Economie
Allemagne-Énergie-GNL : Le pays passe en niveau d’alerte face au tarissement du gaz russe

« La vie donne toujours une seconde chance qui s’appelle demain. »Brian Tracy
Une ressource devenue « rare » : l’Allemagne a activé jeudi le « niveau d’alerte » sur son approvisionnement en gaz, qui rapproche le pays de mesures de rationnement après la baisse drastique des livraisons de Moscou via le gazoduc Nord Stream.
« Nous sommes dans une crise gazière. Le gaz est désormais une ressource rare », a déclaré le ministre de l’Économie Robert Habeck lors d’une conférence de presse.
Il s’agit de la deuxième étape du dispositif sur l’approvisionnement en gaz allemand, activé en mars dernier à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le gouvernement pourra dans ce cadre « soutenir » les acteurs du marché pour faire face aux prix élevés.
La troisième et dernière étape de ce plan basé sur un modèle de l’Union Européenne, le « niveau d’urgence », permettrait à Berlin d’organiser un rationnement afin répartir les volumes entre particuliers, administrations, industrie.
« J’espère que ce ne sera jamais le cas », a réagi le ministre à propos de ce scénario cauchemardesque pour la première économie européenne, dont les groupes industriels, et notamment le puissant secteur de la chimie, consomment des quantités immenses de gaz.
-« Attaque économique »-
L’Allemagne réagit ainsi à la baisse de 60%, depuis la semaine dernière, des livraisons via Nord Stream, le groupe russe Gazprom arguant d’un problème de maintenance pour le gazoduc.
Mais pour le gouvernement allemand, il s’agit d’une « décision politique », d’une « attaque économique » destinée à peser dans le bras de fer entre Moscou et les pays occidentaux.
Cette décision a eu un lourd impact sur plusieurs pays européens, en particulier l’Allemagne, l’Italie et la France. La Suède est passée cette semaine en niveau de « pré-alerte » sur le gaz.
Pour Berlin, qui continue d’importer 35% de son gaz de Russie, contre 55% avant la guerre, la situation est « sérieuse ».
« Nous traversons une crise du gaz », a souligné M. Habeck qui multiplie les appels à économiser cette ressource, tant chez les particuliers que dans le secteur économique.
Pour le moment, les réserves en Allemagne se situent à 58%, un niveau « supérieur à la moyenne des dernières années ».
Mais si les livraisons via Nordstream « restent à un niveau bas », le remplissage des réservoirs pour l’hiver n’est pas garanti.
« Tout va bien en ce moment, mais cela ne doit pas nous faire oublier que dans l’état actuel des choses, tout ira mal à l’avenir », a résumé le ministre, une figure du parti écologiste.
Selon les évaluations de l’Agence fédérale des réseaux, sans une limitation des exportations de gaz -difficile à défendre sur un plan européen-, l’Allemagne n’atteindra pas cet objectif.
Si rien ne change, une pénurie de gaz pourrait se déclencher dès février 2023. En cas d’arrêt total des livraisons par Moscou, elle pourrait arriver dès « mi décembre ».
Le gouvernement d’Olaf Scholz, aux objectfifs climatiques ambitieux, a déjà fait sensation en annonçant un recours accru au charbon pour économiser du gaz, qui représentait 15% de l’électricité produite en 2021.
Le débat sur le nucléaire, que l’ancienne chancelière Angela Merkel a décidé d’abandonner après la catastrophe de Fukushima en 2011, est aussi relancé, même si la coalition au pouvoir y est farouchement opposée.
Les trois derniers réacteurs du pays vont être arrêtés à la fin de l’année. Leur prolongation pourrait « créer un espace de respiration », a ainsi déclaré jeudi Veronika Grimm, membre des influents « sages » économiques, qui conseillent le gouvernement.
Berlin a en outre annoncé l’ouverture d’une ligne de crédit de quinze milliards d’euros via la banque publique KfW pour financer l’achat de gaz, dont les tarifs ont flambé, par l’acteur responsable des achats pour l’Allemagne, Trading Hub Europe.
Robert Habeck a d’ailleurs affirmé que le gouvernement « surveille » la hausse des prix du gaz, et n’exclut pas de recourir à un « mécanisme de régulation des prix ».
L’objectif est d’éviter un scénario « à la Lehman Brothers » qui verrait des fournisseurs arrêter d’acheter le gaz devenu trop cher et donc ne plus livrer les clients, selon le ministre.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, fin février, Berlin cherche en outre de nouvelles sources d’approvisionnement, via le gaz liquéfié américain ou qatari notamment.
Economie
La BADEA va mobiliser 10 milliards FCFA au profit des PME togolaises

