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Economie

L’Irak attend un « accord final » avec la Turquie pour exporter le pétrole kurde

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« Il n’y a point de hasard ; tout est épreuve, ou punition, ou récompense, ou prévoyance. »Voltaire

L’Irak attend encore un « accord final » avec la Turquie avant de pouvoir reprendre les exportations de pétrole du Kurdistan, interrompues depuis plus d’un mois, a annoncé le gouvernement de la région autonome.

Le gouvernement fédéral irakien avait évoqué une reprise des exportations dès le 13 mai, mais les autorités du Kurdistan autonome, dans le nord de l’Irak, ont ensuite tempéré cet optimisme.

« Le Kurdistan a rempli toutes ses obligations (…) et attend un accord final entre le gouvernement fédéral et le gouvernement turc pour une reprise des exportations de pétrole », a souligné dimanche soir le Premier ministre de la région autonome Masrour Barzani, dans un communiqué.

Après avoir fait cavalier seul des années durant pour exporter du pétrole via la Turquie, le Kurdistan irakien a dû se plier fin mars à une décision du tribunal arbitral de la Chambre de commerce internationale à Paris en faveur de Bagdad quant à la gestion de ce pétrole.

Ce verdict a entraîné une suspension des exportations depuis fin mars, contraignant Erbil, la capitale du Kurdistan autonome, à négocier avec Bagdad: les ventes du Kurdistan passeront désormais par l’Entreprise pétrolière d’Etat (Somo) et les revenus des exportations kurdes iront sur un compte bancaire géré par Erbil mais supervisé par Bagdad.

La suspension des exportations représente un manque à gagner d’environ « un milliard de dollars », a expliqué à l’AFP l’analyste Kovand Shirwani.

Depuis près d’une décennie, l’or noir représentait le poumon économique du Kurdistan irakien, avec environ 475.000 barils exportés quotidiennement via la Turquie, sans l’aval de Bagdad.

Début mai, le ministre du Pétrole irakien Hayan Abdel-Ghani avait justifié les retards dans la reprise des exportations en évoquant des « tests menés sur les oléoducs » en Turquie, après le séisme de février.

Mais des questions financières restent en suspens: Bagdad attend le paiement d’une « amende » par Ankara, avait alors assuré M. Abdel-Ghani.

Car un accord bilatéral de 1973 régulant l’utilisation des oléoducs fixait à 1,19 dollar les frais versés à la Turquie pour chaque baril de pétrole envoyé vers le port turc de Ceyhan.

« Or le Kurdistan payait bien plus que cela » en droit de passage, avait dit le ministre, estimant que « la différence doit revenir au gouvernement irakien ».

Cette « amende » pourrait dépasser les 1,8 milliard de dollars, a dit à l’AFP sous couvert d’anonymat un haut responsable du ministère du Pétrole irakien.

Le ministre turc de l’Energie, Fatih Donmez, a toutefois contesté fin mars les sommes réclamées par Bagdad, selon l’agence de presse turque Anadolu.

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Economie

Le Gabon inaugure sa première raffinerie d’or, d’une capacité de 7 à 10 tonnes/an

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« Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir. » Martin Luther King

La Raffinerie gabonaise de l’or (ROG), la première usine de transformation de l’or au Gabon est opérationnelle. D’une capacité de raffinage de 7 à 10 tonnes d’or par an, cette usine a officiellement été mise en service le 2 juin par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Fruit d’un partenariat entre la Société équatoriale des mines (SEM) et la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM), « elle est la première du genre en Afrique centrale. Elle symbolise la métamorphose de notre économie vers plus de diversification, de création d’emplois et de valeur ajoutée locale via la transformation sur place de nos matières premières », a commenté le président de la République.

Grâce à cette usine, le Gabon projette d’« affiner 100 % de l’or produit dans le pays, faire de notre pays un hub en matière de raffinage de l’or en Afrique centrale, permettre jusqu’à une troisième transformation sur place afin notamment de fabriquer des bijoux au Gabon », explique la présidence de la République.

Avec la mise en service de cette usine, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut. Car, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret obligeant les opérateurs à raffiner sur place au Gabon l’or destiné à l’exportation. Car, jusqu’à présent, l’or produit au Gabon était exporté à l’état brut, faute de raffinerie.

D’après des informations de la SEM, la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an. Une grande partie de cette production provient du traitement de l’or alluvial. Dans les prochaines années, le Gabon espère produire davantage dans l’optique de se constituer une réserve stratégique d’or, pour plus de crédibilité sur les marchés extérieurs.

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Economie

Togo : 800 millions FCFA pour préfinancer les engrais au profit des producteurs vulnérables

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« Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir. » Martin Luther King

Au Togo, l’exécutif va cette année, préfinancer à hauteur de plus de 800 millions FCFA l’acquisition des engrais au profit des agriculteurs du pays. La campagne de distribution a débuté le samedi 3 juin dernier à Sada (dans la préfecture de Tchaoudjo) en prélude à la nouvelle campagne agricole 2023-2024.

Il s’agit concrètement de la mise à disposition des producteurs vulnérables via l’Agence nationale de la sécurité alimentaire du Togo (ANSAT) des quantités d’engrais NPK 15-15 et urée pour les accompagner dans le remembrement des espaces cultivables.

Cette démarche qui est une réponse à la sollicitation des agriculteurs selon l’ANSAT, fait suite à une première expérience l’année dernière où 500 millions FCFA avaient été débloqués par le gouvernement pour préfinancer l’achat d’engrais d’une quantité de plus de 1388 tonnes. Comme lors de la campagne écoulée, les bénéficiaires de ce préfinancement pourront rembourser en nature, la valeur des engrais reçus.

Selon le Directeur général de l’ANSAT, Ouro-Koura Agadazi, cette nouvelle opération de mise à disposition des producteurs de fertilisants vise à les soutenir et à les protéger contre les usuriers.

Notons que cette opération est en prélude la campagne officielle de commercialisation de l’engrais subventionné.

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Economie

Sénégal : Auchan Pikine envoie ses employés au chômage technique suite au pillage du magasin

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Victime d’une attaque et d’un pillage le 15 mai dernier, Auchan/Pikine a pris la décision d’envoyer ses employés au chômage technique. A travers une note d’information .

 »Si nous avons résisté à la pandémie du Covid en 2020, survécu aux émeutes de mars 2021, nous avons encore été impactés dernièrement par la situation sociopolitique. En effet, le 15 mai dernier, le magasin d’Auchan/Pikine a été pillé; laissant nos collaborateurs d’Auchan/Pikine sans lieu, ni outil de travail. Au vu de la situation d’arrêt collectif et momentané de travail, la direction générale a décidé de les mettre en chômage technique, conformément aux dispositions de l’article L65 du Code du travail’’, lit-on dans la note d’information.
Selon la direction d’Auchan, cette mesure, qui s’applique à l’ensemble du personnel de la structure à Pikine (au nombre de 22 collaborateurs) sans aucune exception, prendra effet le 1er juin 2023 pour une durée de trois mois (juin, juillet, août), moyennant une indemnité mensuelle volontairement allouée et déterminée par l’entreprise.

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