Connect with us
pub

Economie

Côte d’Ivoire : le prix bord champ du Kg de cajou fixé à 275 Fcfa

Published

on

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a procédé ce 21 février 2024 à l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation de la noix de cajou pour l’année 2024.

Le prix plancher obligatoire du Kg de noix brutes de cajou pour la campagne 2024 est fixé à 275 FCFA/Kg contre 315 FCFA/Kg en 2023, soit une baisse de 40 Fcfa. Le prix plancher obligatoire magasin intérieur est de 300 Fcfa/kg contre 340 FCFA/Kg l’année précédente.

Le ministre d’Etat a, ensuite, indiqué que le prix plancher obligatoire magasin usine est de 329 FCFA/Kg et le prix plancher obligatoire magasin portuaire de 359 FCFA/Kg. Quant au prix CAF de référence, il est de 1.105 USD/T de noix de cajou brutes avec un dollar US à 600 FCFA.

Les projections de production de noix brutes de cajou pour la compagne 2024 qui s’ouvre sont « bonnes », a assuré M. Adjoumani Kobenan, évoquant « 1.250.000 tonnes contre 1.225.935 tonnes en 2023, soit une hausse attendue de 5% par rapport à la production commercialisée en 2023 ».

Il en est de même pour le niveau de transformation attendu qui devrait passer à 320.000 tonnes contre 265.863 tonnes en 2023, soit une hausse prévisionnelle de 20%, a ajouté M. Adjoumani Kobenan, lors d’une conférence de presse.

Le pays a enregistré lors de la campagne 2023 une production nationale commercialisée de 1.225.935 tonnes contre 1.028.172 tonnes en 2022, soit une hausse de 19%.  Ses exportations touchent une cinquantaine de pays sur tous les continents.

Quant au prix bord champ pratiqué, il a oscillé entre 150 et 415 FCFA/Kg avec une moyenne de 319 FCFA/Kg et un revenu aux producteurs de 391 milliards Fcfa contre 363 milliards Fcfa en 2022, soit une augmentation de 8%, du fait de la hausse du volume commercialisé.

Au niveau de la commercialisation extérieure, ce sont 849.250 tonnes de noix de cajou qui ont été exportées au cours de l’année 2023 contre 719.900 tonnes en 2022, dont 81% de ce volume en direction du Vietnam et 18% vers l’Inde.

Concernant la transformation, ce sont 28 unités actives qui ont transformé 265.863 tonnes de noix brutes de cajou représentant 22% de la production nationale, contre 224.036 tonnes en 2022 et 136.854 tonnes en 2021 (14%).

La transformation locale enregistre ainsi une hausse de 94% de 2021 à 2023. Pour le ministre d’Etat, cette « bonne tendance devrait se maintenir, au vu des perspectives de démarrage des activités de plusieurs unités, au cours de cette année 2024 ».

Selon M. Adjoumani Kouassi Kobenan, ces performances sont le résultat de la mise en œuvre, par le Conseil du Coton et de l’Anacarde, l’organe de régulation, des mesures spécifiques de soutien aux transformateurs de cajou décidées par le gouvernement ivoirien.

Les performances enregistrées au niveau de la transformation ont permis d’exporter 50.200 tonnes d’amandes contre 3. 807 tonnes en 2022, soit une croissance de 36%. Ce qui fait de la Côte d’Ivoire le 2ème fournisseur mondial d’amandes de cajou après le Vietnam, en plus d’être le 3ème pays transformateur mondial de noix de cajou.

« Cependant, il faut noter que la campagne 2024 va se dérouler dans un contexte international marqué par la persistance de la crise russo-ukrainienne, dont les effets sont aujourd’hui aggravés par le conflit entre Israël et le Hamas », a prévenu le ministre d’Etat.

Ces événements, dira-t-il, induisent « des risques de graves perturbations sur les transactions commerciales en général et sur la commercialisation des produits de l’anacarde en particulier ». Toutefois, l’Etat s’attellera à sauvegarder l’intérêt des opérateurs et des producteurs ainsi que des transformateurs.

La campagne 2023 de commercialisation des noix de cajou avait démarré avec un prix minimum de 315 FCFA/Kg bord champ fixé par le gouvernement ivoirien sur la base d’un prix CAF de référence de 1 145 USD/T et d’un dollar à 600 FCFA.

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

L’or atteint des sommets, tandis que le dollar faiblit après de nouvelles frappes israéliennes sur Gaza

Published

on

Propulsé par l’escalade des tensions entre Israël et le Hamas, ainsi que par les incertitudes géopolitiques et économiques mondiales, l’or continue d’atteindre des records, enregistrant mardi un nouveau plus haut. Il a atteint un sommet historique de 3 038,33 dollars l’once, dépassant son précédent record établi vendredi dernier. À 19h00 GMT, il s’échangeait à 3 035,66 dollars.

Israël a annoncé mardi son intention de poursuivre ses frappes sur Gaza dans les jours à venir, après des bombardements intensifs ayant fait plus de 400 victimes palestiniennes, selon le Hamas, et suscité de vives condamnations internationales.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a précisé que ces frappes étaient une réponse au refus du Hamas de modifier l’accord de cessez-le-feu et de libérer les otages restants. « Le pétrole et l’or ont tous deux bondi en réaction à ces déclarations », ont noté les analystes de Monex USA.

