Economie
Le pétrole flanche à l’approche de « propositions » iraniennes sur le nucléaire
« L’enthousiasme est la foi en l’action. C’est l’émotion intense connue comme étant le désir brûlant. Il vient de l’intérieur mais, il rayonne vers l’extérieur dans l’expression de la voix et du visage.« Napoleon Hill
Les prix du pétrole accentuaient leurs pertes lundi après que le chef de la diplomatie iranienne a affirmé que son pays enverrait ses « propositions finales » sur le dossier nucléaire avant minuit heure locale (19H30 GMT).
La possibilité d’un accord qui permettrait le retour sur le marché de la production iranienne, alors même que la demande chinoise souffre d’une économie en berne, faisait piquer du nez aux cours.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 5,18% à 93,08 dollars vers 11H50 GMT.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en septembre cédait quant à lui 5,27%, à 87,24 dollars.
Le marché de l’or noir est focalisé sur les négociations autour de l’accord sur le nucléaire iranien, qui pourrait conduire à la fin des sanctions pour ce membre clef de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Selon le ministre Hossein Amir-Abdollahian, son pays fera part lundi de ses « propositions finales » sur le dossier nucléaire, après que, selon lui, les Etats-Unis ont accepté deux des exigences iraniennes.
« Si nos propositions sont acceptées, nous sommes prêts à conclure (les discussions) et annoncer l’accord lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères », a-t-il ajouté.
« Tant qu’un accord n’est pas signé, il ne faut rien prendre pour acquis », prévient Craig Erlam, analyste chez Oanda, qui prévoit cependant que la pression sur les prix du pétrole s’intensifierait en cas de succès des négociations.
Les prix souffraient par ailleurs de données décevantes en Chine.
En juillet, les ventes de détail et la production industrielle ont connu un ralentissement inattendu, en raison d’un rebond de Covid-19 et d’une crise dans l’immobilier qui ont lourdement pénalisé l’activité.
L’accès de faiblesse de l’économie chinoise « pèse sur le pétrole, et il y a peu de chances d’un rebond à court terme », résume Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, dans une note.
Il estime « assez clair que la demande chinoise peu vigoureuse explique le déclin des prix du pétrole depuis juin ».
Après s’être envolés en début d’année alors que la demande reprenait avec la fin des confinements et le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les cours ont cédé plus de 20% en deux mois et demi.
Economie
Le pétrole Brent dépasse les 80 dollars
Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Si quelqu’un d’entre vous voit une autre personne qui a été favorisé par rapport à lui dans l’argent et dans l’apparence physique, qu’il regarde alors celui qui a moins que lui. [Sahih al-Bukhari 6490]
Vers 14H20 GMT (15H20 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, monte de 4,50% à 80,38 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, augmente de 4,80% à 77,47 dollars.
«Les États-Unis devraient annoncer prochainement de nouvelles sanctions contre la Russie», affirment les analystes de DNB, «y compris sur de nombreux pétroliers, ce qui perturbera davantage les exportations de brut russe».
Le marché a aussi assisté cette semaine à la «septième baisse hebdomadaire consécutive des stocks de pétrole brut aux États-Unis», ajoute l’analyste, ce qui tend à faire grimper les prix sur le marché. Ces dernières semaines les prix de l’or noir sont fortement remontés, et selon Bjarne Schieldrop de SEB, «la force actuelle du pétrole n’est peut-être pas qu’un simple feu de paille et pourrait durer».
Economie
Irak: TotalEnergies va traiter de gros volumes de gaz pour réduire le torchage
Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Si quelqu’un d’entre vous voit une autre personne qui a été favorisé par rapport à lui dans l’argent et dans l’apparence physique, qu’il regarde alors celui qui a moins que lui. [Sahih al-Bukhari 6490]
TotalEnergies lance vendredi la construction de sa première usine de traitement du gaz torché en Irak, qui doit permettre de réduire cette pratique polluante et d’améliorer l’approvisionnement en électricité dans le pays en proie à des coupures chroniques, a annoncé le groupe.
Baptisé ArtawiGas25, ce projet représentant un investissement d’environ 250 millions de dollars permettra d’utiliser « 50 millions de pieds cubes par jour (Mpc/j) de gaz », qui était précédemment torché sur le champ pétrolier de Ratawi, pour produire de l’électricité, a annoncé le groupe dans un communiqué.
Très présente en Irak, la pratique du torchage, source de rejets polluants dans l’atmosphère, consiste à brûler dans des cheminées l’excédent de gaz associé à l’extraction du pétrole.
