Economie
BAD-ECONOMIE VERTE : Comment équiper les institutions financières et les PME de bénéficier des investissements climatiques

Le Département du changement climatique et de la croissance verte de la Banque africaine de développement, en partenariat avec le cabinet de conseil sur le changement climatique Natural Eco Capital, a récemment organisé deux ateliers virtuels pour équiper les institutions financières et les petites et moyennes entreprises de bénéficier des investissements climatiques.
Des entreprises de six pays africains – Angola, Égypte, Maroc, Mozambique, Nigeria et Afrique du Sud – ont participé aux ateliers. Les sessions ont été données dans le cadre de l’Initiative d’investissement du secteur privé de la Banque pour les contributions déterminées au niveau national en Afrique, financée par le Fonds pour le secteur privé pour l’Afrique (FAPA).
Le premier atelier, qui s’est tenu du 6 au 7 octobre 2020, s’est concentré sur la formation pratique des PME et des institutions financières et sur la façon d’utiliser deux puissants outils de lutte contre le changement climatique développés par la Banque.
S’appuyant sur les travaux de l’Alliance financière africaine sur le changement climatique (AFAC (le privilège est externe)), le deuxième segment du 8 octobre a ciblé les institutions financières, leur rôle dans l’action climatique et les méthodes qu’elles peuvent utiliser pour intégrer le changement climatique dans leurs produits financiers.
Al Hamidou Dorsouma, directeur du climat et de la croissance verte à la Banque, a déclaré aux participants : « Apprendre à utiliser l’outil de comptabilité des GES et l’outil de dépistage des risques climatiques et d’opportunités renforcera votre capacité en tant que PME à mettre en œuvre l’action climatique et à attirer le financement climatique mondial, y compris le financement de la Banque par l’intermédiaire de vos institutions financières locales. »
L’Accord de Paris sur les changements climatiques oblige tous les pays à soumettre des contributions déterminées à l’échelle nationale comme leur engagement à maintenir le réchauffement climatique en dessous de deux degrés Celsius. Presque tous les pays africains ont dû déposer leurs NDC, qui coûteront environ 3 000 milliards de dollars d’ici 2030 à mettre en œuvre.
On s’attend à ce qu’au moins 75 % des investissements nécessaires au déploiement des exigences en matière de changement climatique proviennent du secteur privé dans plusieurs industries clés. Toutefois, la participation du secteur privé aux initiatives de lutte contre le changement climatique en Afrique reste faible et doit être renforcée pour bénéficier des nombreuses possibilités d’investissements verts sur le continent.
Pour attirer le financement du climat dans les investissements privés, la Banque a mis au point quatre outils pour soutenir les PME et les institutions financières : un dépistage des risques climatiques et une trousse d’opportunités pour les PME ; un outil comptable en matière de gaz à effet de serre (GES) pour les PME ; lignes directrices d’intégration des changements climatiques pour les lignes de crédit (CLD) ; et un outil de suivi des emplois verts. Les quatre outils ont été lancés cette année.
SOURCE
Banque Africaine de développement
Economie
La BADEA va mobiliser 10 milliards FCFA au profit des PME togolaises

Un homme demanda au prophète ﷺ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.
Au Togo, les petites et moyennes entreprises (PME) vont bénéficier d’un appui supplémentaire de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour soutenir leur développement. Le gouvernement a en effet conclu jeudi 3 octobre, une convention d’une valeur de 10 milliards de FCFA avec la Banque de développement, en marge de la rencontre internationale Africa SME Champions Forum de Lomé, destinée au soutien aux PME.
La signature de cet accord a été effectuée par le ministre de l’Économie et des Finances, Sani Yaya, et le Directeur général de la Banque, Sidi Ould Tah.
Cette importante facilité, s’accompagne également d’un second financement de 200 millions de FCFA, « destiné à l‘assistance technique des PME », selon les précisions du ministre de l’économie.
« J’invite les PME à se mobiliser pour en bénéficier. », a exhorté la cheffe du gouvernement, Victoire Tomegah-Dogbe, présente lors de la signature.
En sus de cette première entente, il a été signé une seconde convention avec l’AGF pour renforcer les garanties des PME. Les deux institutions financières vont conforter le mécanisme de garantie aux PME à travers des lignes et un intéressementau capital, a-t-on indiqué.
Au Togo, ces accords s’annoncent quelques mois après que la BADEA, active dans plusieurs sur plusieurs projets de développement, bien que plus timide que d’autres acteurs, a annoncé son ambition de renforcer son portefeuille dans le pays.
Economie
Le Burkina pose une condition pour la reprise des vols d’Air France

