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Economie

Algérie-Hydrocarbures : 11 milliards de dollars de Sonatrach pour le développement des industries pétrochimiques

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« L’enthousiasme est la foi en l’action. C’est l’émotion intense connue comme étant le désir brûlant. Il vient de l’intérieur mais, il rayonne vers l’extérieur dans l’expression de la voix et du visage.« Napoleon Hill

Le groupe Sonatrach a affecté une enveloppe financière de 11 milliards de dollars pour son plan quinquennal 2022-2026, au développement des industries de la pétrochimie et du raffinage, a indiqué le directeur de la Division Méthodes et Opérations de l’activité Raffinage et Pétrochimie (RPC).

Intervenant dans l’émission de la télévision nationale « Enjeux économiques » sur le thème « Les industries de la pétrochimie et du raffinage en Algérie, M. Amara a affirmé que « Sonatrach a consacré un montant de 11 milliards de dollars pour développer l’activité RPC, prévu dans le cadre du budget d’investissement alloué au titre du plan quinquennal 2022-2026, estimé à 40 milliards dollars ».

Ce budget s’inscrit dans le cadre de la stratégie du groupe Sonatrach pour l’approvisionnement du marché national en produits pétroliers, à savoir les matières premières pétrochimiques pour l’industrie en général, et les PME-PMI en particulier, mais également pour réduire l’importation et les transferts en devise, a-t-il expliqué.

De son côté, le directeur de la Division Exploitation Pétrochimie, Hacène Lama s’est appesanti sur la stratégie de traitement du pétrole brut, précisant que Sonatrach possède actuellement (7) sept complexes pétrochimiques pour la transformation à l’échelle nationale qui compte plus de 3000 employés permanents, dont deux complexes détenus à 100% par le groupe, et cinq autres réalisés dans le cadre de partenariats.

Pour lui, ces complexes ont permis de valoriser près de 5 milliards de m3 de gaz naturel au cours de l’année et exporter plus de 1 milliard USD en produits pétrochimiques en 2019.

Après avoir souligné que ce chiffre devrait être multiplié en 2022, le responsable a précisé que la stratégie adoptée à court et à moyen termes consisterait à concrétiser un programme de réalisation de 6 projets de développement de la pétrochimie dans le cadre de la mise en œuvre des projets de valorisation des hydrocarbures tracés par le gouvernement afin d’asseoir un tissu industriel pétrochimique en Algérie et réduire la facture d’importation des produits pétrochimiques.

Il a rappelé la réalisation de 3 projets par la Sonatrach et de 3 autres dans le cadre du partenariat avec les étrangers.

Il s’agit du projet MTBE (Méthyl tert-butyl éther), utilisé comme additif pour améliorer la production de l’essence sans plomb au niveau des raffineries et renoncer ainsi à son importation. Le démarrage de ce projet a eu lieu récemment au niveau de la zone industrielle d’Arzew.

Le second projet porte sur la réalisation d’une unité de production de l’alkyle-benzène linéaire (LAB) à Skikda, utilisé dans la fabrication des détergents, avec une capacité de production de 100.000 tonnes/an, ce qui permettra de réduire  l’importation et d’ériger l’Algérie en pays exportateur de ces produits.

Le troisième projet concerne le complexe de craquage du naphta et du gaz de pétrole liquéfié (GPL) avec une capacité de production de 1 million de tonnes/an qui sera réalisé au niveau de la zone industrielle de Skikda.

Il a rappelé également le projet de réalisation, en Turquie, d’un complexe pétrochimique de transformation du propane en polypropylène, dans le cadre d’un projet d’investissement à l’étranger pour le groupe Sonatrach, le projet de Sonatrach avec une entreprise française pour la réalisation d’une unité pour la production de 550.000 tonnes/an de polypropylène à Arzew, ainsi qu’un autre projet à Arzew pour la production du méthanol et de ses dérivés pour répondre aux besoins en engrais du secteur de l’agriculture en Algérie.

Tous ces projets reposent sur la ressource humaine algérienne, l’attrait de partenaires étrangers disposant de l’expertise technique et de la méthode d’accès aux marchés mondiaux pétrochimiques, dont certains demeurent toujours  « fermés ».

Pour sa part, M. Amara considère que le développement de la pétrochimie permettra à la Sonatrach de valoriser les produits hydrocarbures fabriqués localement dans ses complexes et ses raffineries et d’économiser la monnaie en devise, citant, à titre d’exemple, que la Sonatrach a dégagé, en 2021, près 170 millions de dollars pour l’importation du MTBE qui permet d’améliorer la qualité de l’essence sans plomb.

Concernant la réalisation à Skikda d’une unité de production de l’essence linéaire utilisé dans la fabrication des détergents, M. Amara a fait savoir que ce projet est en cours de réalisation et que le contrat de réalisation sera signé en mars 2023 après achèvement de la phase de sélection du partenaire, précisant que le délai de réalisation a été fixé à 36 mois.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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