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Economie

Hydrocarbures-Algérie: le pays doit rentabiliser son secteur pétrolier à travers le développement de la pétrochimie

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Le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, a souligné dimanche à Alger, l’impératif pour l’Algérie de rentabiliser davantage son secteur des hydrocarbures à travers le développement de la filière Pétrochimie.

Dans un entretien accordé au quotidien El Watan, M. Attar a réitéré l’importance pour le pays de rattraper son retard dans ce domaine. Il a toutefois précisé qu’il s’agit d’un secteur très capitalistique qui nécessite des dizaines de milliards de dollars à investir, une parfaite maîtrise des technologies et une bonne position sur les marchés externes.

Néanmoins, il a qualifié d' »important » le portefeuille des projets actuels de Sonatrach, avec huit 8 projets, (en dehors des phosphates) pour un investissement de 16 à 21 milliards de dollars en fonction de certaines options pour le méthanol.

Evaluant l’état d’avancement de ces huit (8) projets, il a affirmé que quatre (4) sont dans un état d’avancement satisfaisant, deux d’entre eux à Arzew et Skikda (méthanol et LAB) sont en effort propre Sonatrach pour environ un milliard de dollars d’investissement.

Les deux autres, pour la déshydrogénation du propane et la production de polypropylène, le premier à Arzew en partenariat avec Total avec un investissement de 1,4 milliard de dollars, et le deuxième en Turquie avec la Société Ronesans pour un investissement de 1,2 milliard de dollars.

Concernant le cinquième projet à Skikda avec la société sud-coréenne Daelim avec un investissement de 5,4 milliards de dollars, il est en début de négociation, a-t-il fait savoir.

Pour les trois autres projets restants, ils sont toujours en « phase de maturation » qui nécessitent au moins un investissement  8 milliards de dollar et Sonatrach est en quête de partenaires pour pouvoir les lancer, selon les propos du ministre.

A une question sur les capacités des pays de l’Opep et leurs partenaires à réguler le marché pétrolier à l’issue de la prochaine réunion du JMMC, prévue le 4 janvier prochain, le ministre a répondu que l’Organisation et ses alliés (connu sous l’acronyme de Opep+) avaient de toute les façons convenue de ne pas augmenter la production de plus de 500.000 barils/jour.

« C’est la position que nous défendrons dans l’intérêt de tous les producteurs, car il faudra encore plusieurs mois pour qu’il y ait un démarrage significatif de la mobilité et de la demande pétrolière dans le monde », a-t-il souligné .

Par ailleurs, il a mis en avant le rôle de l’Opep+ dans la stabilité relative des prix de l’or noir, tout en affirmant que la prudence était toujours de mise vue la situation sanitaire mondiale qui peut affecter les prix. 

« Les incertitudes qui pèsent sur la mutation du virus Covid-19 et la réussite des vaccinations dans le monde ont entraîné un renforcement des confinements, mais aussi par une faible demande de pétrole en général en début d’année », a-t-il fait observer .

A propos de la stratégie des énergies renouvelable adoptée par l’Algérie, notamment le programme entamé depuis 2011 visant à atteindre 22.000 MW en ENR à l’horizon 2030, puis récemment ramené à 15.000 MW à l’horizon 2035, M. Attar a indiqué que jusqu’au jour d’aujourd’hui, moins de 400 MW seulement ont été réalisé.

Il a assuré que son département œuvre avec le ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables à rattraper le retard dans les énergies propres..

« Nous avons pour mission, à travers la définition d’un vrai modèle de consommation énergétique qui n’a jamais existé, l’accélération de l’usage des énergies renouvelables, l’économie d’énergie, et l’accompagnement de cette transition par un renouvellement, une exploitation et une meilleure valorisation de nos ressources en hydrocarbures », a-t-il expliqué.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Economie

Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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