pétrole lampant coûte 560,19 FCFA dans les dépôts de la SCDP pour les entreprises. Pour limiter les abus, le ministre a réduit la limite d’achat en station de 100 à 10 litres par client, avec des sanctions prévues en cas de non-respect.

Cependant, les distributeurs estiment que les détournements ne suffisent pas à expliquer la pénurie. Ils pointent des contraintes structurelles, notamment l’engorgement du port de Douala et les capacités de stockage limitées de la SCDP. « Un navire peut attendre plus d’un mois pour décharger, faute de place au dépôt », confie un acteur du secteur. Cette situation est d’autant plus paradoxale que les prix internationaux des produits pétroliers sont actuellement avantageux.

Cette crise révèle l’urgence de renforcer les infrastructures énergétiques du Cameroun. La construction par la SNH d’une unité de stockage et d’une raffinerie à Kribi pourrait réduire la dépendance aux importations et atténuer les tensions sur le marché intérieur. Ce projet, en rapprochant la production des centres de consommation, devrait à terme stabiliser l’approvisionnement en pétrole lampant et garantir un accès plus équitable pour les ménages.

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Economie

Inde-Gaz Naturel: Les acheteurs de GNL adoptent l’indice de référence américain pour équilibrer la volatilité

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L'Allemagne se prépare à accueillir son premier terminal méthanier flottant chargé de gaz naturel liquéfié

Les importateurs indiens de gaz naturel liquéfié ont signé une série d’accords d’achat à long terme liés au prix de référence américain, le dernier effort des acheteurs du pays pour se protéger des marchés volatils.

Les entreprises publiques ont signé au moins quatre contrats depuis décembre, totalisant près de 11 millions de tonnes par an, dont le prix est fixé selon l’indice Henry Hub, selon les dirigeants au fait des transactions. Jusqu’à présent, la plupart des contrats à long terme indiens étaient indexés sur le pétrole brut, méthode traditionnelle de fixation du prix des contrats de GNL.

Fixer le prix du carburant selon l’indice Henry Hub ne signifie pas nécessairement que le carburant proviendra des États-Unis, mais plutôt une mesure visant à couvrir les risques. 

Les consommateurs indiens — des centrales électriques aux usines pétrochimiques — sont très sensibles aux prix, car le gaz est en concurrence directe avec des alternatives moins chères et plus polluantes. Les entreprises qui dépendaient du marché spot ou de contrats liés au pétrole ont été régulièrement contraintes de réduire leurs achats en raison des flambées des prix.

Les contrats à terme sur le gaz américain ont également été relativement moins volatils et plus liquides que le marché de référence au comptant asiatique, le Japan-Korea Marker.

« La moyenne des dix dernières années montre qu’il y a eu des périodes pendant les mois d’hiver où l’indice de référence JKM a augmenté au-delà de l’imagination, tandis que les prix Henry Hub ont connu une croissance proportionnellement plus faible », a déclaré VRK Gupta, directeur financier de Bharat Petroelum Corp Ltd.

En février, BPCL a signé un accord avec ADNOC Trading portant sur 2,5 millions de tonnes de GNL sur cinq ans. Le raffineur basé à Mumbai évaluera la performance de l’accord et pourrait signer d’autres contrats de ce type, a déclaré M. Gupta. 

Indian Oil Corp. a signé la semaine dernière un accord avec Trafigura pour 2,5 millions de tonnes, soit 27 cargaisons, réparties sur cinq ans, avec des livraisons commençant au milieu de cette année.

Les contrats récents ont été signés avec un taux de 115 % sur Henry Hub, majoré de 5 à 6 dollars par million d’unités thermiques britanniques. La livraison est prévue directement en Inde et comprend les frais de transport.

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