Connect with us
pub

Economie

Finance islamique: les actifs pourraient atteindre 3700 milliards de dollars d’ici 2024

Published

on

Les actifs de la finance islamique pourraient atteindre 3700 milliards $ d’ici 2024, apprend-on d’une estimation faite par la Société islamique de financement du développement et Refinitiv, la branche du groupe Reuters spécialisée dans les données.

Sur la période allant de 2012 à 2019, les actifs financiers islamiques ont bondi de 63,25%. Après les banques, les éléments qui comptent dans le secteur sont les obligations (titres d’emprunts) émises selon les règles islamiques.

Déjà à fin 2019, la valeur globale de ces actifs gouvernés par les lois économiques de la religion musulmane atteignait 2875 milliards $, dont 69% concentrés dans le cadre du secteur bancaire.

Sur la période allant de 2012 à 2019, les actifs financiers islamiques ont bondi de 63,25%. Après les banques, les éléments qui comptent dans le secteur sont les obligations (titres d’emprunts) émises selon les règles islamiques.

Elles absorbent 16% du total des actifs. Mais il existe une opportunité de croissance en matière de fonds d’investissement islamique. Ils ne pèsent que pour 5% de l’actif global de 140 milliards $. Le secteur du takaful (assurance islamique) est le petit dernier, avec une part de 3% pour seulement 51 milliards $ d’actifs.

A fin 2019, on retrouvait les activités de finance islamique dans une cinquantaine de pays particulièrement du Moyen-Orient et d’Afrique, où existe une régulation sur les produits financiers qui y sont conformes. Le secteur est de plus en plus couvert dans les médias. Près de 13 000 actualités parlant de finance islamique ont été recensées en 2019.

Ce développement peut être perçu comme une opportunité pour l’Afrique qui peine à canaliser suffisamment de ressources financières sur les marchés financiers occidentaux ou asiatiques. Selon la firme de conseil juridique White & Case, le continent noir est prédisposé à accueillir ce modèle de financement.

Parmi les défis de la finance islamique en Afrique, on retrouve de faibles niveaux d’inclusion bancaire, une faible sensibilisation du public, une épargne intérieure limitée et – jusqu’à récemment – une faible attention des gouvernements.

Mais les choses changent toujours, selon Moody’s. Dans des pays comme le Sénégal, le Maroc, le Soudan, le Nigeria, l’Egypte ou encore l’Afrique du Sud, une population fortement islamisée constitue une niche de croissance.

SOURCE AGENCE ECOFIN

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Sénégal : Auchan Pikine envoie ses employés au chômage technique suite au pillage du magasin

Published

on

Victime d’une attaque et d’un pillage le 15 mai dernier, Auchan/Pikine a pris la décision d’envoyer ses employés au chômage technique. A travers une note d’information .

 »Si nous avons résisté à la pandémie du Covid en 2020, survécu aux émeutes de mars 2021, nous avons encore été impactés dernièrement par la situation sociopolitique. En effet, le 15 mai dernier, le magasin d’Auchan/Pikine a été pillé; laissant nos collaborateurs d’Auchan/Pikine sans lieu, ni outil de travail. Au vu de la situation d’arrêt collectif et momentané de travail, la direction générale a décidé de les mettre en chômage technique, conformément aux dispositions de l’article L65 du Code du travail’’, lit-on dans la note d’information.
Selon la direction d’Auchan, cette mesure, qui s’applique à l’ensemble du personnel de la structure à Pikine (au nombre de 22 collaborateurs) sans aucune exception, prendra effet le 1er juin 2023 pour une durée de trois mois (juin, juillet, août), moyennant une indemnité mensuelle volontairement allouée et déterminée par l’entreprise.

