Connect with us
pub

Economie

Burundi : la BAD et le gouvernement signent deux accords de dons de 21 millions de dollars pour le développement durable de l’agriculture et de l’élevage

Published

on

La Banque africaine de développement et le gouvernement du Burundi ont signé, deux accords de dons d’un montant total de 21 millions de dollars pour l’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage. Les ressources proviennent du Fonds africain de développement et de la Facilité d’appui à la transition.

Le don du Fonds africain de développement, d’un montant de treize millions de dollars, et celui de la Facilité d’appui à la transition de huit millions de dollars sont destinés à financer le Projet d’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage au Burundi (PADCAE-B). L’objectif général du projet est de contribuer de façon durable à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à l’augmentation des revenus des populations du Burundi, en particulier des provinces de Kirundo, Muyinga et Ngozi.

Les accords ont été paraphés par le ministre burundais des Finances, du Budget et de la Planification économique, Domitien Ndihokubwayo, et par le responsable-pays de la Banque africaine de développement au Burundi, Daniel Ndoye.

Le ministre Domitien Ndihokubwayo a déclaré que ce projet est particulièrement important pour le Burundi et vient à point nommé. Il s’inscrit en effet, en droite ligne avec les priorités définies par le gouvernement qui place l’agriculture et l’élevage au centre du développement du pays.

En contribuant à un accroissement et à une diversification de la production agricole, le projet va permettre de stimuler la croissance économique et améliorer le bien-être des populations au Burundi, a déclaré Domitien Ndihokubwayo qui a salué le soutien de la Banque africaine de développement à son pays.

Daniel Ndoye s’est réjoui de la bonne collaboration qui a prévalu, pour conclure ces accords, entre le Burundi et la Banque africaine de développement affirmant que ce projet s’aligne au Document de politique agricole du gouvernement récemment adopté et qui a largement inspiré la préparation du PADCAE-B. « Le projet contribuera ainsi à l’accroissement de la productivité et la promotion des chaînes de valeur à travers la mise en œuvre de pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement associées à l’introduction des nouvelles technologies agricoles, conformément aux priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 », et à son Document de stratégie-pays (DSP 2019-2023) pour le Burundi », a déclaré Daniel Ndoye.  

Wambui Gichuri, vice-président par intérim de la Banque africaine de développement, en charge de l’agriculture et du développement humain et social a salué la signature de ces accords de dons et a indiqué que le projet participerait au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, encore plus pressant dans le contexte des politiques de relance économique et social pour pallier les effets de la pandémie de Covid-19.

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

La présidente du parlement sud-africain prend un congé spécial à la suite d’une enquête sur la corruption

Published

on

La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré jeudi qu’elle prendrait un congé spécial à la suite d’une enquête sur des allégations de corruption à l’époque où elle était ministre de la défense.

Des enquêteurs ont perquisitionné le domicile de Mme Mapisa-Nqakula mardi dans le cadre de l’enquête sur la corruption, mais ils n’ont pas fourni d’autres détails sur l’enquête ou les allégations de corruption.

Mme Mapisa-Nqakula, qui a été ministre de la défense de 2012 à 2021, a nié avoir commis des actes répréhensibles.

« Compte tenu de la gravité des allégations et des spéculations médiatiques qui en découlent, j’ai décidé de prendre un congé spécial de mon poste de présidente de l’Assemblée nationale, avec effet immédiat », a déclaré Mme Mapisa-Nqakula dans un communiqué.

Elle a ajouté qu’il n’y avait pas eu de notification formelle d’un mandat d’arrêt ou de communication concernant son arrestation imminente, après que les médias locaux aient rapporté qu’elle devait se rendre à la police vendredi.

« Mes avocats ont toutefois informé de manière proactive l’Autorité nationale des poursuites de ma volonté d’obtempérer et de coopérer si le besoin s’en faisait sentir », a-t-elle déclaré.

La chaîne publique sud-africaine SABC a rapporté que Mme Mapisa-Nqakula est soupçonnée d’avoir reçu des millions de rands en espèces à titre de pots-de-vin de la part d’un ancien entrepreneur militaire lorsqu’elle était ministre de la défense.

Continue Reading

Economie

Gaz naturel : Exxon est en avance sur le calendrier pour doubler son portefeuille de GNL, selon un dirigeant

Published

on

Exxon Mobil est en avance sur son plan visant à doubler la taille de son portefeuille de gaz naturel liquéfié (GNL) pour atteindre 40 millions de tonnes par an (mtpa) d’ici 2030 et se concentrera sur la vente de son propre gaz plutôt que sur le commerce de celui de tiers, a déclaré jeudi le responsable GNL de la société.