En revanche, le dollar suit une trajectoire opposée à celle de l’or. La devise américaine continue de perdre du terrain, chutant de 0,19 % face à l’euro, à 1,0943 dollar, après avoir atteint un plus bas depuis octobre, à 1,0955 dollar. Elle recule également de 0,09 % face à la livre, à 1,3003 dollar, enregistrant ses plus bas niveaux depuis novembre.

Pour Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex, les investisseurs européens, qui étaient très actifs sur les actifs américains en 2024, « se débarrassent aujourd’hui de leurs actions et dollars américains » en réponse à l’incertitude créée par les décisions erratiques de l’administration Trump.

Cependant, « il n’y a pas que des mauvaises nouvelles aux États-Unis, il y a aussi des bonnes nouvelles en Europe », souligne M. Chandler, ce qui entraîne un effet de ciseaux. Les actifs européens sont notamment soutenus par le plan d’investissements massif du futur chancelier allemand Friedrich Merz, destiné à réarmer et moderniser le pays, qui a reçu mardi le feu vert des députés.

Continue Reading

Economie

Le pétrole recule face à l’impact des droits de douane sur la demande

Published

on

Les prix du pétrole, qui avaient démarré la séance en territoire positif, ont finalement reculé mardi, les préoccupations concernant la demande ayant pris le dessus sur les craintes géopolitiques.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a chuté de 0,72 %, se négociant à 70,56 dollars.

Son équivalent américain, le West Texas Intermediate pour livraison en avril, a perdu 1,01 %, à 66,90 dollars.

« Cette inversion de tendance est due à l’inquiétude persistante des investisseurs quant à l’impact des droits de douane, surtout à l’approche du 2 avril », explique Andy Lipow de Lipow Oil Associates à l’AFP.

« Le sentiment général du marché reflète une crainte de destruction de la demande, liée à la politique économique de Donald Trump, en particulier en ce qui concerne les droits de douane », ajoute Robert Yawger, de Mizuho USA.

Le président Donald Trump a annoncé début mars la mise en place, à partir du 2 avril, de droits de douane dits « réciproques », qui devront perdurer.

Ces taxes visent à appliquer des droits équivalents à ceux auxquels les produits américains sont soumis lorsqu’ils entrent dans d’autres pays.

Bien que les surtaxes et sanctions puissent soutenir les prix du pétrole à court terme, « lorsqu’elles freinent la croissance, elles ont aussi un impact négatif sur la demande de pétrole », comme l’avait expliqué Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.

Simultanément, les acteurs du marché ont suivi de près la conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

Les deux leaders se sont accordés mardi sur une trêve limitée aux infrastructures énergétiques. Cependant, leur échange, très attendu, ne s’est pas soldé par un progrès significatif vers un véritable cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.

Plus tôt dans la journée, les prix du pétrole avaient augmenté en raison des frappes israéliennes à Gaza et des tensions en mer Rouge, qui avaient soulevé des craintes concernant des perturbations de l’approvisionnement en pétrole et de nouvelles sanctions américaines contre l’Iran.

Israël a promis mardi de poursuivre son offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené les frappes les plus violentes depuis le début de la trêve en janvier. Ces attaques ont fait au moins 330 morts, principalement des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le marché redoute que le conflit « ne se propage » dans la région, ce qui impacterait l’approvisionnement en pétrole, souligne John Evans, analyste chez PVM Energy.

Les Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont quant à eux revendiqué mardi leur troisième attaque en 48 heures contre des navires de guerre américains, malgré les frappes américaines à leur encontre ce week-end.

Donald Trump a déclaré lundi sur sa plateforme Truth Social que l’Iran serait désormais « responsable » de « chaque coup de feu » des Houthis et en subirait « de terribles conséquences ».

Cependant, « la politique économique (de Donald Trump) et ses répercussions sur les prix dominent actuellement toutes les préoccupations relatives à l’offre », résume M. Yawger.

Continue Reading

Economie

Développement de l’irrigation au Sahel : Un forum régional prévu du 7 au 11 avril à Dakar

Published

on

Le Sénégal accueillera, du 7 au 11 avril, un Forum régional de haut niveau sur l’irrigation, visant à renforcer la résilience face aux changements climatiques dans le Sahel.

Les participants, y compris des ministres en charge de l’Agriculture, de l’Eau, de l’Assainissement, des Finances, ainsi que des partenaires au développement, des acteurs du secteur privé et de la société civile, se réuniront pour évaluer les réalisations et les défis liés aux investissements en irrigation, mis en œuvre par les gouvernements nationaux depuis 2013 pour renforcer la sécurité alimentaire dans le Sahel.

Organisé par la République du Sénégal et le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILLS), en partenariat avec la Banque mondiale, ce forum permettra de :

  • Faire le bilan de la décennie écoulée et évaluer les progrès réalisés dans les pays du Sahel ainsi qu’au niveau régional ;
  • Discuter de nouvelles stratégies pour des systèmes d’irrigation intelligents et résilients, prenant en compte les défis et les opportunités actuels, afin d’orienter les futurs investissements ;
  • Adopter une nouvelle Déclaration engageant les gouvernements des pays du Sahel et leurs partenaires autour d’objectifs concrets, afin de renforcer l’engagement politique et de mobiliser des investissements pour garantir des systèmes d’irrigation durables et innovants, tout en renforçant la sécurité alimentaire.
Continue Reading

Tendance