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Education

Sénégal : Les nouveaux bacheliers seront orientés dès le 19 septembre (ministre)

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Tous les nouveaux bacheliers de la session de juillet 2024 seront orientés le 19 septembre, pour qu’ils puissent démarrer leur cours le 21 octobre de la même année, a assuré vendredi le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf.

”L’année dernière, ils ont été orientés au mois de janvier, six mois après l’obtention de leur bac. Mais, cette année, nous avons mis en place un système qui nous permettra de les orienter le 19 septembre et de démarrer les cours le 21 octobre 2024”, a -t-il dit à la presse, au terme de l’installation de la commission d’orientation des bacheliers, à Diamniadio.

Il a rappelé qu’‘’un programme est mis en œuvre pour stabiliser l’année académique au Sénégal”. Ce programme comporte “un élément important” : les délais d’orientation des bacheliers, a-t-il précisé. Il a rappelé que, ”depuis une dizaine d’années, les bacheliers sont orientés avec beaucoup de retard’’.

Ainsi, une feuille de route a été donnée au président de la commission d’orientation, a-t-il signalé, soulignant que cette feuille de route contient les orientations pour travailler avec son équipe afin de satisfaire les mesures du gouvernement.

Le ministre a rappelé que lors du séminaire tenu il y a un mois sur la stabilisation de l’année universitaire, son département avait fait des propositions aux conseils d’académie des universités du Sénégal sur l’orientation des bacheliers.

‘’Ils sont d’accord avec les propositions du ministère, mais ils veulent être accompagnés sur les infrastructures en chantier, le personnel administratif et technique, le recrutement d’enseignements chercheurs, entre autres’’, a affirmé Abdourahmane Diouf.

‘’On est dans un pacte où les universités disent que nous pouvons faire l’effort d’arriver à une stabilisation de l’année, mais nous avons besoin de l’accompagnement de l’Etat’’, a-t-il ajouté.

Il assure que ‘’si ces efforts sont faits par les conseils d’académie, l’Etat s’engage aussi à les accompagner dans cette dynamique’’. Abdourahmane Diouf estime que ‘’si les deux parties respectent le pacte normalement, on va vers la stabilisation de l’année académique’’.

Comme les autres années, tous les bacheliers seront orientés dans les universités publiques, les instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) et les universités privées.

La réunion a enregistré la participation des représentants des conseils académiques de tous les universités publiques et privées, de la Direction de l’enseignement supérieur, de l’Office du bac et des membres du la Cyber-infrastructure nationale pour l‘enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (CINERI), chargée de la plateforme d’orientation des bacheliers dénommée Campusen.

L’année dernière, 73.000 bacheliers avaient été orientés. Cette année, les prévisions tablent sur 80.000 bacheliers, dans l’hypothèse où les résultats du bac tourneraient autour de 53%, selon le ministre de l’Enseignement supérieur.

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Education

Sénégal : Préavis de grève déposé par le SELS

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Le Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) a déposé un préavis de grève auprès du ministère de la Fonction publique. Parmi les revendications prioritaires figurent :

  • La revalorisation des pensions de retraite des enseignants décisionnaires ;
  • L’imputation budgétaire pour les décisionnaires retraités ;
  • L’extension optionnelle de l’âge de la retraite à 65 ans ;
  • L’amélioration des infrastructures scolaires, notamment à l’étranger.

Le SELS demande également l’application des accords précédents, notamment le protocole gouvernement-G7 de février 2022, ainsi qu’une résolution des lenteurs administratives affectant la carrière des enseignants.

En ce qui concerne les indemnités, le syndicat appelle à l’élargissement des primes pour inclure les écoles franco-arabes, les conseillers pédagogiques en arabe et les personnels administratifs.

Enfin, le SELS insiste sur le recrutement de personnels dans les cycles préscolaire, élémentaire et secondaire, ainsi que sur la résorption des abris provisoires.

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Education

Togo : l’Etat reconnaît 79 universités privées

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Au Togo, l’État reconnaît officiellement 79 établissements d’enseignement supérieur privés, selon une liste publiée récemment par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Parmi eux, 68 sont localisés dans le Grand Lomé (les préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé), tandis que les 11 autres se situent à l’intérieur du pays. 

Les établissements figurant sur cette liste répondent aux critères de conformité établis par les autorités. Ils sont régulièrement inspectés et respectent la réglementation adoptée en Conseil des ministres le 30 octobre 2024. Cette dernière impose que les formations proposées soient en phase avec les besoins du marché de l’emploi et alignées sur les standards du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). 