Exxon réorganise sa stratégie de négoce de GNL dans le contexte d’une production croissante de ce combustible et dans le cadre d’une réorganisation plus large de l’entreprise qui a débuté en 2022.

La major pétrolière est relativement peu présente sur le marché du GNL par rapport à TotalEnergies et Shell PLC. Shell est l’un des leaders du secteur et a réalisé 2,4 milliards de dollars grâce au négoce de GNL au quatrième trimestre 2023.

Contrairement à Shell et Total, Exxon prévoit de commercialiser principalement son propre gaz, a déclaré Peter Clarke, vice-président principal d’Exxon pour le GNL mondial.

« Notre portefeuille ne ressemblera jamais à celui de Shell, ni à celui de Total, nous ciblons différents aspects de la chaîne de valeur », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Reuters.

Exxon a déclaré en 2020 qu’il prévoyait de doubler son portefeuille de GNL pour atteindre 40 millions de tonnes par an d’ici dix ans, contre 20 millions de tonnes par an. Sa production actuelle est à peine inférieure à 30 millions de tonnes par an, a-t-il ajouté.

« Nous sommes en bonne voie pour atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé en 2020 », a déclaré M. Clarke. « Et nous sommes légèrement en avance sur cet objectif.

Alors qu’Exxon pourrait élargir son portefeuille commercial en achetant et en commercialisant du GNL auprès de tiers, M. Clarke a déclaré qu’il considérait que les marges dans ce domaine étaient faibles par rapport aux bénéfices qu’il pouvait réaliser sur son propre gaz naturel.

Pour Exxon, il est plus intéressant de produire, de liquéfier et de vendre du gaz. Les contrats à long terme représentent toujours environ 80 % du commerce mondial de GNL, a-t-il ajouté.

« Le principal élément du GNL est évidemment la commercialisation du GNL lui-même », a déclaré M. Clarke. « Nous voulons avoir le meilleur portefeuille de GNL au monde en termes de solidité financière et de rendement financier. Je dirais que nous sommes en bonne voie pour y parvenir.

Les volumes d’Exxon augmenteront grâce au projet Golden Pass LNG, dans lequel Exxon détient une participation de 30 % avec QatarEnergies comme partenaire. Ce projet a une capacité d’exportation estimée à environ 18 millions de tonnes par an et produira son premier GNL en 2025.

La société a déclaré qu’elle comptait prendre une décision finale d’investissement pour son projet PNG Papua LNG en Papouasie-Nouvelle-Guinée cette année et commencer l’ingénierie et la conception d’un projet au Mozambique d’ici la fin de l’année.

M. Clarke a déclaré que ces projets aideraient Exxon à approvisionner ses clients en Asie, où la société voit le plus grand potentiel de croissance.

« Le marché est en pleine expansion. D’ici 2050, 75 % de la demande mondiale d’énergie proviendra de la région Asie-Pacifique, c’est pourquoi nous nous concentrons vraiment sur cette région.

Continue Reading

Economie

Le pétrole en pleine hésitation après la Fed

Published

on

Les prix du pétrole hésitaient jeudi, les investisseurs digérant la décision de la Fed, qui a maintenu ses taux directeurs mais a également indiqué son intention de procéder à plusieurs baisses dans l’année.

Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, abandonnait 0,09% à 85,87 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 0,16% à 81,14 dollars.

Les prix du pétrole ont d’abord rebondi avant l’ouverture des marchés européens, avant d’osciller entre gains et pertes, en raison des « signes indiquant que la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps« , expliquent les analystes d’Energi Danmark.

L’institution monétaire américaine, qui a, sans surprise, laissé ses taux directeurs inchangés dans une fourchette de 5,25% et 5,50% pour la cinquième fois consécutive, a surtout affirmé son intention de procéder à trois baisses de ses taux directeurs d’ici la fin de l’année.

« La décision sur les taux a été conforme aux attentes« , mais les espoirs de baisses de taux à venir « sont venus de la conférence de presse habituelle du président de la Fed après la fin de la réunion« , explique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

La perspective de baisses de taux à venir a dans un premier temps « stimulé l’appétit pour le risque et affaibli le dollar américain, ce qui a profité aux prix du pétrole brut« , explique Ole Hvalbye, de Seb.

Continue Reading

Tendance