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Economie

Hydrocarbures : Le prix du gaz européen continue de flamber, celui du pétrole recule

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« Le savoir-vivre, c’est la façon heureuse de faire les choses.«  Ralph Waldo Emerson

Les cours du pétrole interrompaient vendredi leur rebond entamé deux séances plus tôt, le marché restant focalisé sur les perspectives de croissance mondiale médiocres, tandis que les prix du gaz en Europe restaient soutenus après un nouveau record en clôture la veille.

Pétrole

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, cédait 1,31% à 95,32 dollars vers 09H35 GMT (11H35 à Paris) et celui du baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour échéance en septembre, perdait 1,27%, à 89,35 dollars.

Gaz

Le TTF néerlandais, la référence du gaz naturel en Europe, a fini quant à lui jeudi à 241,00 euros le mégawattheure (MWh), record historique de clôture, et poursuivait sa hausse en gagnant 1,61% à 245,41 euros vendredi.

Outre la réduction du débit venu de Russie, l’Europe connaît actuellement une forte demande de gaz et une production réduite en raison de la canicule qui persiste.

« Ceci pourrait être la plus grande crise énergétique de l’Europe depuis au moins une génération », prévient John Plassard, analyste chez Mirabaud.

Moins dépendant du marché européen, les prix du pétrole flanchaient.

« Il y a énormément de raisons de parier sur une baisse. Mais les acteurs du marché semblaient les avoir oubliées depuis deux séances », commente Stephen Brennock, analyste chez PVM.

Il souligne que les volumes sont particulièrement peu étoffés cet été, ce qui favorise une volatilité accrue des prix et pousse l’analyste à donner peu de crédit au rebond entamé mercredi après une baisse surprise des stocks américains.

« Une récession mondiale qui détruirait la demande reste la principale inquiétude, avec des données peu encourageantes venues de la zone euro et de Chine », ajoute-t-il.

Vendredi, la vigueur du dollar, dopé par la perspective d’un durcissement de la politique monétaire aux Etats-Unis, pesait également sur le pétrole.

Comme le billet vert est la devise de référence du marché pétrolier, sa hausse pèse sur le pouvoir d’achats des investisseurs qui utilisent d’autres devises.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Economie

Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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