Economie
Le pétrole fléchit face à l’inflation et les craintes de récession aux Etats-Unis

“Ni les situations ni les gens ne peuvent être améliorés par un facteur externe. Si amélioration il doit y avoir elle doit venir de l’intérieur.”
Les prix du pétrole glissaient lundi, lestés par les craintes de récession économique et l’inflation galopante dans les pays grands consommateurs de brut comme les États-Unis, quand en Chine, la possibilité de nouveaux confinements dans les plus grandes villes inquiète.
Vers 09H20 GMT (11H20 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août perdait 1,11% à 120,66 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juillet fléchissait de 1,17% à 119,26 dollars.
La capitale chinoise, Pékin, a lancé lundi un énième dépistage général dans le district le plus peuplé du centre-ville, après un regain épidémique qui a entraîné le retour de restrictions anti-Covid-19.
« L’espoir d’un retour rapide et complet à la normale de la demande de pétrole après la levée des mesures de confinement en Chine, deuxième consommateur mondial de pétrole, s’est donc avéré prématuré », commente Carsten Fritsch, de Commerzbank.
L’analyste pointe également un autre facteur qui pèse sur les prix: les nouvelles craintes de récession « après que le taux d’inflation aux États-Unis se soit avéré nettement plus élevé que prévu ».
Les prix à la consommation ont repris leur escalade en mai aux États-Unis, battant un nouveau record en 40 ans. Sur douze mois, l’inflation galope à 8,6%, contre 8,3% le mois précédent.
Face à l’inflation qui n’en finit plus de grimper, devenant même la priorité économique de Joe Biden, la banque centrale américaine s’apprête à relever mercredi ses taux directeurs pour la troisième fois, et pourrait accélérer le mouvement.
Une augmentation des taux d’intérêt beaucoup plus forte cumulée à une récession « affecterait également la demande de pétrole dans le plus grand pays consommateur au monde », poursuit M. Fritsch.
« La maîtrise de l’inflation par presque tous les moyens nécessaires est désormais la tâche la plus importante des responsables de la politique budgétaire et monétaire », affirme Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
« Elle se fera au détriment de la croissance économique, ce qui détruira inévitablement la demande de pétrole », estime-t-il également.
En parallèle, l’appréciation marquée du dollar tire également les prix du brut vers le bas, puisqu’il affaiblit le pouvoir d’achat des investisseurs utilisant d’autres devises.
Economie
Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

Le Messager d’Allah ﷺ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. »
Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.
Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.
Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.
Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.
Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.
Economie
Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire
Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.
Economie
Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire
Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.
Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin.
Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine.
Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années.
D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».
Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.
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