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Economie

Arabie Saoudite-Pétrole : Aramco lève 15,5 milliards de dollars pour l’utilisation de ses gazoducs

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Le major pétrolier saoudien Aramco a annoncé la signature d’un accord de 15,5 milliards de dollars avec un consortium mené par le gestionnaire d’actifs BlackRock pour lui permettre l’utilisation de son réseau de gazoducs.

En vertu de ce contrat, signé lundi, une coentreprise sera créée, Aramco Gas Pipelines Company, détenue à 51% par Aramco et 49% par le consortium mené par BlackRock. Aramco Gas Pipelines louera les droits d’utilisation du réseau de gazoducs d’Aramco pour une période de 20 ans, a indiqué dans un communiqué le groupe saoudien précisant qu’il garderait «la pleine propriété et le contrôle» du réseau.

L’opération devrait rapporter 15,5 milliards de dollars (environ 13,73 milliards d’euros) à Aramco qui payera en retour à la coentreprise des droits d’utilisation sur le volume de brut transitant par le réseau. Il s’agit du deuxième contrat d’infrastructure majeur de l’année pour le géant pétrolier, après la signature en avril d’un contrat similaire sur l’utilisation de ses oléoducs avec un consortium dirigé par l’américain EIG Global Energy Partners pour 12,4 milliards de dollars.

Naguère chasse gardée de l’Etat saoudien, Aramco est devenu ces dernières années un fer de lance de la diversification de l’économie du royaume, ultra dépendante des hydrocarbures, les revenus pétroliers finançant une partie des mégaprojets chapeautés par le prince héritier Mohammed ben Salmane dans le cadre du plan «Vision 2030». «Le gaz étant appelé à jouer un rôle clé dans la transition mondiale vers un avenir énergétique plus durable, nos partenaires bénéficieront d’une transaction liée à un actif d’infrastructure gazière de classe mondiale», a déclaré le président et PDG d’Aramco Amin Nasser dans un communiqué.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Economie

Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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