Au lieu d’être brûlé dans les airs, le gaz sera traité puis injecté dans le réseau pour alimenter des centrales couvrant « la consommation d’environ 200 000 foyers de la région de Bassorah », indique le groupe pétro-gazier, qui a entamé il y a quelques années son virage vers l’électricité.
Ce chantier s’inscrit dans le méga-projet GGIP (Gas Growth Integrated Project), qui combine hydrocarbures et électricité, et dont le groupe TotalEnergies est opérateur (45%) au côté de ses partenaires Basra Oil Company (30%) et QatarEnergy (25%) pour un montant d’investissements d’environ 10 milliards de dollars.
Il comprend une importante usine de traitement de gaz d’une capacité de 300 Mpc/j qui permettra de récupérer le gaz torché sur trois champs pétroliers et de fournir du gaz à des centrales (1,5 GW de capacité) « afin d’améliorer l’approvisionnement en électricité » du pays, riche en pétrole mais confronté à des coupures de courant fréquentes.
Sans attendre le démarrage de cette usine principale prévue fin 2027, « le projet ArtawiGas25 permettra de réduire de façon significative le torchage de gaz sur le champ de Ratawi, dès la fin de l’année 2025 », souligne le groupe.
Le gouvernement de Mohamed Chia Al-Soudani a fait de la lutte contre le torchage une de ses priorités. En décembre, ses services s’engageaient à exploiter 80% de ce gaz brûlé d’ici fin 2025 et à éliminer totalement la pratique d’ici fin 2027.
Annoncé en 2021 et finalisé en avril 2023, au terme de négociations longues et tendues, le projet GGIP comprendra également une centrale solaire, un projet pour augmenter la production pétrolière et une usine de traitement d’eau de mer pour maintenir la pression des champs pétroliers.
Economie
Royaume-Uni : Les réserves de gaz sont tombés « à des niveaux inquiétants »
Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Si quelqu’un d’entre vous voit une autre personne qui a été favorisé par rapport à lui dans l’argent et dans l’apparence physique, qu’il regarde alors celui qui a moins que lui. [Sahih al-Bukhari 6490]
Les réserves de gaz du Royaume-Uni ont atteint des « niveaux préoccupants », alors que le pays fait face à des vagues de froid extrême et à des prix élevés sur les marchés du gaz, alerte vendredi Centrica, la société mère de British Gas, le principal fournisseur de gaz du pays.
Des stocks de gaz à des niveaux préoccupants
« Les conditions climatiques particulièrement froides au Royaume-Uni, associées à la cessation des livraisons russes via l’Ukraine depuis le 31 décembre, ont entraîné une diminution des niveaux de stockage de gaz à l’échelle du pays », indique Centrica dans un communiqué.
Le 9 janvier 2025, les réserves de gaz des sites britanniques étaient à moitié remplies, soit une baisse de 26 % par rapport à la même période l’année précédente. « Cela signifie que le Royaume-Uni dispose de moins d’une semaine de gaz en réserve », alerte le groupe.
En raison de l’arrivée précoce de l’hiver, les réserves de gaz étaient déjà moins abondantes que d’habitude en décembre, et la hausse des prix a rendu le réapprovisionnement des stocks plus difficile pendant la période des fêtes de Noël.
La situation est similaire dans l’Union européenne, où les réserves de gaz sont en moyenne de 68 %, bien inférieures aux 83 % observés l’année dernière à la même époque, selon la plateforme Agregated Gas Storage Inventory (AGSI). « La capacité totale de stockage de gaz du Royaume-Uni est environ 10 % inférieure à celle de la France, de l’Allemagne ou des Pays-Bas », souligne Centrica.
Le prix du gaz européen autour de 44 €/MWh
Le Royaume-Uni dépend largement des importations de gaz naturel liquéfié (GNL), notamment en provenance des États-Unis. « Le Royaume-Uni est en concurrence directe avec d’autres pays, y compris en Asie et en Europe, pour ces cargaisons », explique l’opérateur.
Cependant, le gouvernement assure vendredi que le Royaume-Uni n’est pas au bord de la panne. « Nous sommes confiants quant à notre capacité à fournir suffisamment de gaz et d’électricité pour répondre à la demande cet hiver, grâce à notre système énergétique diversifié et résilient », a indiqué un porte-parole de Downing Street.
Le prix du gaz européen avait dépassé la barre des 50 euros le mégawattheure le 31 janvier, un seuil qui n’avait pas été atteint depuis plus d’un an. Cette hausse a été causée en partie par la fin d’un accord de transit entre l’Ukraine et la Russie, ainsi que par les températures froides.
Depuis, les prix ont légèrement baissé et, vendredi à 13h15 GMT, le prix du gaz européen était en recul de près de 3 %, s’établissant autour de 44 euros le mégawattheure.
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