Economie
ICRISAT, lauréat du Prix africain de l’alimentation 2021

L’Institut International de Recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT) a reçu le Prix de l’Alimentation pour l’Afrique 2021, en récompense de ses travaux qui ont amélioré la sécurité alimentaire dans 13 pays d’Afrique subsaharienne.
L’ICRISAT, un centre de recherche du CGIAR, est une organisation de recherche internationale publique à but non lucratif et apolitique qui mène des recherches agricoles pour le développement en Asie et en Afrique subsaharienne avec un large éventail de partenaires dans le monde entier.
Entre 2007 et 2019, l’ICRISAT a piloté une collaboration de partenaires pour mettre en œuvre le Projet Légumineuses Tropicales. Entrepris en collaboration avec le Centre International d’Agriculture Tropicale (CIAT) et l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), le projet a permis de développer 266 variétés améliorées de légumineuses et près d’un demi-million de tonnes de semences pour toute une série de cultures de légumineuses, notamment le niébé, le pois cajan, le pois chiche, le haricot ordinaire, l’arachide et le soja. Ces nouvelles variétés ont aidé plus de 25 millions de petits exploitants agricoles à devenir plus résistants au changement climatique, ainsi qu’aux épidémies de parasites et de maladies.
En plus de ces nouvelles variétés, le projet a formé 52 scientifiques, qui travaillent déjà dans des instituts de recherche nationaux sur tout le continent. La formation de ces scientifiques de la prochaine génération dans les pays où les projets ont été mis en œuvre a permis de renforcer les capacités de recherche des systèmes nationaux de recherche agricole en Afrique et a contribué à pérenniser les acquis des projets.
Dans son message de félicitation au lauréat, S.E. Olusegun Obasanjo, président du Comité du Prix de l’alimentation pour l’Afrique et ancien président de la République Fédérale du Nigéria a déclaré : « Le leadership de l’ICRISAT dans le développement de semences qui non seulement mettent fin à la malnutrition mais aussi survivent dans les zones semi-arides inspire d’autres organisations agricoles à repenser le développement des semences et les pratiques agricoles qui conviennent et résolvent les défis agricoles de l’Afrique. Leur travail est également important car il fournit une approche inclusive qui soutient l’ensemble de la chaîne de valeur agricole, de la ferme à la table, en fournissant aux agriculteurs des outils agricoles et un marché pour leurs produits », a-t-il déclaré.
Acceptant le prix, le Dr Jacqueline d’Arros Hughes, Directrice Générale de l’ICRISAT, a déclaré que le travail de l’Institut couvrait l’ensemble de la chaîne de valeur, de la génomique de pointe aux marchés et à l’agrobusiness dans les systèmes de culture des zones arides.
« Nous donnons également aux femmes les moyens d’agir et nous incitons les jeunes à revenir à l’agriculture en utilisant les derniers outils et technologies disponibles pour rendre l’agriculture rentable. Le Prix de l’alimentation en Afrique est une distinction et une reconnaissance majeures du travail de l’ICRISAT en Afrique et renforce notre conviction que l’agriculture peut être rentable pour les petits exploitants. Il témoigne également du travail de nos proches collaborateurs, des systèmes nationaux de recherche et de vulgarisation agricoles, sans le soutien desquels cela n’aurait pas été possible. Nous dédions ce prix aux petits exploitants des zones arides d’Afrique, car ce sont eux qui nous inspirent par leur patience et leur persévérance face à l’adversité », a déclaré la Dr Hughes.
Les écosystèmes des zones sèches couvrent 45 % de la masse continentale de l’Afrique et nourrissent et font vivre près d’un demi-milliard de personnes. Toutefois, ces systèmes sont fragiles et exposés aux effets du changement climatique et de la dégradation de l’environnement. Des programmes comme celui des légumineuses tropicales aident les millions de petits exploitants agricoles qui dépendent des écosystèmes des zones arides à produire davantage de nourriture et à devenir plus résilients face au changement climatique. Le projet a été mis en œuvre au Burkina Faso, au Ghana, au Mali, au Niger, au Nigeria, au Sénégal, en Éthiopie, au Kenya, au Malawi, au Mozambique, en Tanzanie, en Ouganda et au Zimbabwe.
Principaux impacts du Projet Légumineuses Tropicales
- Les interventions sur la culture de l’arachide ont démontré une augmentation de 32,35% des revenus, 6,72% des ménages sont sortis de la pauvreté et 14% de l’insécurité alimentaire.
- Dix variétés d’arachide, dont six à haut rendement et tolérantes à la sécheresse et quatre ELS, ont été homologuées au Mali.
- Sept variétés d’arachide présentant des caractéristiques telles que la tolérance à l’aflatoxine, la précocité, la tolérance à la sécheresse, etc. ont été homologuées.
- En Inde, le programme national de développement de variétés améliorées de pois chiches a permis d’augmenter les surfaces jusqu’à 68 %.
- Le programme sur le pois chiche en Éthiopie a remporté un prix national en 2013 pour la science et l’innovation.
- Multiplication par sept du nombre d’homologations de variétés améliorées de haricot ordinaire entre 2011 et 2018.
Economie
La BADEA va mobiliser 10 milliards FCFA au profit des PME togolaises

