Economie
Iran-Pétrole : Exportation de 1,2 million de barils de pétrole par jour l’an prochain

Le projet de loi de finances pour l’année 1401 (mars 2022 – mars 2023) prévoit l’exportation d’1,2 million de barils de pétrole par jour et par jour. D’après cette estimation, le pétrole brut iranien sera vendu à 55 dollars par baril. Le projet de loi de Finances que les revenus tirés de l’exportation de pétrole et de gaz progresseront de 8,5 % pour atteindre 24 milliards de dollars.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a présenté dimanche au Parlement un projet de budget pour l’année fiscale 2022-23, prévoyant la réduction de moitié de la production pétrolière et mettant l’accent sur la défense sur fond de sanctions et de menaces des États-Unis et d’Israël.
Le projet de budget pour la nouvelle année iranienne qui débute le 21 mars doit être voté avant la fin décembre. Il prévoit une croissance économique de 8%. Selon le document, l’Iran envisage de produire 1,2 millions de barils de pétrole par jour et de le vendre au prix de 60 dollars le baril (environ 53 euros), alors qu’il avait prévu l’an passé de produire 2,3 millions de barils par jour au prix de 40 dollars le baril, selon l’agence Tasnim.
Les revenus pétroliers devraient ainsi passer de 33,5 milliards de dollars à 26,3 milliards de dollars. Une estimation très haute, selon des experts pétroliers, car l’Iran vend actuellement autour de 600 000 barils par jour.
Les revenus pétroliers représenteront un quart des recettes du budget et un autre quart doit venir des recettes fiscales en nette augmentation.
L’autre chapitre important dans le projet de budget est celui de la défense alors qu’Israël et les États-Unis ont à de multiples reprises fait planer la menace d’un recours à l’option militaire contre l’Iran.
Selon ce document, le montant alloué pour le « programme de renforcement des capacités de défense et de la recherche stratégiques s’élèverait à 4,5 milliards d’euros« . L’an dernier, la part allouée à la défense était de 4 milliards.
L’Iran est soumis à des sanctions très sévères imposées par les États-Unis après le retrait unilatéral de ce pays en 2018, sous la présidence de Donald Trump, de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, ce qui a fait chuter les revenus pétroliers de Téhéran.
Les négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis, par l’intermédiaire notamment des Européens, ont repris fin novembre à Vienne pour tenter de ressusciter cet accord censé empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique, sans progrès notable pour l’instant.
Economie
Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

Le Messager d’Allah ﷺ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. »
Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.
Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.
Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.
Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.
Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.
Economie
Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire
Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.
Economie
Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire
Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.
Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin.
Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine.
Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années.
D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».
Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.
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