Connect with us
pub

Economie

Electricité-Sénégal : Baisse du prix du courant annoncée pour 2023

Published

on

 Le projet gas to power, avec la reconversion des centrales de la SENELEC pour les faire fonctionner à partir du gaz local devrait se traduire par une baisse des coûts de production et de l’électricité avec le début de l’exploitation pétrogazière au Sénégal en 2023, a annoncé, dimanche, à Dakar, la ministre du Pétrole et des Energies, Aïssatou Sophie Gladima. 

« Avec l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz, en 2023, les centrales de SENELEC’’, la société nationale d’électricité, ’’seront converties pour fonctionner au gaz local, et on aura une baisse des coûts de production, par conséquent du prix de l’électricité », a-t-elle déclaré devant les députés, à l’occasion de la plénière de l’Assemblée nationale consacrée au vote du budget de son département pour l’exercice 2021. 

Mme Aïssatou Sophie Gladima n’a pas donné plus de précision sur l’ampleur de cette baisse projetée, les tarifs de l’électricité étant « déterminés par la Commission de régulation du secteur de l’électricité (CRSE), en fonction des coûts de production du programme d’investissement validé par la CRSE, de l’inflation locale étrangère et du prix du combustible ». 

« En 2019, 125 milliards FCFA ont été transférés à la SENELEC, pour faire face aux impayés de 2017 et 2018, et pour l’année 2020, 73 milliards FCFA ont été mobilisés au profit de la SENELEC », a-t-elle signalé. Elle affirme que « la SENELEC n’a jamais fait l’objet d’autant d’attention de la part du ministère chargé des Finances, d’autant plus que, dans le cadre de l’application du Programme de résilience économique et sociale (PRES), 16,5 milliards de FCFA d’arriérés ont été épongés pour l’éclairage public dans le secteur de l’énergie ».  

S’agissant des performances de la société nationale d’électricité, la ministre du Pétrole et des Energies a indiqué que la SENELEC a « réalisé un bénéfice de 17 milliards de FCFA pour l’année 2020 », ajoutant qu’une « attention particulière sera continuellement accordée à cette société, conformément aux instructions du président de la République ».  Aïssatou Sophie Gladima est par ailleurs revenue sur « les difficultés liées à l’exécution de l’électrification rurale Kaolack-Gossas-Nioro-Fatick ».

Des contraintes liées à l’exécution dudit projet ont conduit au remboursement des partenaires techniques et financiers, en l’occurrence la KFW, d’un montant de 1.7 milliards de FCFA, a-t-elle précisé.  La ministre a par ailleurs signalé que des négociations avaient été entamées pour la mise à disposition d’une ligne de crédit, « afin de discuter d’un nouveau contrat avec un prestataire ».  Selon le rapport de la commission des finances et du contrôle budgétaire, le projet de budget est arrêté à 1 011. 122. 802. 941 FCFA en autorisations d’engagement et à 210. 363. 658. 201 FCFA en crédits de paiement. 

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

La BADEA va mobiliser 10 milliards FCFA au profit des PME togolaises

Published

on

Un homme demanda au prophète ﷺ‬ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.

Au Togo, les petites et moyennes entreprises (PME) vont bénéficier d’un appui supplémentaire de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour soutenir leur développement.  Le gouvernement a en effet conclu jeudi 3 octobre, une convention d’une valeur de 10 milliards de FCFA avec la Banque de développement, en marge de la rencontre internationale Africa SME Champions Forum de Lomé, destinée au soutien aux PME. 

La signature de cet accord a été effectuée par le ministre de l’Économie et des Finances, Sani Yaya, et le Directeur général de la Banque, Sidi Ould Tah.

Cette importante facilité, s’accompagne également d’un second financement de 200 millions de FCFA, « destiné à l‘assistance technique des PME », selon les précisions du ministre de l’économie. 

« J’invite les PME à se mobiliser pour en bénéficier. », a exhorté la cheffe du gouvernement, Victoire Tomegah-Dogbe, présente lors de la signature. 

En sus de cette première entente, il a été signé une seconde convention avec l’AGF pour renforcer les garanties des PME. Les deux institutions financières vont conforter le mécanisme de garantie aux PME à travers des lignes et un intéressementau capital, a-t-on indiqué. 

