Connect with us
pub

Economie

France-Transport Aérien : Air France-KLM: l’État français ne montera plus au capital

Published

on

L’État français n’a pas vocation à contrôler davantage le capital d’Air France-KLM, sauf «catastrophe économique majeure», a affirmé mercredi un haut responsable du ministère de l’Économie français, deux jours après que l’État a doublé sa participation dans le groupe aérien en difficulté.

Le groupe franco-néerlandais, très durement affecté par la crise du Covid-19 comme l’ensemble du secteur aérien mondial, a bouclé lundi une augmentation de capital d’un peu plus d’un milliard d’euros, dont 593 millions apportés par l’État français. Conséquence, ce dernier a vu sa participation doubler, à 28,6%.

L’État a également accepté de convertir trois milliards d’euros de prêts directs en quasi fonds propres, permettant de réduire d’autant la dette du groupe qui atteignait plus de 11 milliards d’euros fin 2020.

«Aujourd’hui, nous sommes en dessous de 30% et n’envisageons pas de monter au-dessus de 30%, sauf s’il y avait une nouvelle catastrophe économique majeure qui amènerait l’État à venir au secours d’Air France-KLM», a déclaré le Commissaire aux participations de l’État, Martin Vial, à l’antenne de BFM Business.

Air France-KLM a d’ailleurs annoncé mercredi matin avoir procédé «avec succès» à l’émission de 3 milliards d’euros de titres obligataires sans échéance de remboursement, qui ont été «entièrement souscrits par l’État». Cette première étape doit permettre à terme au groupe de revenir se financer sur les marchés, même si d’autres opérations seront nécessaires pour remettre les comptes d’équerre.

Le groupe, dans le rouge de 7,1 milliards d’euros en 2020, continue à perdre de l’argent en raison du marasme persistant du secteur aérien, notamment en Europe et sur les liaisons long-courrier. Il a prévenu que sa perte d’exploitation atteindrait 1,3 milliard d’euros au premier trimestre 2021. Le directeur général d’Air France-KLM Benjamin Smith s’est néanmoins dit rassuré lundi par l’intérêt des investisseurs institutionnels et privés pour la part de l’augmentation de capital qui leur a été accordée.

Quant à l’État, «nous n’envisageons pas de prendre le contrôle d’Air France», a répété mercredi M. Vial, à l’unisson de son ministre de tutelle Bruno Le Maire début avril. «Les autres opérations qui pourraient se faire pour renforcer les fonds propres pourront se faire à travers différents types d’instruments», a développé M. Vial. «S’il y a des instruments en capital pur, eh bien on ira chercher d’abord, la compagnie ira chercher d’abord des investisseurs privés.»

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Sénégal : Auchan Pikine envoie ses employés au chômage technique suite au pillage du magasin

Published

on

Victime d’une attaque et d’un pillage le 15 mai dernier, Auchan/Pikine a pris la décision d’envoyer ses employés au chômage technique. A travers une note d’information .

 »Si nous avons résisté à la pandémie du Covid en 2020, survécu aux émeutes de mars 2021, nous avons encore été impactés dernièrement par la situation sociopolitique. En effet, le 15 mai dernier, le magasin d’Auchan/Pikine a été pillé; laissant nos collaborateurs d’Auchan/Pikine sans lieu, ni outil de travail. Au vu de la situation d’arrêt collectif et momentané de travail, la direction générale a décidé de les mettre en chômage technique, conformément aux dispositions de l’article L65 du Code du travail’’, lit-on dans la note d’information.
Selon la direction d’Auchan, cette mesure, qui s’applique à l’ensemble du personnel de la structure à Pikine (au nombre de 22 collaborateurs) sans aucune exception, prendra effet le 1er juin 2023 pour une durée de trois mois (juin, juillet, août), moyennant une indemnité mensuelle volontairement allouée et déterminée par l’entreprise.

