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Economie

Energie : l’efficacité énergétique au plus bas depuis 10 ans, selon l’AIE

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Les progrès dans l’efficacité énergétique vont atteindre leur plus bas niveau depuis dix ans cette année en raison de la crise du Covid-19, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié jeudi.

L’intensité énergétique, un indicateur qui rapporte l’activité économique mondiale à la consommation d’énergie, devrait en effet progresser de seulement 1% cette année, selon les projections de l’AIE. C’est le rythme le plus faible depuis 2010.

Pour l’AIE, la tendance actuelle est bien inférieure au niveau requis pour combattre le réchauffement climatique et la pollution de l’air. L’agence, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique, appelle à des mesures «urgentes» pour redresser la barre. Elle note que les plans de relance font la part belle au secteur du bâtiment et au soutien aux véhicules électriques, mais elle incite à explorer d’autres pistes comme les équipements électriques de nouvelle génération. Elle remarque aussi qu’il y a eu peu de moyens alloués à l’efficacité des véhicules thermiques.

Cette tendance s’explique par un ralentissement dans la construction de nouveaux bâtiments plus économes en énergie ou encore des achats de nouvelles voitures moins gourmandes en carburant. Les investissements dans l’efficacité énergétique devraient au total chuter de 9% cette année dans le monde. Des industries qui utilisent beaucoup d’énergie, comme la métallurgie ou la chimie, semblent aussi avoir été moins affectés par la crise que d’autres secteurs d’activité plus sobres.

L’AIE regrette aussi de très forts déséquilibres régionaux dans la prise en compte de cette priorité: l’Europe concentre à elle seule 86% des mesures de stimulus public destinées à l’efficacité.

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1 Comment

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  1. Commentateur n°1

    décembre 3, 2020 at 7:26

    Cela devrait augmenter, si l’on constate que le confinement a réduit drastiquement les consommations d’énergie tout en maintenant un certain niveau de production économique.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Economie

Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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