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Education

Sénégal : digitalisation des procédures d’organisation du CFEE et de l’entrée en sixième

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Au Sénégal, les autorités chargées de l’organisation des examens d’entrée CFEE et 6e, prévus les 25 et 26 juin, ont annoncé vendredi qu’elles allaient numériser le processus d’organisation informe l’APS.

Selon le directeur des Examens et Concours, Papa Baba Diassé, la digitaliastion concerne tout le processus « depuis l’enrôlement des candidats jusqu’à la publication des résultats, en passant par l’inscription, la mise en place et le fonctionnement des commissions spéciales, tout est digitalisé par le biais de la plateforme ANADOLE ».

En plus de permettre la constitution d’une base de données numérisée accessible à temps réel et partout, au Sénégal, en Gambie et en Guinée-Bissau’’, où ces examens sont organisés, la digitalisation recèle bien d’autres avantages, a fait savoir le directeur des examens et concours du Sénégal.

Cette initiative favorise la rapidité dans le traitement des données, la transparence des examens et de la proclamation des résultats, la réduction des distances, un gain de temps, l’archivage électronique des extraits de naissance, des registres, des relevés de notes et des diplômes. Mieux, nous allons même procéder à la sécurisation des diplômes par un QR code’’, a détaillé M. Diassé.

Il a également ajouté que la saisie contradictoire des notes, contrairement à celle manuelle, permettra d’éviter les erreurs de notation.

Selon lui, tous ces avantages de la numérisation font que cette année, la Direction des Examens et concours prévoit de publier concomitamment les résultats des examens du CFEE et de l’entrée en 6e.

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Education

Un CRD sur le premier lycée nation-armée s’ouvre, lundi, à Sédhiou

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Un Comité régional de développement (CRD) consacré au Lycée nation-armée pour la qualité et l’équité (Lynaque) s’ouvre lundi, à Sédhiou (sud), dans l’optique de préparer la prochaine rentrée scolaire 2024-2025 pour ce nouveau modèle d’établissement scolaire.

Les deux premiers Lynaque ouvriront leurs portes à Sédhiou et Kaffrine dès la prochaine rentrée scolaire.

Le Lynaque se distingue par ses installations complètes et modernes, offrant un cadre d’apprentissage optimal pour les élèves, selon un document de l’Inspection d’académie de Sédhiou, mis à la disposition de l’APS.

Doté de salles de classe équipées, de laboratoires bien aménagés, et de bibliothèques adéquates, le Lynaque de Sédhiou va fournir ”une éducation de qualité supérieure”, selon l’IA.

En plus des infrastructures académiques, le lycée dispose de logements séparés pour les filles et les garçons, garantissant ”un environnement sécurisé et propice à l’étude”.

Ce nouveau lycée de Sédhiou dispose aussi de dortoirs, d’un bloc pédagogique, d’un bloc administratif, d’une salle informatique, d’un grand restaurant, d’un château d’eau, et d’un parking solaire.

La direction de l’établissement est assurée par un colonel de l’armée en tant que ”commandant d’école et un professeur d’enseignement secondaire comme directeur des études, reflétant une combinaison unique de discipline militaire et d’excellence pédagogique”, explique le document.

Cette initiative, selon l’IA de Sédhiou, marque ”une étape importante dans l’amélioration du système éducatif de la région de Sédhiou, en mettant l’accent sur la rigueur, la discipline et l’équité”.

Les LYNAQE ont pour ambition de renforcer l’excellence académique et civique des jeunes sénégalais, en alliant les forces des ministères de l’Education nationale et des Forces armées.

Ces lycées visent aussi à ”répondre aux défis contemporains en matière d’éducation, tout en promouvant le travail, le don de soi et la cohésion nationale”.

Les élèves bénéficiaires d’une bourse sont soumis à un régime d’internat, avec des logements séparés pour les filles et les garçons.

Le document fait savoir que ce cadre vise à offrir un environnement propice à l’étude et à la concentration, tout en assurant la sécurité et le bien-être des élèves.

Le personnel administratif et les enseignants sont composés de militaires et de civils, sélectionnés ”sur la base de critères très rigoureux”.

Des appels à candidature ont été lancés pour divers postes, notamment pour le directeur des études, les enseignants, les surveillants généraux, ainsi que les responsables de laboratoire et de bibliothèque.

Cette initiative marque, selon la même source, ”une étape cruciale dans la refonte du système éducatif sénégalais, en intégrant des technologies modernes et en mettant l’accent sur le développement durable.

Ce projet, d’un coût estimé à sept milliards de francs CFA, va offrir ”une éducation de qualité aux élèves, avec des infrastructures modernes et durables”.

