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Economie

Forum des affaires Afrique-Singapour : Les défis liés à la pandémie de Covid-19 offrent des opportunités  en Afrique, selon la BAD

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La pandémie de Covid-19 ne devrait pas réduire l’intérêt des investisseurs pour l’Afrique qui reste, malgré les difficultés actuelles, une destination privilégiée, ont estimé lundi, plusieurs conférenciers à l’ouverture du Forum des affaires Afrique-Singapour 2021.

Au cours des cinq dernières années, les échanges commerciaux entre Singapour et l’Afrique n’ont cessé de croître, la cité-État d’Asie du Sud-Est faisant partie des dix premiers investisseurs sur le continent. Plus d’une centaine d’entreprises singapouriennes opèrent actuellement dans cinquante pays africains dans les hydrocarbures, les articles de consommation, le numérique, l’agro-industrie et le commerce.

À cette occasion, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina, est revenu sur les perturbations provoquées par la pandémie de Covid-19 sur les marchés africains, exprimant son optimisme quant aux opportunités d’investissement : « Vous ne pouvez pas ignorer les marchés africains […] L’Afrique est ouverte aux investisseurs […] Les défis représentent des opportunités. »

Interrogé sur les secteurs porteurs en Afrique, le président Adesina a cité notamment les énergies renouvelables avec par exemple, le développement des mini et micro-réseaux d’énergie solaire, les infrastructures et la logistique.

Cette rencontre annuelle avait pour but d’identifier les opportunités dans des domaines essentiels, tels que les technologies numériques, le financement, l’innovation, l’industrie, la durabilité et l’amélioration des zones urbaines.

Lors du panel intitulé « Progresser à pas de géant par rapport au reste du monde : innovation et durabilité en Afrique » animé par le cofondateur et PDG de Gateway Partners, Viswanathan Shankar, Tharman Shanmugaratnam, ministre d’État chargé de la Coordination des politiques sociales de Singapour, a appelé les investisseurs locaux à adopter une perspective de court et long terme sur l’Afrique.

Selon Tharman Shanmugaratnam, l’Afrique continue d’être une destination importante pour les investissements à long terme, avec un nombre incontesté d’opportunités : « L’Afrique est vraiment différente. Le profil de croissance de l’Afrique présente un environnement qui n’est pas dominé par des acteurs de taille importante […] C’est un territoire ouvert […] Implantez-vous et trouvez les bons partenaires ! »

Révolution numérique, ZLECAf, croissance verte

La révolution numérique et industrielle, le nouvel accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et la croissance verte ont été cités comme des secteurs à fort potentiel d’investissement.

Par ailleurs, Tharman Shanmugaratnam a souligné qu’en raison du risque perçu, le secteur des petites et moyennes entreprises était négligé. « L’Afrique est à l’aube d’une révolution en matière de connectivité. C’est une opportunité énorme », a-t-il poursuivi, prenant l’exemple d’une plateforme pilote innovante que Singapour a créée avec la Banque du Ghana, et qui met en relation les petites et moyennes entreprises avec leurs créanciers et offre un échange gratuit d’informations.

Le président Adesina a cité l’initiative « Codage pour l’emploi » en exemple de l’engagement de la Banque à investir dans le capital humain, considéré comme la plus importante ressource.

« Avec la diffusion rapide des services bancaires par téléphonie mobile, l’Afrique a fait preuve d’innovation dans les technologies financières et a révolutionné les systèmes de paiement, a-t-il souligné. En Afrique de l’Est, un système de paiement mobile comme Mpesa fait partie des leaders mondiaux. Quelque 80% des petites et moyennes entreprises ont des comptes numériques… Prêtez-y attention ! »

La ZLECAf, qui est la deuxième zone de libre-échange au monde, « ne sera pas seulement une zone de consommation. Elle doit être une zone de production », a affirmé Akinwumi Adesina, ajoutant que la Banque africaine de développement, par ses initiatives et politiques, « stimule une croissance englobant l’environnement et la lutte contre le changement climatique. »

Tharman Shanmugaratnam a encouragé les investisseurs de Singapour à se concentrer sur des secteurs dans lesquels ils sont performants. « Trouvez les bons partenaires et implantez-vous […] Dans les années à venir, vous obtiendrez de magnifiques résultats ! »

« Singapour est un État ami de l’Afrique, a conclu le président Adesina. Profitez de la plateforme d’accueil qu’offre l’Afrique […] La Banque africaine de développement est là avec vous […] pour atténuer les risques et pour cofinancer. »

Peter Ong Boon Kwee, président d’Enterprise Singapore, a salué les relations mutuelles bénéfiques entre Singapour et l’Afrique, citant dix-huit partenariats signés à l’ouverture du Forum.

Le Forum des affaires Afrique-Singapour, organisé par Enterprise Singapore, est la première plateforme de promotion des échanges commerciaux entre l’Afrique et l’Asie. Cette année, plus de 2 000 dirigeants d’entreprises et de représentants de gouvernements de trente pays ont échangé sur les possibilités de partenariats et les opportunités de croissance entre l’Afrique et Singapour.

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La présidente du parlement sud-africain prend un congé spécial à la suite d’une enquête sur la corruption

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La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré jeudi qu’elle prendrait un congé spécial à la suite d’une enquête sur des allégations de corruption à l’époque où elle était ministre de la défense.

Des enquêteurs ont perquisitionné le domicile de Mme Mapisa-Nqakula mardi dans le cadre de l’enquête sur la corruption, mais ils n’ont pas fourni d’autres détails sur l’enquête ou les allégations de corruption.

Mme Mapisa-Nqakula, qui a été ministre de la défense de 2012 à 2021, a nié avoir commis des actes répréhensibles.