Au Togo, ces accords s’annoncent quelques mois après que la BADEA, active dans plusieurs sur plusieurs projets de développement, bien que plus timide que d’autres acteurs, a annoncé son ambition de renforcer son portefeuille dans le pays.

Continue Reading

Economie

Le Burkina pose une condition pour la reprise des vols d’Air France

Published

on

 Un homme demanda au prophète ﷺ‬ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.

La compagnie aérienne française a suspendu ses vols au Burkina Faso, début août 2023, à la suite des évènements survenus au Niger.

Le gouvernement va examiner la requête d’Air France, désirant reprendre ses vols au Burkina Faso, a rapporté, jeudi l’Agence d’information du Burkina (AIB).

L’AIB qui cite des « sources de premières mains » a ajouté que cette reprise est conditionnée.

Les autorités de la transition ont exigé, toujours selon l’Agence, que « le Quai d’Orsay reconsidère d’abord le classement total en rouge du pays ».

C’est ce classement par le ministère français des Affaires étrangères qui avait prévalu à la suspension des vols le 7 août 2023, quelques jours après le coup d’état au Niger qui a renversé Mohamed Bazoun.

La compagnie aérienne française avait ensuite annoncé la reprise de ses vols pour le 12 août 2023, mais l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) lui a opposé un refus catégorique pour le motif qu’elle devrait d’abord obtenir une approbation de son nouveau programme de vols. Depuis, Air France a multiplié les prorogations de sa suspension.

Toujours selon les informations de l’AIB, l’ANAC a soumis en début octobre au ministère en charge des Transports, une requête de Air France désirant reprendre ses vols au Burkina Faso.

Le gouvernement a donc imposé le retrait du pays de la « zone rouge » avant d’y répondre favorablement.

Depuis la prise du pouvoir, en septembre 2022, par le capitaine Traoré, huit mois après le coup d’État du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba contre Roch Marc Christian Kaboré, les relations entre la France et le Burkina se sont considérablement détériorées.

Continue Reading

Economie


Le pétrole baisse encore après les stocks américains, inquiétudes sur la demande

Published

on

“La grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heureux.” “L’homme est né pour l’action, comme le feu tend en haut et la pierre en bas.

Les cours du pétrole poursuivent leur baisse jeudi, après leur chute de la veille en raison des craintes liées à la demande et de l’augmentation considérable des stocks d’essence aux Etats-Unis.

Vers 09H05 GMT (11H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 1,14% à 84,83 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison en novembre, baissait de 1,16% à 83,24 dollars.

La baisse des cours est en partie due à « la faiblesse des données » hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur la demande d’essence aux États-Unis publiées mercredi, affirme Stephen Innes, analyste pour SPI AM.

Le rapport de l’EIA a fait ressortir le plus faible volume de livraisons d’essence aux États-Unis depuis 25 ans pour cette période de l’année. Les stocks d’essence ont progressé de 6,5 millions de barils durant la semaine achevée le 29 septembre.

« L’accumulation des stocks d’essence s’est répercutée sur les marchés du brut, dans un contexte d’inquiétude quant à une éventuelle récession en 2024 due à la hausse des taux d’intérêt« , explique M. Innes.

« Les craintes concernant la demande (…) l’emportent soudainement sur le déficit de l’offre« , qui a dominé pourtant le sentiment du marché pendant plusieurs semaines, souligne Neil Wilson, analyste de Finalto.

« Actuellement, la morosité économique est au coeur des préoccupations et constitue le principal moteur des prix« , confirme Tamas Varga, de chez PVM Energy.

La hausse des cours « amorcée au début du mois de juillet s’est brusquement interrompue la semaine dernière, même si l’Arabie saoudite et la Russie ne montrent aucun signe d’intention de revenir sur leur politique de production« , note l’analyste.

L’Arabie saoudite comme la Russie ont en effet confirmé mercredi la poursuite de leurs baisses de production et d’exportations jusqu’à la fin de l’année, Moscou précisant toutefois qu’une analyse serait menée en novembre pour déterminer s’il convient de diminuer ou d’augmenter sa coupe.

Continue Reading

Tendance