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Economie

Arabie Saoudite-Pétrole : 4% d’Aramco transférés au fonds souverain saoudien

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Le géant pétrolier saoudien Aramco a « transféré » 4% de ses actions au Fonds d’investissement public (PIF), le fonds souverain de la riche monarchie du Golfe qui cherche à diversifier son économie, a annoncé dimanche l’agence de presse officielle SPA.

Ces actions représentent 80 milliards de dollars (70 milliards d’euros) et l’opération vise à « soutenir la restructuration de l’économie nationale » saoudienne, conformément à la Vision 2030, a ajouté SPA.

Ce programme de réforme porté par le prince héritier Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du pays, vise à diversifier l’économie du pays très dépendante de l’industrie du pétrole, le PIF investissant dans divers secteurs au niveau national et mondial.

L’Etat reste toutefois actionnaire majoritaire d‘Aramco à 94%, et le PIF étant par ailleurs un organisme public dirigé par le prince héritier lui-même, a précisé SPA.

« Le royaume continue ses initiatives pour poursuivre le processus de réformes économiques et financières qu’il a entrepris et mettre en oeuvre des plans de transformation économique », a déclaré le prince Mohammed, cité par SPA.

Première exportatrice de pétrole brut au monde, Aramco, entreprise jadis totalement étatique, avait été introduite en grande pompe en Bourse à Ryad en décembre 2019. L’opération a rapporté 29,4 milliards de dollars (environ 26 milliards d’euros) au royaume.

A la clôture de la Bourse dimanche à Ryad, l’action d’Aramco a terminé en baisse de 0,67% , les experts estimant toutefois que le transfert des parts renforcerait le fonds souverain.

Le transfert de 4% de ses actions s’inscrit en effet dans le cadre d’un plan du PIF de porter ses actifs sous gestion à environ 1.000 milliards de dollars d’ici à la fin de 2025, a ajouté SPA.

Cette opération pourrait « donnait au fonds une certaine flexibilité s’il veut lancer des actions sur le marché local ou international », estime Mazen al-Soudairi, responsable de la recherche chez Al Rajhi Capital, une banque saoudienne.

Ibrahim al-Ghitani, responsable des études sur l’énergie au centre de réflexion Future for Advanced Research and Studies, y voit même une « étape préparatoire » en vue d’une vente internationale de parts.

Le plan de diversification de l’économie est financé en grande partie par les revenus générés par les exportations de pétrole brut.

L’opération de dimanche intervient au moment où les cours du pétrole s’enflamment sur les marchés mondiaux sur fond de craintes d’une invasion de l’Ukraine par la Russie.

Aramco a été cotée à la Bourse saoudienne à la suite du plus important premier appel public à l’épargne au monde, générant 29,4 milliards de dollars pour 1,7% de ses actions.

Le mastodonte de l’or noir avait annoncé un bénéfice net en hausse de 158% au troisième trimestre 2021, notamment grâce au rebond des cours du pétrole et de la demande, atteignant 30,4 milliards de dollars contre 11,8 milliards de dollars au troisième trimestre 2020.

Vache à lait du royaume, Aramco avait annoncé avoir versé 18,8 milliards de dollars de dividendes à ses actionnaires au deuxième trimestre, près de deux ans après son introduction en Bourse à Ryad.

Saudi Aramco avait levé en juin 2021 six milliards de dollars grâce à l’émission d’obligations islamiques libellées en dollars, afin d’assurer le versement de ces importants dividendes promis à ses actionnaires lors de l’introduction en Bourse.

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Economie

La BADEA va mobiliser 10 milliards FCFA au profit des PME togolaises

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Un homme demanda au prophète ﷺ‬ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.

Au Togo, les petites et moyennes entreprises (PME) vont bénéficier d’un appui supplémentaire de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour soutenir leur développement.  Le gouvernement a en effet conclu jeudi 3 octobre, une convention d’une valeur de 10 milliards de FCFA avec la Banque de développement, en marge de la rencontre internationale Africa SME Champions Forum de Lomé, destinée au soutien aux PME. 

La signature de cet accord a été effectuée par le ministre de l’Économie et des Finances, Sani Yaya, et le Directeur général de la Banque, Sidi Ould Tah.

Cette importante facilité, s’accompagne également d’un second financement de 200 millions de FCFA, « destiné à l‘assistance technique des PME », selon les précisions du ministre de l’économie. 

