Connect with us
pub

Economie

Afrique et au Moyen-Orient-Emplois : Comment les candidats jugent le dynamisme du marché du travail

Published

on

« AUCUN DE NOUS, EN AGISSANT SEUL, NE PEUT ATTEINDRE LE SUCCÈS. » Mandela

Fed Africa, cabinet de recrutement spécialiste des fonctions Top & Middle Management en Afrique et au Moyen-Orient, dévoile aujourd’hui les résultats de son enquête annuelle portant sur la recherche d’emploi sur le continent africain. Pour son étude, le cabinet a interrogé 343 candidats en poste ou en recherche d’emploi sur leur vision du dynamisme du marché de l’emploi en Afrique.

Les profils Top & Middle Management font confiance aux cabinets de recrutement pour leur recherche d’emploi

Interrogés sur les moyens qu’ils utilisent afin de trouver de nouvelles opportunités professionnelles, 76% des répondants indiquent déposer leur CV auprès d’un cabinet de recrutement ou à se rapprocher d’un chasseur de tête. Une pratique qui s’explique souvent par la dimension conseil de ces structures, qui accompagnent les candidats dans leur recherche d’emploi.

Deffa KA, manager Fed Africa, précise : « Au-delà des conseils que peuvent prodiguer des experts en recrutement sur la manière de présenter un CV ou de mettre en avant ses compétences, les cabinets de recrutement sont également au plus proche des réalités du marché. Pour des profils executives, où les recrutements se réalisent souvent en dehors des plateformes traditionnelles de recherche d’emploi, faire confiance à un cabinet de recrutement vous permet d’accéder à des offres silencieuses ou qui n’ont pas encore été dévoilées sur le marché ».

Un phénomène d’autant plus important que lorsqu’interrogés sur leur périmètre de recherche, les répondants indiquent à 43% rechercher des opportunités sur l’ensemble du continent africain. Ils sont également 27% à répondre être mobiles dans plusieurs régions africaines et moyennes-orientales.

La rémunération dans le top 3 des leviers de sélection des offres d’emplois

Bien souvent citée comme un motif décisif lors d’un changement d’emploi, la rémunération est citée par 74% comme un levier important de sélection d’une opportunité. Elle est devancée de très peu par l’intérêt des missions (77%) et l’adéquation du poste avec un projet personnel et/ou professionnel (75%). A noter que les avantages proposés par l’entreprise, venant compléter la rémunération, sont cités par 55% des interrogés.

Maymouna Mauvois, manager Fed Africa, rajoute : « Sans réelle surprise, la rémunération est un critère de taille pour les profils executives, et un enjeu pour les entreprises cherchant à recruter des talents pour les entreprises. Pour autant, c’est souvent sur les avantages sociaux ou en nature – véhicule de fonction, accompagnement lors du processus de déménagement, etc. – que les entreprises peuvent faire la différence. »

Lorsqu’ils sont interrogés sur leur vision du marché de l’emploi en Afrique et au Moyen-Orient, les répondants répondent à 48% que le marché est plutôt stable en comparaison des années précédentes, et ce malgré la crise de la COVID-19. Si l’offre n’est pas forcément pléthorique dans tous les secteurs d’activités, ils peuvent néanmoins trouver des offres intéressantes de manière régulière.

A noter que les répondants indiquent également être sollicités régulièrement par les recruteurs et chasseurs de tête. Ils sont en effet 63% à avoir été contactés entre 2 et 5 fois pour une nouvelle opportunité professionnelle au cours des douze derniers mois.

Afrique et Moyen-Orient, deux régions dynamiques pour diverses raisons

Lorsqu’interrogés sur les raisons de l’attractivité du continent, les répondants citent des motifs variables, tels que le fort développement du continent, les opportunités d’investissements, les ressources naturelles du continent, les compétences des populations locales et le cadre de vie.

Quelques exemples de réponses recueillies anonymement et en expression libre :

• « Le continent dispose de vastes ressources naturelles, d’une main-d’œuvre jeune et de plus en plus instruite, d’une plus grande stabilité en termes de gouvernance et de plus de perspectives de croissance économique que par le passé. ».

• « Les opportunités business sont nombreuses vu que le continent est en voie de développements. La convivialité des peuples et la diversité des cultures facilitent l’intégration. La météo et les paysages ajoutent un plus.”

• « Le continent africain reste le seul où on peut enregistrer des taux de croissance à deux chiffres, avec beaucoup de potentialités. »

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

La présidente du parlement sud-africain prend un congé spécial à la suite d’une enquête sur la corruption

Published

on

La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré jeudi qu’elle prendrait un congé spécial à la suite d’une enquête sur des allégations de corruption à l’époque où elle était ministre de la défense.

Des enquêteurs ont perquisitionné le domicile de Mme Mapisa-Nqakula mardi dans le cadre de l’enquête sur la corruption, mais ils n’ont pas fourni d’autres détails sur l’enquête ou les allégations de corruption.

Mme Mapisa-Nqakula, qui a été ministre de la défense de 2012 à 2021, a nié avoir commis des actes répréhensibles.

« Compte tenu de la gravité des allégations et des spéculations médiatiques qui en découlent, j’ai décidé de prendre un congé spécial de mon poste de présidente de l’Assemblée nationale, avec effet immédiat », a déclaré Mme Mapisa-Nqakula dans un communiqué.

