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Economie

Nigeria-Hydrocarbures : Le gouvernement renonce à la suppression des subventions des carburants

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Le gouvernement du Nigeria a annoncé renoncer une nouvelle fois à la suppression des subventions des carburants, une mesure extrêmement populaire dans le pays le plus peuplé d’Afrique, un an avant l’élection présidentielle.

Confronté à une grave crise budgétaire, le gouvernement avait d’abord proposé de supprimer ces subventions décriées qui siphonnent chaque année des milliards de dollars des caisses publiques mais qui permettent aux stations-services de vendre une essence à des prix très en-dessous du marché. C’est là toucher un sujet très sensible et donc potentiellement explosif : les consommateurs nigérians considèrent l’accès à du carburant bon marché comme un des rares privilèges qu’ils tirent de leur puissance pétrolière, minée par la pauvreté.

En novembre, la ministre des Finances Zainab Ahmed avait déclaré vouloir mettre fin à cette mesure «insoutenable» d’ici juin, en accord avec les priorités fixées par la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI). Mais pour acheter la paix sociale, le gouvernement a finalement annoncé changer d’avis. «Il est clair que le timing est problématique, qu’il y a toujours une inflation croissante et que la suppression des subventions ne ferait qu’aggraver la situation et ferait peser plus de difficultés sur les citoyens», a déclaré lundi Mme Ahmed devant les sénateurs.

Depuis les années 70, l’État fédéral – qui dépense plus dans les subventions que dans d’autres secteurs clés sous-développés comme l’Éducation ou la Santé – prend en charge une partie du coût des produits pétroliers. Actuellement, le litre d’essence coûte en moyenne 165 nairas (environ 36 centimes d’euros).

Au cours des dix dernières années, les autorités ont tenté de supprimer ces subventions à plusieurs reprises. En vain. Chaque fois, elles ont dû faire machine arrière face à la colère de la population, gonflée à bloc par les syndicats. En 2012, l’armée était même descendue dans les rues pour maintenir le calme lors de manifestations monstres.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Economie

Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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