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Economie

Commerce-Afrique de l’Est : hausse de 30% des échanges commerciaux

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Les travaux menés entre 2012 et  2020 sur la troisième phase du Projet d’aménagement de routes (Mugina-Mabanda-Nyanzalac au Burundi et Rubavu-Gisiza au Rwanda) et de facilitation de transport sur le corridor nord-sud ont stimulé les échanges commerciaux entre le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie, selon le rapport de la Banque africaine de développement publié le en décembre 2020.

Ce rapport portant sur l’état d’exécution et sur les résultats du projet estime que les valeurs des échanges commerciaux au sein de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) devraient atteindre 650 millions de dollars américains en 2020, contre 500 millions de dollars en 2011, ce qui représente une progression de 30%.

Le projet, financé par un don de 33,18 millions de dollars du Fonds africain de développement, avait pour objectif de faciliter le transport sur le corridor nord-sud du Burundi et dans tout l’espace de la Communauté d’Afrique de l’Est afin de contribuer à la croissance économique des pays membres de l’EAC à travers les échanges commerciaux. En progrès, selon le rapport de la Banque, « leur réalisation sera satisfaite avec l’aménagement de tout le linéaire de la route nationale 3 (RN 3). »

La mise en œuvre du projet a essentiellement porté sur l’aménagement et le revêtement en béton bitumineux de 45 kilomètres de route principale, et la réalisation d’infrastructures connexes comprenant 5,34 kilomètres de voiries en bicouche des centres de Mabanda et de Makamba et la rénovation de 25 kilomètres de pistes rurales. Le projet a permis la signalisation de 19 carrefours par des feux tricolores et la sensibilisation d’un millier de personnes au code de la route. Un marché hebdomadaire et un centre de santé ont été construits pour accompagner le projet routier.

Les travaux de la route principale ont été achevés et réceptionnés en janvier 2019. Les travaux connexes ont été réceptionnés provisoirement en mai 2018. Le volet sur la fourniture de biens aux groupements féminins a été exécuté en 2020.

Pour l’heure, les usagers de cette route internationale, notamment les transporteurs, tirent un meilleur profit. Le trafic journalier moyen à la frontière est chiffré à 1557 véhicules, contre 1 450 en 2011.

Dans la zone d’intervention du projet, l’indice d’accessibilité rurale s’est amélioré. En effet, le pourcentage de la population habitant à deux kilomètres de marche à pied d’une route carrossable est désormais de 69,2%, contre 59,7% signalés en 2011. Les taux d’accès au centre de santé, au marché et à l’eau potable à moins de 5 km sont respectivement passés de 69,3% en 2014 à 71,6% en 2018 ; de 77,5% en 2014 à 82,2% en 2018 ; et de 96,9% en 2014 à 99,2% en 2018.

Par ailleurs, le nombre de boutiques dans les centres urbains de Mabanda-Nyanza Lac et Mabanda-Mugina sont passés de 368 en 2014 à 485 en 2014. Le taux d’accès aux logements en brique cuites a atteint 15,1% en 2018 contre 11,4% en 2014.

Selon le rapport de la Banque africaine de développement, quelque 500 emplois temporaires ont été créés en 2015, dont 30% occupés par des femmes, ainsi que 4 000 emplois en 2016 avec le même ratio en faveur des femmes.




 

 




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Economie

Le pétrole Brent dépasse les 80 dollars

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Vers 14H20 GMT (15H20 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, monte de 4,50% à 80,38 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, augmente de 4,80% à 77,47 dollars. 

«Les États-Unis devraient annoncer prochainement de nouvelles sanctions contre la Russie», affirment les analystes de DNB, «y compris sur de nombreux pétroliers, ce qui perturbera davantage les exportations de brut russe».

Le marché a aussi assisté cette semaine à la «septième baisse hebdomadaire consécutive des stocks de pétrole brut aux États-Unis», ajoute l’analyste, ce qui tend à faire grimper les prix sur le marché. Ces dernières semaines les prix de l’or noir sont fortement remontés, et selon Bjarne Schieldrop de SEB, «la force actuelle du pétrole n’est peut-être pas qu’un simple feu de paille et pourrait durer».

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Economie

Irak: TotalEnergies va traiter de gros volumes de gaz pour réduire le torchage

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TotalEnergies lance vendredi la construction de sa première usine de traitement du gaz torché en Irak, qui doit permettre de réduire cette pratique polluante et d’améliorer l’approvisionnement en électricité dans le pays en proie à des coupures chroniques, a annoncé le groupe.

Baptisé ArtawiGas25, ce projet représentant un investissement d’environ 250 millions de dollars permettra d’utiliser « 50 millions de pieds cubes par jour (Mpc/j) de gaz », qui était précédemment torché sur le champ pétrolier de Ratawi, pour produire de l’électricité, a annoncé le groupe dans un communiqué.