La publication de cette liste vise à orienter les étudiants vers des institutions respectant les normes académiques et les standards internationaux. Le gouvernement espère également, par cette mesure, inciter les établissements non reconnus à se conformer aux exigences officielles, tout en renforçant la qualité globale du secteur. 

Cette initiative répond également à une volonté de protéger les étudiants des structures non agréées, souvent accusées de délivrer des diplômes pas reconnus sur le plan international, indique-t-on.

Selon le ministre chargé de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, cette démarche devrait contribuer à restaurer la crédibilité des diplômes togolais et à garantir une formation de qualité pour les apprenants. Elle s’inscrit dans un contexte où le secteur privé de l’enseignement supérieur a souvent été critiqué pour ses lacunes, notamment l’absence de rigueur académique et la faiblesse de l’encadrement pédagogique dans certains établissements.

En parallèle, le Togo ne compte actuellement que deux universités publiques, une situation que le gouvernement envisage de changer. L’exécutif ambitionne de construire une université dans chacune des régions économiques du pays, afin de répondre à la demande croissante en formation supérieure et de désengorger les institutions existantes. 

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Un CRD sur le premier lycée nation-armée s’ouvre, lundi, à Sédhiou

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Un Comité régional de développement (CRD) consacré au Lycée nation-armée pour la qualité et l’équité (Lynaque) s’ouvre lundi, à Sédhiou (sud), dans l’optique de préparer la prochaine rentrée scolaire 2024-2025 pour ce nouveau modèle d’établissement scolaire.

Les deux premiers Lynaque ouvriront leurs portes à Sédhiou et Kaffrine dès la prochaine rentrée scolaire.

Le Lynaque se distingue par ses installations complètes et modernes, offrant un cadre d’apprentissage optimal pour les élèves, selon un document de l’Inspection d’académie de Sédhiou, mis à la disposition de l’APS.

Doté de salles de classe équipées, de laboratoires bien aménagés, et de bibliothèques adéquates, le Lynaque de Sédhiou va fournir ”une éducation de qualité supérieure”, selon l’IA.

En plus des infrastructures académiques, le lycée dispose de logements séparés pour les filles et les garçons, garantissant ”un environnement sécurisé et propice à l’étude”.

Ce nouveau lycée de Sédhiou dispose aussi de dortoirs, d’un bloc pédagogique, d’un bloc administratif, d’une salle informatique, d’un grand restaurant, d’un château d’eau, et d’un parking solaire.

La direction de l’établissement est assurée par un colonel de l’armée en tant que ”commandant d’école et un professeur d’enseignement secondaire comme directeur des études, reflétant une combinaison unique de discipline militaire et d’excellence pédagogique”, explique le document.

Cette initiative, selon l’IA de Sédhiou, marque ”une étape importante dans l’amélioration du système éducatif de la région de Sédhiou, en mettant l’accent sur la rigueur, la discipline et l’équité”.

Les LYNAQE ont pour ambition de renforcer l’excellence académique et civique des jeunes sénégalais, en alliant les forces des ministères de l’Education nationale et des Forces armées.

Ces lycées visent aussi à ”répondre aux défis contemporains en matière d’éducation, tout en promouvant le travail, le don de soi et la cohésion nationale”.

Les élèves bénéficiaires d’une bourse sont soumis à un régime d’internat, avec des logements séparés pour les filles et les garçons.

Le document fait savoir que ce cadre vise à offrir un environnement propice à l’étude et à la concentration, tout en assurant la sécurité et le bien-être des élèves.

Le personnel administratif et les enseignants sont composés de militaires et de civils, sélectionnés ”sur la base de critères très rigoureux”.

Des appels à candidature ont été lancés pour divers postes, notamment pour le directeur des études, les enseignants, les surveillants généraux, ainsi que les responsables de laboratoire et de bibliothèque.

Cette initiative marque, selon la même source, ”une étape cruciale dans la refonte du système éducatif sénégalais, en intégrant des technologies modernes et en mettant l’accent sur le développement durable.

Ce projet, d’un coût estimé à sept milliards de francs CFA, va offrir ”une éducation de qualité aux élèves, avec des infrastructures modernes et durables”.

Lancés en août 2021, les travaux du Lycée nation-armée pour la qualité de Sédhiou ont duré trois ans.

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