« Compte tenu de la gravité des allégations et des spéculations médiatiques qui en découlent, j’ai décidé de prendre un congé spécial de mon poste de présidente de l’Assemblée nationale, avec effet immédiat », a déclaré Mme Mapisa-Nqakula dans un communiqué.

Elle a ajouté qu’il n’y avait pas eu de notification formelle d’un mandat d’arrêt ou de communication concernant son arrestation imminente, après que les médias locaux aient rapporté qu’elle devait se rendre à la police vendredi.

« Mes avocats ont toutefois informé de manière proactive l’Autorité nationale des poursuites de ma volonté d’obtempérer et de coopérer si le besoin s’en faisait sentir », a-t-elle déclaré.

La chaîne publique sud-africaine SABC a rapporté que Mme Mapisa-Nqakula est soupçonnée d’avoir reçu des millions de rands en espèces à titre de pots-de-vin de la part d’un ancien entrepreneur militaire lorsqu’elle était ministre de la défense.

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Gaz naturel : Exxon est en avance sur le calendrier pour doubler son portefeuille de GNL, selon un dirigeant

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Exxon Mobil est en avance sur son plan visant à doubler la taille de son portefeuille de gaz naturel liquéfié (GNL) pour atteindre 40 millions de tonnes par an (mtpa) d’ici 2030 et se concentrera sur la vente de son propre gaz plutôt que sur le commerce de celui de tiers, a déclaré jeudi le responsable GNL de la société.

Exxon réorganise sa stratégie de négoce de GNL dans le contexte d’une production croissante de ce combustible et dans le cadre d’une réorganisation plus large de l’entreprise qui a débuté en 2022.

La major pétrolière est relativement peu présente sur le marché du GNL par rapport à TotalEnergies et Shell PLC. Shell est l’un des leaders du secteur et a réalisé 2,4 milliards de dollars grâce au négoce de GNL au quatrième trimestre 2023.

Contrairement à Shell et Total, Exxon prévoit de commercialiser principalement son propre gaz, a déclaré Peter Clarke, vice-président principal d’Exxon pour le GNL mondial.

« Notre portefeuille ne ressemblera jamais à celui de Shell, ni à celui de Total, nous ciblons différents aspects de la chaîne de valeur », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Reuters.

Exxon a déclaré en 2020 qu’il prévoyait de doubler son portefeuille de GNL pour atteindre 40 millions de tonnes par an d’ici dix ans, contre 20 millions de tonnes par an. Sa production actuelle est à peine inférieure à 30 millions de tonnes par an, a-t-il ajouté.

« Nous sommes en bonne voie pour atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé en 2020 », a déclaré M. Clarke. « Et nous sommes légèrement en avance sur cet objectif.

Alors qu’Exxon pourrait élargir son portefeuille commercial en achetant et en commercialisant du GNL auprès de tiers, M. Clarke a déclaré qu’il considérait que les marges dans ce domaine étaient faibles par rapport aux bénéfices qu’il pouvait réaliser sur son propre gaz naturel.

Pour Exxon, il est plus intéressant de produire, de liquéfier et de vendre du gaz. Les contrats à long terme représentent toujours environ 80 % du commerce mondial de GNL, a-t-il ajouté.

« Le principal élément du GNL est évidemment la commercialisation du GNL lui-même », a déclaré M. Clarke. « Nous voulons avoir le meilleur portefeuille de GNL au monde en termes de solidité financière et de rendement financier. Je dirais que nous sommes en bonne voie pour y parvenir.

Les volumes d’Exxon augmenteront grâce au projet Golden Pass LNG, dans lequel Exxon détient une participation de 30 % avec QatarEnergies comme partenaire. Ce projet a une capacité d’exportation estimée à environ 18 millions de tonnes par an et produira son premier GNL en 2025.

La société a déclaré qu’elle comptait prendre une décision finale d’investissement pour son projet PNG Papua LNG en Papouasie-Nouvelle-Guinée cette année et commencer l’ingénierie et la conception d’un projet au Mozambique d’ici la fin de l’année.

M. Clarke a déclaré que ces projets aideraient Exxon à approvisionner ses clients en Asie, où la société voit le plus grand potentiel de croissance.

« Le marché est en pleine expansion. D’ici 2050, 75 % de la demande mondiale d’énergie proviendra de la région Asie-Pacifique, c’est pourquoi nous nous concentrons vraiment sur cette région.

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Economie

Le pétrole en pleine hésitation après la Fed

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Les prix du pétrole hésitaient jeudi, les investisseurs digérant la décision de la Fed, qui a maintenu ses taux directeurs mais a également indiqué son intention de procéder à plusieurs baisses dans l’année.

Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, abandonnait 0,09% à 85,87 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 0,16% à 81,14 dollars.

Les prix du pétrole ont d’abord rebondi avant l’ouverture des marchés européens, avant d’osciller entre gains et pertes, en raison des « signes indiquant que la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps« , expliquent les analystes d’Energi Danmark.

L’institution monétaire américaine, qui a, sans surprise, laissé ses taux directeurs inchangés dans une fourchette de 5,25% et 5,50% pour la cinquième fois consécutive, a surtout affirmé son intention de procéder à trois baisses de ses taux directeurs d’ici la fin de l’année.

« La décision sur les taux a été conforme aux attentes« , mais les espoirs de baisses de taux à venir « sont venus de la conférence de presse habituelle du président de la Fed après la fin de la réunion« , explique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

La perspective de baisses de taux à venir a dans un premier temps « stimulé l’appétit pour le risque et affaibli le dollar américain, ce qui a profité aux prix du pétrole brut« , explique Ole Hvalbye, de Seb.

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