Economie
Fiscalité : L’impôt mondial pour les multinationales validé par le G20

Les dirigeants du G20 ont voté pour la mise en place d’une réforme fiscale qui vise les multinationales.
Réformer ou ne pas réformer ?
Faut-il ou ne faut-il pas réformer la fiscalisation des multinationales ? Au G20, les dirigeants de 136 pays ont sauté le pas. Réunis à Rome les 30 et 31 octobre, ils se sont accordés sur la mise en place d’une fiscalité internationale « plus stable et plus juste ». C’est Janet Yellen, secrétaire américaine au Trésor, qui a annoncé la nouvelle. La réforme compte deux piliers : le transfert des BEPS et une taxe minimum mondiale de 15 % pour les multinationales réalisant au moins 750 millions d’euros de chiffre d’affaires. Angela Merkel, chancelière allemande, a salué la validation de cette réforme, la qualifiant de « signal clair d’équité ». Emmanuel Macron a lui aussi réagi positivement à la nouvelle. À noter : la Déclaration de Rome des chefs d’État et de Gouvernement du G20 est disponible en ligne sur le site officiel de l’Élysée.
Une mise en place fastidieuse ?
L’objectif est que cette réforme soit mise en place dès 2023. Néanmoins, ce n’est pas encore fait. Pourquoi ? Car il faut notamment que chaque pays traduise l’accord mondial dans sa propre loi. Giuliano Noci, professeur de stratégie à l’école Polytechnique de Milan, rappelle aussi que l’accord doit être approuvé par les parlements nationaux. Or, dans certains pays, des aspects de cette réforme font grincer des dents. Aux États-Unis, par exemple, l’idée de taxer les multinationales où elles réalisent leurs profits et ce, sans prendre en compte l’emplacement de leur siège social, ne plaît pas vraiment au Congrès.
Une réforme jugée insuffisante
Avec une imposition minimale de 15 %, on estime qu’il y aura 150 milliards de dollars de recettes annuelles supplémentaires. Le chiffre est élevé. Pourtant, certains trouvent ces 15 % insuffisants, entre autres parce qu’ils sont inférieurs au taux moyen mondial (actuellement de 22 % contre 50 % en 1985). Certains pays avaient ainsi requis un taux d’imposition minimal de 21 % voire de 25 %. Des pays inclus dans les négociations n’ont pas souhaité valider la réforme. C’est le cas du Kenya, du Nigeria, du Pakistan et du Sri Lanka. « L’accord a été négocié avec les pays en développement et reflète une bonne partie de leurs demandes, mais il est vrai que c’est un compromis » a déclaré Pascal Saint-Amans de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Economie
Le Gabon inaugure sa première raffinerie d’or, d’une capacité de 7 à 10 tonnes/an
« Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir. » Martin Luther King
La Raffinerie gabonaise de l’or (ROG), la première usine de transformation de l’or au Gabon est opérationnelle. D’une capacité de raffinage de 7 à 10 tonnes d’or par an, cette usine a officiellement été mise en service le 2 juin par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Fruit d’un partenariat entre la Société équatoriale des mines (SEM) et la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM), « elle est la première du genre en Afrique centrale. Elle symbolise la métamorphose de notre économie vers plus de diversification, de création d’emplois et de valeur ajoutée locale via la transformation sur place de nos matières premières », a commenté le président de la République.
Grâce à cette usine, le Gabon projette d’« affiner 100 % de l’or produit dans le pays, faire de notre pays un hub en matière de raffinage de l’or en Afrique centrale, permettre jusqu’à une troisième transformation sur place afin notamment de fabriquer des bijoux au Gabon », explique la présidence de la République.
Avec la mise en service de cette usine, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut. Car, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret obligeant les opérateurs à raffiner sur place au Gabon l’or destiné à l’exportation. Car, jusqu’à présent, l’or produit au Gabon était exporté à l’état brut, faute de raffinerie.
D’après des informations de la SEM, la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an. Une grande partie de cette production provient du traitement de l’or alluvial. Dans les prochaines années, le Gabon espère produire davantage dans l’optique de se constituer une réserve stratégique d’or, pour plus de crédibilité sur les marchés extérieurs.
Economie
Togo : 800 millions FCFA pour préfinancer les engrais au profit des producteurs vulnérables

« Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir. » Martin Luther King
Au Togo, l’exécutif va cette année, préfinancer à hauteur de plus de 800 millions FCFA l’acquisition des engrais au profit des agriculteurs du pays. La campagne de distribution a débuté le samedi 3 juin dernier à Sada (dans la préfecture de Tchaoudjo) en prélude à la nouvelle campagne agricole 2023-2024.
Il s’agit concrètement de la mise à disposition des producteurs vulnérables via l’Agence nationale de la sécurité alimentaire du Togo (ANSAT) des quantités d’engrais NPK 15-15 et urée pour les accompagner dans le remembrement des espaces cultivables.
Cette démarche qui est une réponse à la sollicitation des agriculteurs selon l’ANSAT, fait suite à une première expérience l’année dernière où 500 millions FCFA avaient été débloqués par le gouvernement pour préfinancer l’achat d’engrais d’une quantité de plus de 1388 tonnes. Comme lors de la campagne écoulée, les bénéficiaires de ce préfinancement pourront rembourser en nature, la valeur des engrais reçus.
Selon le Directeur général de l’ANSAT, Ouro-Koura Agadazi, cette nouvelle opération de mise à disposition des producteurs de fertilisants vise à les soutenir et à les protéger contre les usuriers.
Notons que cette opération est en prélude la campagne officielle de commercialisation de l’engrais subventionné.
Economie
Sénégal : Auchan Pikine envoie ses employés au chômage technique suite au pillage du magasin

Victime d’une attaque et d’un pillage le 15 mai dernier, Auchan/Pikine a pris la décision d’envoyer ses employés au chômage technique. A travers une note d’information .
»Si nous avons résisté à la pandémie du Covid en 2020, survécu aux émeutes de mars 2021, nous avons encore été impactés dernièrement par la situation sociopolitique. En effet, le 15 mai dernier, le magasin d’Auchan/Pikine a été pillé; laissant nos collaborateurs d’Auchan/Pikine sans lieu, ni outil de travail. Au vu de la situation d’arrêt collectif et momentané de travail, la direction générale a décidé de les mettre en chômage technique, conformément aux dispositions de l’article L65 du Code du travail’’, lit-on dans la note d’information.
Selon la direction d’Auchan, cette mesure, qui s’applique à l’ensemble du personnel de la structure à Pikine (au nombre de 22 collaborateurs) sans aucune exception, prendra effet le 1er juin 2023 pour une durée de trois mois (juin, juillet, août), moyennant une indemnité mensuelle volontairement allouée et déterminée par l’entreprise.
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