Economie
Le pétrole poursuit sa hausse en attendant la Fed

« L’arbre du silence porte les fruits de la paix. »
Dans une situation géopolitique suscitant l’inquiétude des observateurs, les prix du pétrole poursuivaient leur hausse mercredi, après avoir gagné du terrain la veille. Des prévisions optimistes de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) sur la demande soutenaient les cours, tout comme l’évolution des réserves de brut aux Etats-Unis.
Vers 07h45, le baril de BRENT de la mer du Nord pour livraison en janvier 2023 prenait 1,03% à 95,62 dollars, après avoir gagné près de 2% la veille au soir à 94,65 dollars. Quant aux 159 litres de West Texas Intermediate américain pour livraison le même mois, ils montaient de 1,36% à 89,57 dollars, après s’être étoffés mardi soir de 2,12% à 88,37 dollars.
Les cours continuaient de grimper, alors que l’American Petroleum Institute (API) a enregistré la semaine dernière une forte baisse des réserves de pétrole américaines. Selon ce rapport, les stocks de pétrole brut avaient baissé de 6,5 millions de barils. Une baisse des réserves peut être le signe d’une demande plus forte ou d’une offre trop faible, ce qui fait généralement monter les prix de l’or noir.
L’évolution des stocks américains joue un rôle déterminant sur le marché du pétrole. Les données officielles du gouvernement américain sont attendues mercredi après-midi. Les observateurs anticipent une légère augmentation des réserves. Un écart plus important par rapport aux attentes du marché devrait donner une nouvelle impulsion aux prix du brut.
Comme l’ensemble des investisseurs, ceux actifs sur le marché du pétrole ont également les yeux rivés sur les décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). Les déclarations du président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, suite à la nette augmentation attendue ce mercredi des taux d’intérêt, seront particulièrement scrutées.
Les investisseurs espèrent aussi obtenir des indications sur la force avec laquelle la banque centrale entend lutter ces prochains mois contre l’actuelle spirale inflationniste. Une approche trop agressive des hausses de taux par les banquiers centraux pourrait peser sur la conjoncture et ainsi freiner la demande de pétrole brut.
Les cours continuaient aussi d’être portés par le rapport sur le marché pétrolier 2022 de l’OPEP, dévoilé lundi. Le cartel regroupant les principaux producteurs d’or noir a estimé que la demande mondiale de pétrole augmentera jusqu’en 2035, tirée par les pays en développement, notamment l’Inde et d’autres pays d’Afrique et d’Asie, principalement pour alimenter les transports et la pétrochimie.
Economie
Le Gabon inaugure sa première raffinerie d’or, d’une capacité de 7 à 10 tonnes/an
« Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir. » Martin Luther King
La Raffinerie gabonaise de l’or (ROG), la première usine de transformation de l’or au Gabon est opérationnelle. D’une capacité de raffinage de 7 à 10 tonnes d’or par an, cette usine a officiellement été mise en service le 2 juin par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Fruit d’un partenariat entre la Société équatoriale des mines (SEM) et la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM), « elle est la première du genre en Afrique centrale. Elle symbolise la métamorphose de notre économie vers plus de diversification, de création d’emplois et de valeur ajoutée locale via la transformation sur place de nos matières premières », a commenté le président de la République.
Grâce à cette usine, le Gabon projette d’« affiner 100 % de l’or produit dans le pays, faire de notre pays un hub en matière de raffinage de l’or en Afrique centrale, permettre jusqu’à une troisième transformation sur place afin notamment de fabriquer des bijoux au Gabon », explique la présidence de la République.
Avec la mise en service de cette usine, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut. Car, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret obligeant les opérateurs à raffiner sur place au Gabon l’or destiné à l’exportation. Car, jusqu’à présent, l’or produit au Gabon était exporté à l’état brut, faute de raffinerie.
D’après des informations de la SEM, la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an. Une grande partie de cette production provient du traitement de l’or alluvial. Dans les prochaines années, le Gabon espère produire davantage dans l’optique de se constituer une réserve stratégique d’or, pour plus de crédibilité sur les marchés extérieurs.
Economie
Togo : 800 millions FCFA pour préfinancer les engrais au profit des producteurs vulnérables

« Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir. » Martin Luther King
Au Togo, l’exécutif va cette année, préfinancer à hauteur de plus de 800 millions FCFA l’acquisition des engrais au profit des agriculteurs du pays. La campagne de distribution a débuté le samedi 3 juin dernier à Sada (dans la préfecture de Tchaoudjo) en prélude à la nouvelle campagne agricole 2023-2024.
Il s’agit concrètement de la mise à disposition des producteurs vulnérables via l’Agence nationale de la sécurité alimentaire du Togo (ANSAT) des quantités d’engrais NPK 15-15 et urée pour les accompagner dans le remembrement des espaces cultivables.
Cette démarche qui est une réponse à la sollicitation des agriculteurs selon l’ANSAT, fait suite à une première expérience l’année dernière où 500 millions FCFA avaient été débloqués par le gouvernement pour préfinancer l’achat d’engrais d’une quantité de plus de 1388 tonnes. Comme lors de la campagne écoulée, les bénéficiaires de ce préfinancement pourront rembourser en nature, la valeur des engrais reçus.
Selon le Directeur général de l’ANSAT, Ouro-Koura Agadazi, cette nouvelle opération de mise à disposition des producteurs de fertilisants vise à les soutenir et à les protéger contre les usuriers.
Notons que cette opération est en prélude la campagne officielle de commercialisation de l’engrais subventionné.
Economie
Sénégal : Auchan Pikine envoie ses employés au chômage technique suite au pillage du magasin

Victime d’une attaque et d’un pillage le 15 mai dernier, Auchan/Pikine a pris la décision d’envoyer ses employés au chômage technique. A travers une note d’information .
»Si nous avons résisté à la pandémie du Covid en 2020, survécu aux émeutes de mars 2021, nous avons encore été impactés dernièrement par la situation sociopolitique. En effet, le 15 mai dernier, le magasin d’Auchan/Pikine a été pillé; laissant nos collaborateurs d’Auchan/Pikine sans lieu, ni outil de travail. Au vu de la situation d’arrêt collectif et momentané de travail, la direction générale a décidé de les mettre en chômage technique, conformément aux dispositions de l’article L65 du Code du travail’’, lit-on dans la note d’information.
Selon la direction d’Auchan, cette mesure, qui s’applique à l’ensemble du personnel de la structure à Pikine (au nombre de 22 collaborateurs) sans aucune exception, prendra effet le 1er juin 2023 pour une durée de trois mois (juin, juillet, août), moyennant une indemnité mensuelle volontairement allouée et déterminée par l’entreprise.
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