Un homme demanda au prophète ﷺ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.
La compagnie aérienne française a suspendu ses vols au Burkina Faso, début août 2023, à la suite des évènements survenus au Niger.
Le gouvernement va examiner la requête d’Air France, désirant reprendre ses vols au Burkina Faso, a rapporté, jeudi l’Agence d’information du Burkina (AIB).
L’AIB qui cite des « sources de premières mains » a ajouté que cette reprise est conditionnée.
Les autorités de la transition ont exigé, toujours selon l’Agence, que « le Quai d’Orsay reconsidère d’abord le classement total en rouge du pays ».
C’est ce classement par le ministère français des Affaires étrangères qui avait prévalu à la suspension des vols le 7 août 2023, quelques jours après le coup d’état au Niger qui a renversé Mohamed Bazoun.
La compagnie aérienne française avait ensuite annoncé la reprise de ses vols pour le 12 août 2023, mais l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) lui a opposé un refus catégorique pour le motif qu’elle devrait d’abord obtenir une approbation de son nouveau programme de vols. Depuis, Air France a multiplié les prorogations de sa suspension.
Toujours selon les informations de l’AIB, l’ANAC a soumis en début octobre au ministère en charge des Transports, une requête de Air France désirant reprendre ses vols au Burkina Faso.
Le gouvernement a donc imposé le retrait du pays de la « zone rouge » avant d’y répondre favorablement.
Depuis la prise du pouvoir, en septembre 2022, par le capitaine Traoré, huit mois après le coup d’État du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba contre Roch Marc Christian Kaboré, les relations entre la France et le Burkina se sont considérablement détériorées.
Economie
Le pétrole baisse encore après les stocks américains, inquiétudes sur la demande

“La grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heureux.” “L’homme est né pour l’action, comme le feu tend en haut et la pierre en bas.
Les cours du pétrole poursuivent leur baisse jeudi, après leur chute de la veille en raison des craintes liées à la demande et de l’augmentation considérable des stocks d’essence aux Etats-Unis.
Vers 09H05 GMT (11H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 1,14% à 84,83 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison en novembre, baissait de 1,16% à 83,24 dollars.
La baisse des cours est en partie due à « la faiblesse des données » hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur la demande d’essence aux États-Unis publiées mercredi, affirme Stephen Innes, analyste pour SPI AM.
Le rapport de l’EIA a fait ressortir le plus faible volume de livraisons d’essence aux États-Unis depuis 25 ans pour cette période de l’année. Les stocks d’essence ont progressé de 6,5 millions de barils durant la semaine achevée le 29 septembre.
« L’accumulation des stocks d’essence s’est répercutée sur les marchés du brut, dans un contexte d’inquiétude quant à une éventuelle récession en 2024 due à la hausse des taux d’intérêt« , explique M. Innes.
« Les craintes concernant la demande (…) l’emportent soudainement sur le déficit de l’offre« , qui a dominé pourtant le sentiment du marché pendant plusieurs semaines, souligne Neil Wilson, analyste de Finalto.
« Actuellement, la morosité économique est au coeur des préoccupations et constitue le principal moteur des prix« , confirme Tamas Varga, de chez PVM Energy.
La hausse des cours « amorcée au début du mois de juillet s’est brusquement interrompue la semaine dernière, même si l’Arabie saoudite et la Russie ne montrent aucun signe d’intention de revenir sur leur politique de production« , note l’analyste.
L’Arabie saoudite comme la Russie ont en effet confirmé mercredi la poursuite de leurs baisses de production et d’exportations jusqu’à la fin de l’année, Moscou précisant toutefois qu’une analyse serait menée en novembre pour déterminer s’il convient de diminuer ou d’augmenter sa coupe.
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