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Economie

Norvège : La production de gaz  en baisse en 2025

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La Norvège a produit en moyenne 326,26 millions de mètres cubes standard par jour de gaz naturel au cours des trois premiers trimestres, contre 341,25 MMscmd au cours de la même période de neuf mois l’année dernière, selon les données officielles.

Les données sont préliminaires pour septembre 2025, pour lequel la Direction norvégienne de l’offshore (NOD) a estimé la production de gaz à 282,1 millions de tonnes-kilomètres par jour.

Ce chiffre est en baisse de 15,6 % par rapport à août 2025, mais en hausse de 17,2 % par rapport à septembre 2024. Le chiffre de septembre 2025 est inférieur de 1,9 % aux prévisions de la NOD pour ce mois.

La Norvège a vendu 8,5 milliards de scmd le mois dernier, soit une baisse de 1,9 milliard de scmd par rapport au mois d’août, selon les données publiées sur le site Internet du NOD.

Selon le dernier rapport trimestriel sur le marché du gaz de la Commission européenne, couvrant le premier trimestre 2025, le pays nordique reste le premier fournisseur de gaz de l’Union européenne, représentant 31 %, soit 21,7 milliards de mètres cubes.

La Norvège est restée le premier fournisseur de gaz par gazoduc de l’UE, représentant 55 %, soit 20,6 milliards de mètres cubes. La part de la Norvège dans les importations de gaz par gazoduc de l’UE a augmenté de cinq points de pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2024, suite à la fin de l’accord de transit entre l’Ukraine et la Russie.

Dans le même temps, la production pétrolière norvégienne en septembre s’est élevée en moyenne à 1,82 million de barils par jour (MMbpd), en baisse de 7 % par rapport à août mais en hausse de 13,7 % par rapport à septembre 2024. Ce chiffre a dépassé de 5,4 % la projection du NOD.

La production totale de liquides s’est élevée à 1,99 MMbpd, en baisse de 7,8 % sur un mois, mais en hausse de 14,8 % sur un an.

« Les chiffres préliminaires de production pour septembre 2025 montrent une production quotidienne moyenne de 1 991 000 barils de pétrole, de LGN [liquides de gaz naturel] et de condensats », a rapporté le NOD.

« La production pétrolière totale jusqu’à présent en 2025 est d’environ 176,2 millions de Sm3 équivalent pétrole (MSm3 oe), répartie comme suit : environ 78,5 MSm3 oe de pétrole, environ 8,7 MSm3 oe de NGL et de condensats et environ 89,4 MSm3 oe de gaz destiné à la vente », a-t-il indiqué.

« Le volume total est de 4,5 MSm3 oe inférieur à 2024 ».

Au deuxième trimestre, Equinor ASA, société détenue majoritairement par l’État, a annoncé une production de gaz et de liquides norvégiens de 704 000 et 655 000 barils équivalent pétrole (bepd).

« La nouvelle production du champ Johan Castberg, atteignant un plateau, et celle de Halten East ont contribué à cette hausse.

Ensemble, ces facteurs ont compensé le déclin naturel, l’impact de la révision de Hammerfest LNG et la maintenance de l’usine de traitement de Kollsnes », a indiqué Equinor le 23 juillet. Equinor prévoit d’augmenter sa production annuelle de 4 % sur l’ensemble de son portefeuille mondial cette année, malgré un impact attendu de 30 000 bep provenant de la maintenance programmée.

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Economie

Le pétrole baisse légèrement après la rencontre Trump

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Les cours du brut reculent un peu jeudi, le marché pétrolier estimant que les accords passés entre Pékin et Washington vont limiter la pression exercée par la Maison Blanche sur les achats chinois de pétrole russe.

Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 0,57% à 64,55 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, cédait 0,56% à 60,14 dollars.

Les dirigeants Donald Trump et Xi Jinping se sont entendus jeudi pour apaiser leur conflit commercial qui a ébranlé l’économie mondiale, lors d’une rencontre en Corée du Sud qualifiée par le président américain de « grand succès« .

Des accords ont été passés sur plusieurs domaines, comme les terres rares, une réduction partielle des droits de douane américains ou encore la reprise des achats de soja américain par la Chine.

En principe, ce réchauffement des relations est une bonne nouvelle pour l’économie et pour la demande de pétrole.

Mais outre qu’il était attendu, le marché estime aussi que cet apaisement diplomatique limitera la sévérité des États-Unis vis-à-vis des achats chinois d’or noir russe.

Pour Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management, « les États-Unis ont, en fait, accepté que la Chine continue d’acheter du pétrole russe« . Ce qui implique davantage de barils disponibles sur le marché.

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Economie

Ukraine: la Russie pilonne des sites énergétiques, faisant trois morts

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La Russie a lancé une nouvelle attaque massive contre des sites énergétiques ukrainiens dans la nuit de mercredi à jeudi en faisant trois morts dont une fillette et en provoquant de vastes coupures d’électricité dans le pays.

L’armée russe, qui envahit l’Ukraine depuis bientôt quatre ans, a lancé ces dernières semaines une nouvelle campagne de frappes ciblant le réseau énergétique à l’approche de l’hiver.

Pendant la nuit, « l’ennemi a utilisé plus de 650 drones et plus de 50 missiles de différents types » pour frapper des « installations énergétiques et logements ordinaires » dans dix régions d’Ukraine, a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.

Dans la ville de Zaporijjia (sud-est), où des immeubles résidentiels ont été touchés « deux personnes ont malheureusement perdu la vie », a-t-il poursuivi.