Continue Reading

Economie

Etats-Unis: Dure bataille en vue au Congrès américain sur la dette

Published

on

« Comme un homme pense dans son coeur, tel il est. »Napoléon Hill

Le président Joe Biden et le chef républicain au Congrès Kevin McCarthy mettent les dernières touches ce dimanche à leur accord annoncé la veille et qui doit permettre aux Etats-Unis d’éviter un défaut de paiement cataclysmique.

«Je m’apprête à appeler Kevin McCarthy à 15 heures (20 heures en France) afin que tout soit carré et que les points soient bien sur les i», a déclaré le président américain de retour en début d’après-midi à la Maison Blanche. Et d’ajouter, à l’intention des journalistes: « Je crois qu’on est bons ».

Après des négociations marathon, le président Biden et le chef républicain ont annoncé samedi soir un accord de principe sur le relèvement du plafond de la dette américaine permettant d’éloigner la menace d’une banqueroute à partir du 5 juin. Mais l’accord doit recevoir l’aval d’un Congrès divisé et fait déjà l’objet d’une fronde d’élus progressistes et conservateurs certains parlant d’une «capitulation».

«Il ne satisfait peut-être pas tout le monde mais c’est un pas dans la bonne direction auquel personne ne s’attendait», s’est défendu dimanche le leader républicain sur la chaîne Fox News, se félicitant notamment d’une «nouvelle trajectoire» à la baisse donnée à la dépense publique. Il a prédit qu’une «majorité» d’élus républicains voteraient le texte.

La Chambre des représentants, où les républicains disposent d’une fragile majorité de 222 contre 213, votera mercredi. Viendra ensuite le Sénat, contrôlé de peu par les démocrates (51-49).

Le président Biden s’est félicité samedi soir de ce «compromis» qui est «une bonne nouvelle, parce qu’il évite ce qui aurait été un défaut (de paiement) catastrophique». Kevin McCarthy a lui estimé qu’il était «tout à fait digne du peuple américain».

Le texte de l’accord n’a pas encore été divulgué mais dans ses grandes lignes il relève pendant deux ans, donc jusqu’après l’élection présidentielle de 2024, le plafond d’endettement public des Etats-Unis. Celui-ci est actuellement fixé à 31.400 milliards de dollars. Les dépenses non liées à la défense resteront pratiquement inchangées l’année prochaine et n’augmenteront que nominalement en 2025.

Il prévoit par ailleurs une baisse de 10 milliards de dollars des fonds alloués aux services fiscaux pour se moderniser et renforcer les contrôles, ainsi que le recouvrement de fonds alloués à la lutte contre le Covid-19 et n’ayant pas encore été dépensés. Le compromis inclut aussi de nouvelles conditions imposées pour bénéficier de certaines aides sociales dont les coupons alimentaires.

Continue Reading

Economie

Sénégal-Transport: L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye opérationnel selon Abdoulaye Dièye

Published

on

“Pour la plupart des hommes, se corriger consiste à changer de défauts.” Voltaire

 L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis (ouest) est prêt à l’exploitation a déclaré le directeur général de l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), Abdoulaye Dièye, affirmant attendre l’autorisation de l’agence sénégalaise de l’aviation civile pour la mise en service.

‘’Nous avons constaté que les travaux sont presque terminés, cet aéroport international sera bientôt exploité dans de très bonnes conditions de sécurité’’, a assuré M. Dièye.

Fruit de la coopération sénégalo-tchèque, l’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye a coûté 23 milliards de francs CFA, selon les autorités sénégalaises.

Le président de la République, Macky Sall, a procédé à son inauguration, le 14 juillet 2022.

La société tchèque Transcon Electronic Systems est chargée des travaux de reconstruction de cet aéroport.

Ousmane Masseck Ndiaye, dont Macky Sall a donné le nom à cette infrastructure aéroportuaire, fut ministre, maire de Saint-Louis (nord) et président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, une ancienne institution consultative sénégalaise.

Il est décédé le 9 janvier 2013 à l’âge de 57 ans.

Continue Reading

Tendance