Elle a ajouté qu’il n’y avait pas eu de notification formelle d’un mandat d’arrêt ou de communication concernant son arrestation imminente, après que les médias locaux aient rapporté qu’elle devait se rendre à la police vendredi.

« Mes avocats ont toutefois informé de manière proactive l’Autorité nationale des poursuites de ma volonté d’obtempérer et de coopérer si le besoin s’en faisait sentir », a-t-elle déclaré.

La chaîne publique sud-africaine SABC a rapporté que Mme Mapisa-Nqakula est soupçonnée d’avoir reçu des millions de rands en espèces à titre de pots-de-vin de la part d’un ancien entrepreneur militaire lorsqu’elle était ministre de la défense.

Continue Reading

Economie

Gaz naturel : Exxon est en avance sur le calendrier pour doubler son portefeuille de GNL, selon un dirigeant

Published

on

Exxon Mobil est en avance sur son plan visant à doubler la taille de son portefeuille de gaz naturel liquéfié (GNL) pour atteindre 40 millions de tonnes par an (mtpa) d’ici 2030 et se concentrera sur la vente de son propre gaz plutôt que sur le commerce de celui de tiers, a déclaré jeudi le responsable GNL de la société.

Exxon réorganise sa stratégie de négoce de GNL dans le contexte d’une production croissante de ce combustible et dans le cadre d’une réorganisation plus large de l’entreprise qui a débuté en 2022.

La major pétrolière est relativement peu présente sur le marché du GNL par rapport à TotalEnergies et Shell PLC. Shell est l’un des leaders du secteur et a réalisé 2,4 milliards de dollars grâce au négoce de GNL au quatrième trimestre 2023.

Contrairement à Shell et Total, Exxon prévoit de commercialiser principalement son propre gaz, a déclaré Peter Clarke, vice-président principal d’Exxon pour le GNL mondial.

« Notre portefeuille ne ressemblera jamais à celui de Shell, ni à celui de Total, nous ciblons différents aspects de la chaîne de valeur », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Reuters.

Exxon a déclaré en 2020 qu’il prévoyait de doubler son portefeuille de GNL pour atteindre 40 millions de tonnes par an d’ici dix ans, contre 20 millions de tonnes par an. Sa production actuelle est à peine inférieure à 30 millions de tonnes par an, a-t-il ajouté.

« Nous sommes en bonne voie pour atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé en 2020 », a déclaré M. Clarke. « Et nous sommes légèrement en avance sur cet objectif.

Alors qu’Exxon pourrait élargir son portefeuille commercial en achetant et en commercialisant du GNL auprès de tiers, M. Clarke a déclaré qu’il considérait que les marges dans ce domaine étaient faibles par rapport aux bénéfices qu’il pouvait réaliser sur son propre gaz naturel.

Pour Exxon, il est plus intéressant de produire, de liquéfier et de vendre du gaz. Les contrats à long terme représentent toujours environ 80 % du commerce mondial de GNL, a-t-il ajouté.

« Le principal élément du GNL est évidemment la commercialisation du GNL lui-même », a déclaré M. Clarke. « Nous voulons avoir le meilleur portefeuille de GNL au monde en termes de solidité financière et de rendement financier. Je dirais que nous sommes en bonne voie pour y parvenir.

Les volumes d’Exxon augmenteront grâce au projet Golden Pass LNG, dans lequel Exxon détient une participation de 30 % avec QatarEnergies comme partenaire. Ce projet a une capacité d’exportation estimée à environ 18 millions de tonnes par an et produira son premier GNL en 2025.

La société a déclaré qu’elle comptait prendre une décision finale d’investissement pour son projet PNG Papua LNG en Papouasie-Nouvelle-Guinée cette année et commencer l’ingénierie et la conception d’un projet au Mozambique d’ici la fin de l’année.

M. Clarke a déclaré que ces projets aideraient Exxon à approvisionner ses clients en Asie, où la société voit le plus grand potentiel de croissance.

« Le marché est en pleine expansion. D’ici 2050, 75 % de la demande mondiale d’énergie proviendra de la région Asie-Pacifique, c’est pourquoi nous nous concentrons vraiment sur cette région.

Continue Reading

Economie

Le pétrole en pleine hésitation après la Fed

Published

on

Les prix du pétrole hésitaient jeudi, les investisseurs digérant la décision de la Fed, qui a maintenu ses taux directeurs mais a également indiqué son intention de procéder à plusieurs baisses dans l’année.

Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, abandonnait 0,09% à 85,87 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 0,16% à 81,14 dollars.

Les prix du pétrole ont d’abord rebondi avant l’ouverture des marchés européens, avant d’osciller entre gains et pertes, en raison des « signes indiquant que la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps« , expliquent les analystes d’Energi Danmark.

L’institution monétaire américaine, qui a, sans surprise, laissé ses taux directeurs inchangés dans une fourchette de 5,25% et 5,50% pour la cinquième fois consécutive, a surtout affirmé son intention de procéder à trois baisses de ses taux directeurs d’ici la fin de l’année.

« La décision sur les taux a été conforme aux attentes« , mais les espoirs de baisses de taux à venir « sont venus de la conférence de presse habituelle du président de la Fed après la fin de la réunion« , explique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

La perspective de baisses de taux à venir a dans un premier temps « stimulé l’appétit pour le risque et affaibli le dollar américain, ce qui a profité aux prix du pétrole brut« , explique Ole Hvalbye, de Seb.

Continue Reading

Tendance