« J’invite les PME à se mobiliser pour en bénéficier. », a exhorté la cheffe du gouvernement, Victoire Tomegah-Dogbe, présente lors de la signature. 

En sus de cette première entente, il a été signé une seconde convention avec l’AGF pour renforcer les garanties des PME. Les deux institutions financières vont conforter le mécanisme de garantie aux PME à travers des lignes et un intéressementau capital, a-t-on indiqué. 

Au Togo, ces accords s’annoncent quelques mois après que la BADEA, active dans plusieurs sur plusieurs projets de développement, bien que plus timide que d’autres acteurs, a annoncé son ambition de renforcer son portefeuille dans le pays.

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Economie

Le Burkina pose une condition pour la reprise des vols d’Air France

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 Un homme demanda au prophète ﷺ‬ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.

La compagnie aérienne française a suspendu ses vols au Burkina Faso, début août 2023, à la suite des évènements survenus au Niger.

Le gouvernement va examiner la requête d’Air France, désirant reprendre ses vols au Burkina Faso, a rapporté, jeudi l’Agence d’information du Burkina (AIB).

L’AIB qui cite des « sources de premières mains » a ajouté que cette reprise est conditionnée.

Les autorités de la transition ont exigé, toujours selon l’Agence, que « le Quai d’Orsay reconsidère d’abord le classement total en rouge du pays ».

C’est ce classement par le ministère français des Affaires étrangères qui avait prévalu à la suspension des vols le 7 août 2023, quelques jours après le coup d’état au Niger qui a renversé Mohamed Bazoun.

La compagnie aérienne française avait ensuite annoncé la reprise de ses vols pour le 12 août 2023, mais l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) lui a opposé un refus catégorique pour le motif qu’elle devrait d’abord obtenir une approbation de son nouveau programme de vols. Depuis, Air France a multiplié les prorogations de sa suspension.

Toujours selon les informations de l’AIB, l’ANAC a soumis en début octobre au ministère en charge des Transports, une requête de Air France désirant reprendre ses vols au Burkina Faso.

Le gouvernement a donc imposé le retrait du pays de la « zone rouge » avant d’y répondre favorablement.

Depuis la prise du pouvoir, en septembre 2022, par le capitaine Traoré, huit mois après le coup d’État du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba contre Roch Marc Christian Kaboré, les relations entre la France et le Burkina se sont considérablement détériorées.

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Economie


Le pétrole baisse encore après les stocks américains, inquiétudes sur la demande

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“La grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heureux.” “L’homme est né pour l’action, comme le feu tend en haut et la pierre en bas.

Les cours du pétrole poursuivent leur baisse jeudi, après leur chute de la veille en raison des craintes liées à la demande et de l’augmentation considérable des stocks d’essence aux Etats-Unis.

Vers 09H05 GMT (11H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 1,14% à 84,83 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison en novembre, baissait de 1,16% à 83,24 dollars.

La baisse des cours est en partie due à « la faiblesse des données » hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur la demande d’essence aux États-Unis publiées mercredi, affirme Stephen Innes, analyste pour SPI AM.

Le rapport de l’EIA a fait ressortir le plus faible volume de livraisons d’essence aux États-Unis depuis 25 ans pour cette période de l’année. Les stocks d’essence ont progressé de 6,5 millions de barils durant la semaine achevée le 29 septembre.

« L’accumulation des stocks d’essence s’est répercutée sur les marchés du brut, dans un contexte d’inquiétude quant à une éventuelle récession en 2024 due à la hausse des taux d’intérêt« , explique M. Innes.

« Les craintes concernant la demande (…) l’emportent soudainement sur le déficit de l’offre« , qui a dominé pourtant le sentiment du marché pendant plusieurs semaines, souligne Neil Wilson, analyste de Finalto.

« Actuellement, la morosité économique est au coeur des préoccupations et constitue le principal moteur des prix« , confirme Tamas Varga, de chez PVM Energy.

La hausse des cours « amorcée au début du mois de juillet s’est brusquement interrompue la semaine dernière, même si l’Arabie saoudite et la Russie ne montrent aucun signe d’intention de revenir sur leur politique de production« , note l’analyste.

L’Arabie saoudite comme la Russie ont en effet confirmé mercredi la poursuite de leurs baisses de production et d’exportations jusqu’à la fin de l’année, Moscou précisant toutefois qu’une analyse serait menée en novembre pour déterminer s’il convient de diminuer ou d’augmenter sa coupe.

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