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Economie

Gestion des Rh : Apple, Facebook, Linkedin… La Tech divisée sur la fin du télétravail

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Faut-il ou non laisser les salariés travailler de chez-eux indéfiniment ? D’une entreprise à l’autre, les réponses varient.

Elles étaient les premières à l’autoriser, elles s’en mordent les doigts. Les grandes entreprises américaines de la Tech sont confrontées à la question d’un maintien du télétravail sans fin. D’un côté des salariés qui demandent de la souplesse, de l’autre des directions souvent attachées au présentéisme.

La semaine dernière, le réseau social LinkedIn a annoncé maintenir le travail à distance ad vitam aeternam, pour ceux qui le souhaitent. Le PDG Ryan Roslansky explique choisir l’approche de la «confiance» pour ses 16.000 employés à travers le monde. Ils seront libres de choisir entre un télétravail permanent et un hybride distanciel-présentiel. Il n’est pas pour autant question de partir vivre en Thaïlande avec un salaire digne de la Silicon Valley. Un salarié faisant le choix de déménager verra son salaire ajusté, en fonction des marchés locaux, selon Greg Snapper, directeur de la communication chez LinkedIn.

Du côté d’Apple, l’histoire est bien différente. Depuis le début du mois de juillet un bras de fer est engagé entre les salariés et la direction, qui souhaite les voir au bureau trois fois par semaine au moins. Dans un courrier interne révélé par The Verge, une centaine d’employés critiquent le manque de flexibilité offert par l’entreprise de Tim Cook. Une rigidité qui aurait même poussé certains à plier bagage. «La politique d’Apple sur le travail à distance ou en lieu flexible, et la communication qui l’accompagne, ont déjà forcé certains de nos collègues à démissionner», écrivent les salariés. Selon une enquête interne menée à distance, 1735 personnes seraient prêtes à prendre la porte.

Les opposants au présentiel ont néanmoins gagné un court moment de répit. Face à la reprise de l’épidémie aux États-Unis, la firme de Cupertino reporte la rentrée au mois d’octobre au moins. Celle-ci était initialement prévue au mois de septembre.

Apple n’est pas l’unique géant de la Tech pris de court par la résurgence de l’épidémie. Twitter est l’exemple d’une société qui a tenté un retour à la normale trop tôt. Le 12 juillet elle fait le choix de rouvrir ses bureaux, pour les refermer deux semaines plus tard. Un demi-tour éclairé par des recommandations de la CDC, l’agence de santé américaine. Un enchaînement de réouvertures et de fermetures anticipé par Stewart Butterfield, PDG de Slack. Pour lui, le télétravail est fait pour rester.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Economie

Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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