Plus tard dans la journée, l’administration régionale de Vinnytsia (centre-ouest) a annoncé la mort d’une fillette de sept ans, décédée à l’hôpital après avoir été blessée dans la frappe.

Le ministère russe de la Défense a déclaré avoir effectué une attaque « massive » contre des « entreprises militaro-industrielles » et « des infrastructures énergétiques qui assurent leur fonctionnement » ainsi que des « aérodromes militaires ».

– « Détruire le système énergétique » –

La Russie a par ailleurs assuré avoir capturé deux nouveaux villages dans le nord-est et le sud de l’Ukraine, où l’armée ukrainienne perd du terrain depuis des mois.

Il s’agit des localités de Sadové dans la région de Kharkiv et de Krasnoguirské, dans celle de Zaporijjia.

Le plus important groupe énergétique ukrainien privé DTEK a indiqué que des centrales thermiques « avaient été sérieusement endommagées » dans plusieurs régions.

« Cette attaque porte un coup dur à nos efforts pour maintenir l’approvisionnement en énergie cet hiver », a déploré sur X le patron du DTEK Maxim Timtchenko.

« Vu l’intensité des attaques des deux derniers mois, il est clair que la Russie vise à détruire complètement le système énergétique de l’Ukraine », a-t-il ajouté.

L’opérateur énergétique public Ukrenergo a d’abord annoncé des coupures de courant d’urgence dans la plupart des régions au petit matin avant de les transformer en délestage pour rétablir l’équilibre entre la production et la consommation du réseau.

« Nous comptons sur l’Amérique, l’Europe et les pays du G7 pour ne pas ignorer l’intention de Moscou de tout détruire », a déclaré M. Zelensky, en appelant à renforcer les sanctions contre Moscou.

Dans la ville de Zaporijjia, l’attaque a aussi fait 17 blessés, « dont une fillette de deux ans », selon le chef de l’administration régionale Ivan Fedorov sur Telegram.

Un journaliste de l’AFP présent dans la ville a vu un immeuble résidentiel éventré et des secouristes en train de déblayer les décombres tandis que les habitants examinaient les dégâts.

Les bombardements ont également blessé quatre adultes dans la région de Vinnytsia et un cinquième dans la région de Kiev, selon les autorités.

Les journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu des drones russe voler au-dessus de la capitale pendant la nuit.

– Drones ukrainiens –

Au total, la Russie a lancé 653 drones et 52 missiles balistiques et de croisière, a indiqué l’armée de l’air ukrainienne qui a assuré avoir abattu respectivement 592 et 21 de ses engins.

Le ministère de la Défense russe a affirmé de son côté avoir abattu 170 drones ukrainiens pendant la nuit, dont 48 dans la région de Briansk, à la frontière avec l’Ukraine, et neuf dans la région de Moscou.

La Russie bombarde presque quotidiennement les zones résidentielles et infrastructures civiles en Ukraine depuis le début de son invasion en février 2022.

L’Ukraine dont l’armée manque d’effectifs et d’armements riposte avec des frappes longue portée, réalisées le plus souvent avec des drones.

Ces derniers mois, les attaques de Kiev ciblent surtout des infrastructures énergétiques russes dans l’objectif de perturber les exportations de pétrole et de réduire le financement de l’effort de guerre de Moscou.

La semaine dernière, Washington et l’Union européenne ont annoncé des sanctions contre le secteur pétrolier russe, dans l’espoir d’amener Moscou à mettre fin à son invasion.

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Economie

Pétrole russe : un groupe indien annonce la suspensions de ses achats de brut

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La compagnie pétrolière indienne HPCL-Mittal Energy (HMEL) a annoncé la suspension de ses achats de pétrole auprès de la Russie, deux mois après la décision de Donald Trump de sanctionner l’Inde pour ses importations de brut russe. 

À la fin du mois d’août, le président américain a imposé une surtaxe de 50 % sur l’ensemble des produits indiens entrant sur le territoire des États-Unis, dans le but de dissuader New Delhi de s’approvisionner auprès de Moscou. Il considère en effet que ces achats contribuent au financement de la guerre menée par la Russie en Ukraine. 

Ces mesures ont entraîné une nette détérioration des relations entre l’Inde et les États-Unis, alors que les deux pays négocient actuellement un traité de libre-échange commercial. Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises ces derniers jours que le Premier ministre indien, Narendra Modi, lui aurait assuré l’arrêt des achats de pétrole russe par l’Inde, une information que New Delhi n’a toutefois pas confirmée officiellement. 

Issue d’un partenariat entre le groupe métallurgique Mittal et la compagnie publique Hindustan Petroleum Corporation Limited (HPCL), la coentreprise HPCL-Mittal Energy Limited (HMEL) a déclaré mercredi avoir « pris la décision de suspendre ses achats de brut russe ». 

Cette décision intervient « à la suite des récentes annonces de nouvelles restrictions sur les importations de pétrole russe » par les États-Unis, l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni, a précisé la société. « Les activités commerciales du groupe HMEL sont scrupuleusement conformes à la politique du gouvernement indien en matière de sécurité de ses approvisionnements énergétiques », a poursuivi la coentreprise. 

Le quotidien britannique Financial Times indiquait mercredi que HMEL avait récemment réceptionné plusieurs cargaisons de brut russe, transportées par des pétroliers visés par des sanctions américaines et européennes. HMEL a répondu que le navire incriminé « ne faisait pas l’objet » de sanctions au moment de la livraison. 

L’Inde importe plus de 85 % de sa consommation de pétrole brut. Traditionnellement cliente des producteurs du Moyen-Orient, elle avait récemment tourné ses achats vers la Russie, l’un de ses alliés historiques sur la scène internationale.

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