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Economie

Hydrocarbure : le pétrole fait une pause, en attendant l’Opep+

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Après une marche en avant alimentée par un optimisme sur la reprise économique mondiale et la perturbation de la production au Texas, les cours du pétrole ont fait une pause ce jeudi, les marchés voulant avoir davantage d’indications sur les intentions de l’Opep+.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a cédé 0,24% par rapport à la clôture de mercredi, pour finir à 66,88 dollars à Londres. Le recul a été plus important pour le baril américain de WTI pour le même mois, qui a perdu 0,49% à 63,53 dollars à New York.

Les deux contrats ont toutefois beaucoup hésité en séance, alternant entre hausse et baisse: à un moment donné, ils ont monté pour atteindre des niveaux plus vus depuis le 8 janvier dernier, à respectivement 67,70 dollars et 63,73 dollars le baril.

Les regards des investisseurs étaient désormais tournés vers l’Opep+, qui essaie de déterminer si elle continue ou pas de brider les exportations d’or noir. 

L’Arabie saoudite semble vouloir mettre fin à sa décision unilatérale d’enlever du marché 1 million de barils de pétrole par jour, mais des incertitudes demeurent sur la façon dont l’organisation (Opep+) en tant que telle va s’y prendre pour remettre la production à des niveaux pré-pandémiques», a encore dit Robbie Fraser. La réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés de l’Opep+ qui se tiendra la semaine prochaine, le 4 mars, souscrit Neil Wilson, de Markets.com. Cette grand-messe pourrait déboucher, selon l’expert, sur un «assouplissement des contraintes d’offre» auquel le cartel s’astreint.

Avant le changement de cap de jeudi, les cours de l’or noir étaient en phase ascendante. Une poussée nourrie par le déploiement des campagnes de vaccination et la variété prochaine des vaccins contre le Covid-19, des informations de nature à accélérer la réouverture des économies. La vague de froid ayant affecté l’Etat américain du Texas aux Etats-Unis, gros producteur d’hydrocarbures, a aussi contribué à tirer les prix car elle a causé la paralysie des infrastructures pétrolières et d’électricité.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Economie

Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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