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Economie

La production mondiale de gaz naturel a reculé de 3,6% en 2020

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La production mondiale de gaz naturel a reculé de 3,6% en 2020 pour atteindre 3918 milliards de mètres cubes, résultant de la faiblesse des investissements dans l’amont et de la baisse des cours du pétrole, selon l’agence d’information économique africaine Ecofin.

S’appuyant sur le rapport du cabinet norvégien d’analyses de données pétro-gazières Rystad « Gas Year 2020 Review » publié récemment, l’agence a précisé que les Etats-Unis et le Canada ont enregistré la plus grande récession, avec une chute de 47 milliards de mètres cubes de leur production par rapport à 2019. Ecofin a indiqué que le gaz est resté, néanmoins, « compétitif » et « protégé » par des prix déjà « relativement bas » et une demande qui n’a reculé que – 2,5 % pour atteindre 3840 milliards de mètres cubes.

A ce titre, l’Europe a baissé sa demande de près de 7%, comparativement à 2019, ce qui correspond, selon la même source, à environ 40 milliards de mètres cubes.

L’Afrique a commandé 26 milliards de mètres cubes en moins qu’en 2019, a ajouté l’agence. La demande des pays de l’Asie est restée « relativement élevée » sur l’ensemble de l’année, soit +4 %, a mentionné Ecofin, justifiant cela par une reprise plus rapide des économies de ces contrées, menée par la Chine, alors que d’autres territoires de la région ont constitué des stocks et remplacé le charbon, profitant de la faiblesse des prix du gaz.

L’agence a signalé que les transactions mondiales de GNL ont augmentées de 3% pour atteindre 363 millions de tonnes.

La capacité mondiale de liquéfaction a grimpé, pour sa part, de 5% pour afficher 464 millions de tonnes par an, à la faveur du lancement de plusieurs projets aux Etats-Unis (Cameron, Corpus Christi, île d’Elbe et Freeport).

La capacité de production américaine de GNL a, ainsi, connu un croissance de +42 % en 2020, atteignant 71 millions de tonnes par an, dépassant de loin celle de la Russie étant de 29 millions de tonnes par an, a relaté Ecofin. Le rapport de Rystad prévoit une augmentation de 24% de la production mondiale de gaz naturel pour atteindre 4857 milliards de m3 en 2040, précisant que les Etats-Unis, la Russie et le Moyen-Orient porteront cette hausse.

La capacité mondiale de liquéfaction devrait, selon la même source, grimper de 91% en 2040 par rapport à l’année écoulée, totalisant 886 millions de tonnes par an.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Economie

Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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