Connect with us
pub

Economie

Grande-Bretagne-Pétrole : BP dégage un bénéfice net de 3,1 milliards de dollars au deuxième trimestre, grâce à la remontée des cours

Published

on

Le géant pétrolier britannique BP a annoncé mardi un bénéfice net de 3,1 milliards de dollars au deuxième trimestre, dopé comme l’ensemble du secteur par la reprise des cours du brut depuis l’an dernier. BP avait essuyé une gigantesque perte nette de 16,8 milliards de dollars un an plus tôt, au plus fort de la crise sanitaire qui avait laminé la demande, rappelle-t-il dans un communiqué.

Le groupe est le dernier en date à publier des résultats en forte amélioration, avec les milliards de dollars de bénéfices annoncés ces derniers jours par son concurrent Shell, le français TotalEnergies, ou encore les majors américaines ExxonMobil et Chevron. Les cours du brut sont nettement repartis de l’avant depuis un an, évoluant désormais autour de 70 dollars, contre entre 30 à 40 dollars au printemps 2020. Ils bénéficient de la reprise mondiale à la faveur du redémarrage des grandes économies, ce qui soutient la demande. Dans le même temps, l’offre reste limitée par les efforts des pays de l’Opep et de ses partenaires de contrôler leur production.

BP estime que le marché pétrolier va continuer à se rééquilibrer, avec une baisse des stocks et une consommation d’hydrocarbures en hausse en 2021 grâce au déploiement de la vaccination et la levée des restrictions sanitaires. Selon le groupe, la demande de pétrole devrait retrouver ses niveaux d’avant la pandémie dans le courant du second semestre de 2022. Pour le gaz, ce devrait être le cas d’ici fin 2021, porté par les importations asiatiques.

BP a quasiment doublé son chiffre d’affaires au deuxième trimestre à 37,6 milliards de dollars. Sa production a quant à elle reculé de 11,3% à 3,2 millions de barils équivalent pétrole par jour (chiffres pour le premier semestre). Le groupe, qui avait engrangé 4,7 milliards de profits au premier trimestre, va profiter de ses résultats pour récompenser ses actionnaires.

Bernard Looney, directeur général, évoque dans un communiqué «la performance de notre activité, l’amélioration des perspectives et la confiance dans notre bilan financier». BP a décidé d’augmenter son dividende, après l’avoir réduit pendant la crise sanitaire l’an dernier pour la première fois depuis la marée noire de 2010 consécutive à l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique. Il lance en outre un programme de rachat d’actions de 1,4 milliard de dollars.

Rentable à 40 dollars le baril, le groupe précise qu’avec un prix du pétrole à 60 dollars il sera capable de racheter des titres pour 1 milliard par trimestre et d’augmenter son dividende de 4% chaque année jusqu’à 2025. «Nous créons de la valeur pour nos actionnaires tout en faisant évoluer l’entreprise pour l’avenir», assure M. Looney.

Le géant pétrolier entend réduire sa dépendance aux hydrocarbures, afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Il va pour cela multiplier par 10 ses investissements dans l’énergie à faible émission carbone d’ici 2030, notamment dans l’éolien en mer, l’hydrogène ou les réseaux de bornes de recharge pour les véhicules électriques.

BP prévoit sur la période une baisse de sa production de pétrole et de gaz d’au moins un million de barils équivalents pétrole par jour, soit un repli de 40% par rapport aux niveaux de 2019. Parmi les projets «verts» en cours, le groupe a investi aux côtés des constructeurs automobiles allemands BMW et Daimler dans une coentreprise spécialisée dans la recharge de véhicules électriques en Europe. Et, avec son partenaire allemand EnBW, BP est bien placé pour décrocher un contrat d’exploitation de champs d’éoliennes en mer en Écosse.

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

La présidente du parlement sud-africain prend un congé spécial à la suite d’une enquête sur la corruption

Published

on

La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré jeudi qu’elle prendrait un congé spécial à la suite d’une enquête sur des allégations de corruption à l’époque où elle était ministre de la défense.

Des enquêteurs ont perquisitionné le domicile de Mme Mapisa-Nqakula mardi dans le cadre de l’enquête sur la corruption, mais ils n’ont pas fourni d’autres détails sur l’enquête ou les allégations de corruption.

Mme Mapisa-Nqakula, qui a été ministre de la défense de 2012 à 2021, a nié avoir commis des actes répréhensibles.

« Compte tenu de la gravité des allégations et des spéculations médiatiques qui en découlent, j’ai décidé de prendre un congé spécial de mon poste de présidente de l’Assemblée nationale, avec effet immédiat », a déclaré Mme Mapisa-Nqakula dans un communiqué.

Elle a ajouté qu’il n’y avait pas eu de notification formelle d’un mandat d’arrêt ou de communication concernant son arrestation imminente, après que les médias locaux aient rapporté qu’elle devait se rendre à la police vendredi.

« Mes avocats ont toutefois informé de manière proactive l’Autorité nationale des poursuites de ma volonté d’obtempérer et de coopérer si le besoin s’en faisait sentir », a-t-elle déclaré.