Très présente en Irak, la pratique du torchage, source de rejets polluants dans l’atmosphère, consiste à brûler dans des cheminées l’excédent de gaz associé à l’extraction du pétrole.

Au lieu d’être brûlé dans les airs, le gaz sera traité puis injecté dans le réseau pour alimenter des centrales couvrant « la consommation d’environ 200 000 foyers de la région de Bassorah », indique le groupe pétro-gazier, qui a entamé il y a quelques années son virage vers l’électricité.

Ce chantier s’inscrit dans le méga-projet GGIP (Gas Growth Integrated Project), qui combine hydrocarbures et électricité, et dont le groupe TotalEnergies est opérateur (45%) au côté de ses partenaires Basra Oil Company (30%) et QatarEnergy (25%) pour un montant d’investissements d’environ 10 milliards de dollars.

Il comprend une importante usine de traitement de gaz d’une capacité de 300 Mpc/j qui permettra de récupérer le gaz torché sur trois champs pétroliers et de fournir du gaz à des centrales (1,5 GW de capacité) « afin d’améliorer l’approvisionnement en électricité » du pays, riche en pétrole mais confronté à des coupures de courant fréquentes.

Sans attendre le démarrage de cette usine principale prévue fin 2027, « le projet ArtawiGas25 permettra de réduire de façon significative le torchage de gaz sur le champ de Ratawi, dès la fin de l’année 2025 », souligne le groupe.

Le gouvernement de Mohamed Chia Al-Soudani a fait de la lutte contre le torchage une de ses priorités. En décembre, ses services s’engageaient à exploiter 80% de ce gaz brûlé d’ici fin 2025 et à éliminer totalement la pratique d’ici fin 2027.

Annoncé en 2021 et finalisé en avril 2023, au terme de négociations longues et tendues, le projet GGIP comprendra également une centrale solaire, un projet pour augmenter la production pétrolière et une usine de traitement d’eau de mer pour maintenir la pression des champs pétroliers.

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Economie

Royaume-Uni : Les réserves de gaz sont tombés « à des niveaux inquiétants »

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Les réserves de gaz du Royaume-Uni ont atteint des « niveaux préoccupants », alors que le pays fait face à des vagues de froid extrême et à des prix élevés sur les marchés du gaz, alerte vendredi Centrica, la société mère de British Gas, le principal fournisseur de gaz du pays.

Des stocks de gaz à des niveaux préoccupants
« Les conditions climatiques particulièrement froides au Royaume-Uni, associées à la cessation des livraisons russes via l’Ukraine depuis le 31 décembre, ont entraîné une diminution des niveaux de stockage de gaz à l’échelle du pays », indique Centrica dans un communiqué.

Le 9 janvier 2025, les réserves de gaz des sites britanniques étaient à moitié remplies, soit une baisse de 26 % par rapport à la même période l’année précédente. « Cela signifie que le Royaume-Uni dispose de moins d’une semaine de gaz en réserve », alerte le groupe.

En raison de l’arrivée précoce de l’hiver, les réserves de gaz étaient déjà moins abondantes que d’habitude en décembre, et la hausse des prix a rendu le réapprovisionnement des stocks plus difficile pendant la période des fêtes de Noël.

La situation est similaire dans l’Union européenne, où les réserves de gaz sont en moyenne de 68 %, bien inférieures aux 83 % observés l’année dernière à la même époque, selon la plateforme Agregated Gas Storage Inventory (AGSI). « La capacité totale de stockage de gaz du Royaume-Uni est environ 10 % inférieure à celle de la France, de l’Allemagne ou des Pays-Bas », souligne Centrica.

Le prix du gaz européen autour de 44 €/MWh
Le Royaume-Uni dépend largement des importations de gaz naturel liquéfié (GNL), notamment en provenance des États-Unis. « Le Royaume-Uni est en concurrence directe avec d’autres pays, y compris en Asie et en Europe, pour ces cargaisons », explique l’opérateur.

Cependant, le gouvernement assure vendredi que le Royaume-Uni n’est pas au bord de la panne. « Nous sommes confiants quant à notre capacité à fournir suffisamment de gaz et d’électricité pour répondre à la demande cet hiver, grâce à notre système énergétique diversifié et résilient », a indiqué un porte-parole de Downing Street.

Le prix du gaz européen avait dépassé la barre des 50 euros le mégawattheure le 31 janvier, un seuil qui n’avait pas été atteint depuis plus d’un an. Cette hausse a été causée en partie par la fin d’un accord de transit entre l’Ukraine et la Russie, ainsi que par les températures froides.

Depuis, les prix ont légèrement baissé et, vendredi à 13h15 GMT, le prix du gaz européen était en recul de près de 3 %, s’établissant autour de 44 euros le mégawattheure.

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