Economie
Le prix du gaz explose avec les fermetures russes, le pétrole flanche

« Soigner, c’est expliquer. Guérir c’est comprendre. » Joseph Murphy
Les prix du gaz naturel poursuivaient leur bond, toujours propulsés par les nouvelles d’interruption momentanée des livraisons de gaz russe via Nord Stream 1, ravivant les craintes que la crise énergétique en Europe s’aggrave.
Vers 09H50 GMT (11H50 à Paris), le TTF néerlandais, référence du marché européen du gaz naturel, s’échangeait à 280 euros le mégawattheure (MWh), en hausse de près de 14%.
Plus tôt dans la séance, ils étaient monté à près de 293 euros, un niveau plus vu depuis les séances très volatiles des premières semaines de l’invasion russe de l’Ukraine mi-mars.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé vendredi que ses livraisons de gaz russe à l’Europe par le gazoduc Nord Stream 1 seraient interrompues pendant trois jours, du 31 août au 2 septembre, pour des raisons de « maintenance ».
Une « tentative évidente d’exploiter la dépendance de l’Europe au gaz russe », selon Ludwig Möhring, directeur de l’Association des producteurs allemands de pétrole, gaz et de la géothermie (BVEG).
Si « en soi, une brève fermeture du gazoduc ne ferait pas une grande différence », Ludwig Möhring explique que cette nouvelle met en lumière deux risques: que la Russie « prétende à tort qu’elle ne peut pas rouvrir le gazoduc », ou qu’elle ferme ses autres gazoducs approvisionnant l’Europe.
« Les prix du gaz naturel sont maintenant si extrêmes, tant en termes de prix que de volatilité, que nous risquons de voir les acteurs du marché se retirer et que les prix pourraient alors se situer n’importe où, sans grande signification », affirme Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb.
Il prédit une situation énergétique « extrêmement difficile » en Europe cet hiver, arguant que la Russie pourrait jouer « le tout pour le tout » en faisant encore baisser les exportations de gaz naturel, en particulier à « chaque fois que les prévisions météorologiques seront vraiment froides ».
En comparaison des prix extrêmes du gaz naturel et de l’électricité en Europe, le brut semble désormais « exceptionnellement bon marché », relève également l’analyste.
Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du brut en Europe, pour livraison en octobre perdait 0,78% à 95,97 dollars vers 09H50 GMT lundi.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en septembre, dont c’est le dernier jour de cotation, baissait quant à lui de 1,11%, à 89,76 dollars.
La crise énergétique actuelle « n’a pas réussi à dissiper les craintes persistantes d’une récession qui affecterait la demande », commente Stephen Brennock, analyste pour PVM Energy.
« Un vieil ennemi est de retour », note M. Brennock. « Après avoir été sur la sellette pendant près d’un mois, le dollar américain est de nouveau en hausse », pesant ainsi sur le pouvoir d’achat des investisseurs utilisant d’autres devises.
Si cette hausse du dollar se poursuit sur la fin d’année, elle pourrait plafonner les prix du brut, souligne l’analyste.
Economie
Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

Le Messager d’Allah ﷺ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. »
Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.
Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.
Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.
Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.
Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.
Economie
Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire
Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.
Economie
Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire
Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.
Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin.
Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine.
Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années.
D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».
Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.
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