Continue Reading

Economie

Etats-Unis: Dure bataille en vue au Congrès américain sur la dette

Published

on

« Comme un homme pense dans son coeur, tel il est. »Napoléon Hill

Le président Joe Biden et le chef républicain au Congrès Kevin McCarthy mettent les dernières touches ce dimanche à leur accord annoncé la veille et qui doit permettre aux Etats-Unis d’éviter un défaut de paiement cataclysmique.

«Je m’apprête à appeler Kevin McCarthy à 15 heures (20 heures en France) afin que tout soit carré et que les points soient bien sur les i», a déclaré le président américain de retour en début d’après-midi à la Maison Blanche. Et d’ajouter, à l’intention des journalistes: « Je crois qu’on est bons ».

Après des négociations marathon, le président Biden et le chef républicain ont annoncé samedi soir un accord de principe sur le relèvement du plafond de la dette américaine permettant d’éloigner la menace d’une banqueroute à partir du 5 juin. Mais l’accord doit recevoir l’aval d’un Congrès divisé et fait déjà l’objet d’une fronde d’élus progressistes et conservateurs certains parlant d’une «capitulation».

«Il ne satisfait peut-être pas tout le monde mais c’est un pas dans la bonne direction auquel personne ne s’attendait», s’est défendu dimanche le leader républicain sur la chaîne Fox News, se félicitant notamment d’une «nouvelle trajectoire» à la baisse donnée à la dépense publique. Il a prédit qu’une «majorité» d’élus républicains voteraient le texte.

La Chambre des représentants, où les républicains disposent d’une fragile majorité de 222 contre 213, votera mercredi. Viendra ensuite le Sénat, contrôlé de peu par les démocrates (51-49).

Le président Biden s’est félicité samedi soir de ce «compromis» qui est «une bonne nouvelle, parce qu’il évite ce qui aurait été un défaut (de paiement) catastrophique». Kevin McCarthy a lui estimé qu’il était «tout à fait digne du peuple américain».

Le texte de l’accord n’a pas encore été divulgué mais dans ses grandes lignes il relève pendant deux ans, donc jusqu’après l’élection présidentielle de 2024, le plafond d’endettement public des Etats-Unis. Celui-ci est actuellement fixé à 31.400 milliards de dollars. Les dépenses non liées à la défense resteront pratiquement inchangées l’année prochaine et n’augmenteront que nominalement en 2025.

Il prévoit par ailleurs une baisse de 10 milliards de dollars des fonds alloués aux services fiscaux pour se moderniser et renforcer les contrôles, ainsi que le recouvrement de fonds alloués à la lutte contre le Covid-19 et n’ayant pas encore été dépensés. Le compromis inclut aussi de nouvelles conditions imposées pour bénéficier de certaines aides sociales dont les coupons alimentaires.

Continue Reading

Economie

Sénégal-Transport: L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye opérationnel selon Abdoulaye Dièye

Published

on

“Pour la plupart des hommes, se corriger consiste à changer de défauts.” Voltaire

 L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis (ouest) est prêt à l’exploitation a déclaré le directeur général de l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), Abdoulaye Dièye, affirmant attendre l’autorisation de l’agence sénégalaise de l’aviation civile pour la mise en service.

‘’Nous avons constaté que les travaux sont presque terminés, cet aéroport international sera bientôt exploité dans de très bonnes conditions de sécurité’’, a assuré M. Dièye.

Fruit de la coopération sénégalo-tchèque, l’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye a coûté 23 milliards de francs CFA, selon les autorités sénégalaises.

Le président de la République, Macky Sall, a procédé à son inauguration, le 14 juillet 2022.

La société tchèque Transcon Electronic Systems est chargée des travaux de reconstruction de cet aéroport.

Ousmane Masseck Ndiaye, dont Macky Sall a donné le nom à cette infrastructure aéroportuaire, fut ministre, maire de Saint-Louis (nord) et président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, une ancienne institution consultative sénégalaise.

Il est décédé le 9 janvier 2013 à l’âge de 57 ans.

Continue Reading

Tendance