La chaîne publique sud-africaine SABC a rapporté que Mme Mapisa-Nqakula est soupçonnée d’avoir reçu des millions de rands en espèces à titre de pots-de-vin de la part d’un ancien entrepreneur militaire lorsqu’elle était ministre de la défense.

Continue Reading

Economie

Gaz naturel : Exxon est en avance sur le calendrier pour doubler son portefeuille de GNL, selon un dirigeant

Published

on

Exxon Mobil est en avance sur son plan visant à doubler la taille de son portefeuille de gaz naturel liquéfié (GNL) pour atteindre 40 millions de tonnes par an (mtpa) d’ici 2030 et se concentrera sur la vente de son propre gaz plutôt que sur le commerce de celui de tiers, a déclaré jeudi le responsable GNL de la société.

Exxon réorganise sa stratégie de négoce de GNL dans le contexte d’une production croissante de ce combustible et dans le cadre d’une réorganisation plus large de l’entreprise qui a débuté en 2022.

La major pétrolière est relativement peu présente sur le marché du GNL par rapport à TotalEnergies et Shell PLC. Shell est l’un des leaders du secteur et a réalisé 2,4 milliards de dollars grâce au négoce de GNL au quatrième trimestre 2023.

Contrairement à Shell et Total, Exxon prévoit de commercialiser principalement son propre gaz, a déclaré Peter Clarke, vice-président principal d’Exxon pour le GNL mondial.

« Notre portefeuille ne ressemblera jamais à celui de Shell, ni à celui de Total, nous ciblons différents aspects de la chaîne de valeur », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Reuters.

Exxon a déclaré en 2020 qu’il prévoyait de doubler son portefeuille de GNL pour atteindre 40 millions de tonnes par an d’ici dix ans, contre 20 millions de tonnes par an. Sa production actuelle est à peine inférieure à 30 millions de tonnes par an, a-t-il ajouté.

« Nous sommes en bonne voie pour atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé en 2020 », a déclaré M. Clarke. « Et nous sommes légèrement en avance sur cet objectif.

Alors qu’Exxon pourrait élargir son portefeuille commercial en achetant et en commercialisant du GNL auprès de tiers, M. Clarke a déclaré qu’il considérait que les marges dans ce domaine étaient faibles par rapport aux bénéfices qu’il pouvait réaliser sur son propre gaz naturel.

Pour Exxon, il est plus intéressant de produire, de liquéfier et de vendre du gaz. Les contrats à long terme représentent toujours environ 80 % du commerce mondial de GNL, a-t-il ajouté.

« Le principal élément du GNL est évidemment la commercialisation du GNL lui-même », a déclaré M. Clarke. « Nous voulons avoir le meilleur portefeuille de GNL au monde en termes de solidité financière et de rendement financier. Je dirais que nous sommes en bonne voie pour y parvenir.

Les volumes d’Exxon augmenteront grâce au projet Golden Pass LNG, dans lequel Exxon détient une participation de 30 % avec QatarEnergies comme partenaire. Ce projet a une capacité d’exportation estimée à environ 18 millions de tonnes par an et produira son premier GNL en 2025.

La société a déclaré qu’elle comptait prendre une décision finale d’investissement pour son projet PNG Papua LNG en Papouasie-Nouvelle-Guinée cette année et commencer l’ingénierie et la conception d’un projet au Mozambique d’ici la fin de l’année.

M. Clarke a déclaré que ces projets aideraient Exxon à approvisionner ses clients en Asie, où la société voit le plus grand potentiel de croissance.

« Le marché est en pleine expansion. D’ici 2050, 75 % de la demande mondiale d’énergie proviendra de la région Asie-Pacifique, c’est pourquoi nous nous concentrons vraiment sur cette région.

Continue Reading

Economie

Le pétrole en pleine hésitation après la Fed

Published

on

Les prix du pétrole hésitaient jeudi, les investisseurs digérant la décision de la Fed, qui a maintenu ses taux directeurs mais a également indiqué son intention de procéder à plusieurs baisses dans l’année.

Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, abandonnait 0,09% à 85,87 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 0,16% à 81,14 dollars.

Les prix du pétrole ont d’abord rebondi avant l’ouverture des marchés européens, avant d’osciller entre gains et pertes, en raison des « signes indiquant que la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps« , expliquent les analystes d’Energi Danmark.

L’institution monétaire américaine, qui a, sans surprise, laissé ses taux directeurs inchangés dans une fourchette de 5,25% et 5,50% pour la cinquième fois consécutive, a surtout affirmé son intention de procéder à trois baisses de ses taux directeurs d’ici la fin de l’année.

« La décision sur les taux a été conforme aux attentes« , mais les espoirs de baisses de taux à venir « sont venus de la conférence de presse habituelle du président de la Fed après la fin de la réunion« , explique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

La perspective de baisses de taux à venir a dans un premier temps « stimulé l’appétit pour le risque et affaibli le dollar américain, ce qui a profité aux prix du pétrole brut« , explique Ole Hvalbye, de Seb.

Continue Reading

Tendance