Un homme demanda au prophète ﷺ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.
Au Togo, les petites et moyennes entreprises (PME) vont bénéficier d’un appui supplémentaire de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour soutenir leur développement. Le gouvernement a en effet conclu jeudi 3 octobre, une convention d’une valeur de 10 milliards de FCFA avec la Banque de développement, en marge de la rencontre internationale Africa SME Champions Forum de Lomé, destinée au soutien aux PME.
La signature de cet accord a été effectuée par le ministre de l’Économie et des Finances, Sani Yaya, et le Directeur général de la Banque, Sidi Ould Tah.
Cette importante facilité, s’accompagne également d’un second financement de 200 millions de FCFA, « destiné à l‘assistance technique des PME », selon les précisions du ministre de l’économie.
« J’invite les PME à se mobiliser pour en bénéficier. », a exhorté la cheffe du gouvernement, Victoire Tomegah-Dogbe, présente lors de la signature.
En sus de cette première entente, il a été signé une seconde convention avec l’AGF pour renforcer les garanties des PME. Les deux institutions financières vont conforter le mécanisme de garantie aux PME à travers des lignes et un intéressementau capital, a-t-on indiqué.
Au Togo, ces accords s’annoncent quelques mois après que la BADEA, active dans plusieurs sur plusieurs projets de développement, bien que plus timide que d’autres acteurs, a annoncé son ambition de renforcer son portefeuille dans le pays.
Economie
Le Burkina pose une condition pour la reprise des vols d’Air France

Un homme demanda au prophète ﷺ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.
La compagnie aérienne française a suspendu ses vols au Burkina Faso, début août 2023, à la suite des évènements survenus au Niger.
Le gouvernement va examiner la requête d’Air France, désirant reprendre ses vols au Burkina Faso, a rapporté, jeudi l’Agence d’information du Burkina (AIB).
L’AIB qui cite des « sources de premières mains » a ajouté que cette reprise est conditionnée.
Les autorités de la transition ont exigé, toujours selon l’Agence, que « le Quai d’Orsay reconsidère d’abord le classement total en rouge du pays ».
C’est ce classement par le ministère français des Affaires étrangères qui avait prévalu à la suspension des vols le 7 août 2023, quelques jours après le coup d’état au Niger qui a renversé Mohamed Bazoun.
La compagnie aérienne française avait ensuite annoncé la reprise de ses vols pour le 12 août 2023, mais l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) lui a opposé un refus catégorique pour le motif qu’elle devrait d’abord obtenir une approbation de son nouveau programme de vols. Depuis, Air France a multiplié les prorogations de sa suspension.
Toujours selon les informations de l’AIB, l’ANAC a soumis en début octobre au ministère en charge des Transports, une requête de Air France désirant reprendre ses vols au Burkina Faso.
Le gouvernement a donc imposé le retrait du pays de la « zone rouge » avant d’y répondre favorablement.
Depuis la prise du pouvoir, en septembre 2022, par le capitaine Traoré, huit mois après le coup d’État du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba contre Roch Marc Christian Kaboré, les relations entre la France et le Burkina se sont considérablement détériorées.
Economie
Le pétrole baisse encore après les stocks américains, inquiétudes sur la demande

“La grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heureux.” “L’homme est né pour l’action, comme le feu tend en haut et la pierre en bas.
Les cours du pétrole poursuivent leur baisse jeudi, après leur chute de la veille en raison des craintes liées à la demande et de l’augmentation considérable des stocks d’essence aux Etats-Unis.
Vers 09H05 GMT (11H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 1,14% à 84,83 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison en novembre, baissait de 1,16% à 83,24 dollars.
La baisse des cours est en partie due à « la faiblesse des données » hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur la demande d’essence aux États-Unis publiées mercredi, affirme Stephen Innes, analyste pour SPI AM.
Le rapport de l’EIA a fait ressortir le plus faible volume de livraisons d’essence aux États-Unis depuis 25 ans pour cette période de l’année. Les stocks d’essence ont progressé de 6,5 millions de barils durant la semaine achevée le 29 septembre.
« L’accumulation des stocks d’essence s’est répercutée sur les marchés du brut, dans un contexte d’inquiétude quant à une éventuelle récession en 2024 due à la hausse des taux d’intérêt« , explique M. Innes.
« Les craintes concernant la demande (…) l’emportent soudainement sur le déficit de l’offre« , qui a dominé pourtant le sentiment du marché pendant plusieurs semaines, souligne Neil Wilson, analyste de Finalto.
« Actuellement, la morosité économique est au coeur des préoccupations et constitue le principal moteur des prix« , confirme Tamas Varga, de chez PVM Energy.
La hausse des cours « amorcée au début du mois de juillet s’est brusquement interrompue la semaine dernière, même si l’Arabie saoudite et la Russie ne montrent aucun signe d’intention de revenir sur leur politique de production« , note l’analyste.
L’Arabie saoudite comme la Russie ont en effet confirmé mercredi la poursuite de leurs baisses de production et d’exportations jusqu’à la fin de l’année, Moscou précisant toutefois qu’une analyse serait menée en novembre pour déterminer s’il convient de diminuer ou d’augmenter sa coupe.
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