Lancés en août 2021, les travaux du Lycée nation-armée pour la qualité de Sédhiou ont duré trois ans.

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Education

Sénégal: la population est peu scolarisée selon l’ANSD

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 La population sénégalaise est relativement peu scolarisée avec une faible proportion ayant effectué une formation professionnelle, selon les résultats détaillés du 5e Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) rendus publics, mardi.

L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a publié les résultats détaillés du 5e Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5), lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.

Une note de presse transmise à l’APS indique que ”le taux brut de scolarisation (TBS) qui évalue l’accès des individus scolarisables par cycle s’établit à 18,2% pour le préscolaire, 81,0% pour le primaire, 50,6% pour le moyen et 30,3% pour le secondaire’’, .

”Le taux brut de scolarisation est plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural, quel que soit le cycle d’études’’, ajoute le document, soulignant que quel que soit le cycle d’enseignement considéré, la région de Ziguinchor dispose du TBS le plus élevé.

Selon le texte, ”au cycle primaire, le TBS est de 99,2% dans la région de Ziguinchor, 98,3% à Dakar et 94,5% à Thiès”.

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Sénégal : Stabilisation de l’année académique, les résultats « seront perceptibles en octobre 2025 », promet Abdourahmane Diouf

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Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation se donne un délai de 15 mois, à partir de juillet 2024, pour arriver à rendre visibles ses efforts visant à stabiliser l’année académique.

“C’est le troisième lundi du mois d’octobre 2025 qu’on pourra constater ou pas si l’année a été stabilisée. Sur ces 15 mois, chaque université va essayer de respecter sa part du contrat mais également le ministère par rapport aux universités”, a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Il s’entretenait avec des journalistes de l’APS et du quotidien national Le Soleil, au terme d’une tournée qu’il a effectuée dans les huit universités publiques du Sénégal, après son installation à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en début avril.

“Nous devons terminer les chantiers, nous devons donner aux étudiants des pavillons, construire des restaurants, recruter des enseignants chercheurs, des personnels administratifs et techniques, payer les dettes des repreneurs des restaurants, continuer à discuter avec les universités privées avec un certain nombre d’engagements pris par le ministère”, a indiqué Abdourahmane Diouf.

“Si le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation respecte ses engagements, la communauté universitaire qui a l’habitude de faire des performances exceptionnelles, qui est dans le don de soi, nous accompagnera pour avoir les résultats escomptés”, dit-il.

Se gardant de parler de ”bilan d’étape”, il a fait le bilan des actions ”impulsées” depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

“En termes de diagnostic, dit-il, nous avons trouvé un certain nombre d’infrastructures mais avec des passifs, nous travaillons à résorber ces passifs”.

Il a de même signalé avoir rencontré, “dans une approche très inclusive”, les recteurs, les directeurs des centres des oeuvres universitaires de Dakar et des régions, les enseignants-chercheurs en tant qu’entité, les syndicats du Supérieur comme le SAES et SUDES.

Abdourahmane Diouf a par ailleurs indiqué avoir eu des contacts avec les personnels techniques et administratifs et de services des différentes universités, mais également les amicales d’étudiants qu’il a rencontrées dans les campus sociaux et pédagogiques.

“Ces mois ont été particulièrement prenants. L’objectif, c’est de ne pas avoir une gestion verticale, mais de continuer à discuter avec les acteurs du système. C’est leur écosystème parce que le ministre va passer et le système va continuer à survivre”, a-t-il souligné.

Il a rappelé le séminaire sur la stabilisation de l’année tenu en début juin, soulignant que beaucoup étaient “sceptiques” quant à la possibilité d’organiser cette rencontre.

“Nous voulons enlever le mot impossible de notre vocabulaire, mais pour que cela puisse se faire, sachez que les solutions doivent venir de nous. Les solutions que nous sommes en train d’adopter pour les mettre en œuvre dans le domaine de l’enseignement supérieur, ce ne sont pas des solutions du ministre, ce sont des solutions du sous-secteur de l’enseignement supérieur”, a fait valoir le ministre.

L’université est “un secteur extrêmement complexe où chaque acteur a ses prérogatives, a son autonomie, et il faut que tout le monde mette du sien pour qu’on puisse arriver à des résultats acceptables par l’opinion publique sénégalaise et par ceux qui nous ont mandatés”, a indiqué Abdourahmane Diouf .

“S’il y a eu un seul acteur qui ne joue pas le jeu, nous n’y arriverons pas. Nous sommes dans un exercice ambitieux […], mais nous apporterons ensemble les solutions avec beaucoup d’humilité”, a conclu  Abdourahmane Diouf.

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