Un homme demanda au prophète ﷺ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.
Au Togo, les petites et moyennes entreprises (PME) vont bénéficier d’un appui supplémentaire de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour soutenir leur développement. Le gouvernement a en effet conclu jeudi 3 octobre, une convention d’une valeur de 10 milliards de FCFA avec la Banque de développement, en marge de la rencontre internationale Africa SME Champions Forum de Lomé, destinée au soutien aux PME.
La signature de cet accord a été effectuée par le ministre de l’Économie et des Finances, Sani Yaya, et le Directeur général de la Banque, Sidi Ould Tah.
Cette importante facilité, s’accompagne également d’un second financement de 200 millions de FCFA, « destiné à l‘assistance technique des PME », selon les précisions du ministre de l’économie.
« J’invite les PME à se mobiliser pour en bénéficier. », a exhorté la cheffe du gouvernement, Victoire Tomegah-Dogbe, présente lors de la signature.
En sus de cette première entente, il a été signé une seconde convention avec l’AGF pour renforcer les garanties des PME. Les deux institutions financières vont conforter le mécanisme de garantie aux PME à travers des lignes et un intéressementau capital, a-t-on indiqué.
Au Togo, ces accords s’annoncent quelques mois après que la BADEA, active dans plusieurs sur plusieurs projets de développement, bien que plus timide que d’autres acteurs, a annoncé son ambition de renforcer son portefeuille dans le pays.
Economie
Le Burkina pose une condition pour la reprise des vols d’Air France

Un homme demanda au prophète ﷺ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.
La compagnie aérienne française a suspendu ses vols au Burkina Faso, début août 2023, à la suite des évènements survenus au Niger.
Le gouvernement va examiner la requête d’Air France, désirant reprendre ses vols au Burkina Faso, a rapporté, jeudi l’Agence d’information du Burkina (AIB).
L’AIB qui cite des « sources de premières mains » a ajouté que cette reprise est conditionnée.
Les autorités de la transition ont exigé, toujours selon l’Agence, que « le Quai d’Orsay reconsidère d’abord le classement total en rouge du pays ».
C’est ce classement par le ministère français des Affaires étrangères qui avait prévalu à la suspension des vols le 7 août 2023, quelques jours après le coup d’état au Niger qui a renversé Mohamed Bazoun.
La compagnie aérienne française avait ensuite annoncé la reprise de ses vols pour le 12 août 2023, mais l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) lui a opposé un refus catégorique pour le motif qu’elle devrait d’abord obtenir une approbation de son nouveau programme de vols. Depuis, Air France a multiplié les prorogations de sa suspension.
Toujours selon les informations de l’AIB, l’ANAC a soumis en début octobre au ministère en charge des Transports, une requête de Air France désirant reprendre ses vols au Burkina Faso.
Le gouvernement a donc imposé le retrait du pays de la « zone rouge » avant d’y répondre favorablement.
Depuis la prise du pouvoir, en septembre 2022, par le capitaine Traoré, huit mois après le coup d’État du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba contre Roch Marc Christian Kaboré, les relations entre la France et le Burkina se sont considérablement détériorées.
Economie
Le pétrole baisse encore après les stocks américains, inquiétudes sur la demande

“La grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heureux.” “L’homme est né pour l’action, comme le feu tend en haut et la pierre en bas.
Les cours du pétrole poursuivent leur baisse jeudi, après leur chute de la veille en raison des craintes liées à la demande et de l’augmentation considérable des stocks d’essence aux Etats-Unis.
Vers 09H05 GMT (11H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 1,14% à 84,83 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison en novembre, baissait de 1,16% à 83,24 dollars.
La baisse des cours est en partie due à « la faiblesse des données » hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur la demande d’essence aux États-Unis publiées mercredi, affirme Stephen Innes, analyste pour SPI AM.
Le rapport de l’EIA a fait ressortir le plus faible volume de livraisons d’essence aux États-Unis depuis 25 ans pour cette période de l’année. Les stocks d’essence ont progressé de 6,5 millions de barils durant la semaine achevée le 29 septembre.
« L’accumulation des stocks d’essence s’est répercutée sur les marchés du brut, dans un contexte d’inquiétude quant à une éventuelle récession en 2024 due à la hausse des taux d’intérêt« , explique M. Innes.
« Les craintes concernant la demande (…) l’emportent soudainement sur le déficit de l’offre« , qui a dominé pourtant le sentiment du marché pendant plusieurs semaines, souligne Neil Wilson, analyste de Finalto.
« Actuellement, la morosité économique est au coeur des préoccupations et constitue le principal moteur des prix« , confirme Tamas Varga, de chez PVM Energy.
La hausse des cours « amorcée au début du mois de juillet s’est brusquement interrompue la semaine dernière, même si l’Arabie saoudite et la Russie ne montrent aucun signe d’intention de revenir sur leur politique de production« , note l’analyste.
L’Arabie saoudite comme la Russie ont en effet confirmé mercredi la poursuite de leurs baisses de production et d’exportations jusqu’à la fin de l’année, Moscou précisant toutefois qu’une analyse serait menée en novembre pour déterminer s’il convient de diminuer ou d’augmenter sa coupe.
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