Economie
Etude approfondie sur l’écosystème des FinTech pour placer les technologies financières au cœur du développement des politiques et stratégies de l’Afrique
AFF, Deloitte et MSC unissent leurs forces pour construire un réseau multidimensionnel de l’écosystème des FinTech en Afrique francophone.
Aujourd’hui MicroSave Consulting (MSC), en partenariat avec la Fondation Mastercard, Deloitte et l’Africa Fintech Forum (AFF), ont annoncé qu’ils travaillaient au développement du premier réseau multidimensionnel de l’écosystème des FinTech en Afrique francophone.
Les technologies émergentes créent des opportunités d’emplois et offrent la possibilité de réduire les coûts de distribution de produits et services adaptés pour faire avancer l’inclusion financière. En créant des produits et des solutions technologiques, tels que l’argent mobile, le traitement des paiements en ligne, les prêts et les investissements, les FinTech comblent d’importantes lacunes qui existent dans les industries locales de services financiers. Sur l’ensemble du continent africain, les entreprises FinTech ont levé 320 millions de dollars de fonds depuis le début de l’année 2015. La croissance de l’écosystème a fait un bond de 60 % au cours des deux dernières années et le nombre de centres technologiques a doublé au cours des deux dernières années.
Selon la Banque mondiale, d’ici 2021, 62,5 % des économies africaines à croissance rapide se trouveront en Afrique francophone où la population jeune est importante. Stimulée par les FinTech, l’inclusion financière reste le principal domaine d’intervention des investisseurs en capital-risque spécialisés dans la technologie et le numérique au sein du continent, attirant 54,5 % du montant total des financements. Des FinTech dirigées ou cofondées par des femmes ont vu le jour, mais dans plusieurs pays, elles n’ont pas encore réussi à se faire une place dans le secteur. Le marché est mûr pour l’innovation, mais il faudra un effort collectif pour remédier aux lacunes actuelles : contraintes réglementaires, faiblesse des systèmes juridiques, manque de connaissances financières et numériques et absence d’antécédents de crédit.
C’est dans ce cadre que MicroSave Consulting (MSC), et ses partenaires Mastercard Foundation, Deloitte et l’Africa Fintech Forum (AFF), ont décidé de créer une cartographie de l’ensemble de l’écosystème des FinTech en Afrique francophone.
Africa Fintech Forum se fixe comme objectif de promouvoir la FinTech, l’insurtech, l’intelligence artificielle, le Big Data… et de positionner les technologies financières au cœur des politiques et stratégies de développement de l’Afrique. L’AFF veut démontrer que la FinTech est un puissant levier de développement économique et social et de gouvernance en Afrique. Les cabinets de conseils Deloitte et MSC croient en la puissance de l’écosystème pour créer des projets à impact, et souhaitent accompagner les acteurs clés dans cette démarche en mettant les technologies financières au cœur des politiques et stratégies de développement de l’Afrique.
Ensemble, ils ont lancé la cartographie de l’industrie FinTech de 24 pays d’Afrique francophone. L’ambition est de faire de cette première, pour toute l’industrie FinTech africaine, une étude collaborative et inclusive portée par la communauté FinTech en zone francophone.
Ainsi, MSC et ses partenaires souhaitent impliquer tous les acteurs locaux dans la cartographie de leur écosystème.
Cette cartographie sera accessible sur le Hub de la Finance Digitale, un site plus largement dédié à l’écosystème de la finance digitale qui fédère l’ensemble des informations francophones qui existent sur le secteur. Ce site Internet, www.lafinancedigitale.com, fournit des informations qui permettent de mieux connaître le paysage de cet écosystème en Afrique francophone y compris les incubateurs, mentors et investisseurs et tous les acteurs évoluant dans le secteur de l’inclusion financière et des solutions innovantes. Il donne aussi des outils pour accompagner le développement de projets et assurer un meilleur impact, permettant ainsi une meilleure inclusion financière.
En Afrique, la moitié des start-up créées au cours de la dernière décennie n’existent plus, selon une enquête réalisée par Weetracker et publiée dans le rapport « The Better Africa ». Cependant, si l’Afrique enregistre un taux d’échec de plus de 50 %, ces statistiques sont relativement faibles par rapport à celles des États-Unis avec un taux d’échec de 67 % sur deux ans, et l’Inde avec un taux d’échec de 90 % sur cinq ans. Si le jeu de démarrage porte sur la survie du plus fort, c’est aussi un jeu où la communauté est le pouvoir. Le site internet du Hub de la Finance Digitale propose, par ailleurs, une mine d’informations sur le secteur de la finance digitale, des études, des vidéos, des offres d’emplois, un calendrier des événements du secteur en Afrique. Il se singularise par des formations spéciales dispensées aux individus comme aux organisations.
Economie
Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

Le Messager d’Allah ﷺ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. »
Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.
Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.
Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.
Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.
Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.
Economie
Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire
Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.
Economie
Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire
Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.
Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin.
Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine.
Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années.
D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».
Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.
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