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Economie

Pétrole: Aramco annonce un bénéfice de 31,9 milliards de dollars, en baisse de 19%

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« Toute personne qui réussit avait un rêve et l’a poursuivi jusqu’au bout. »

Le géant pétrolier saoudien Aramco a annoncé mardi un bénéfice net de 31,9 milliards de dollars au premier trimestre 2023, en baisse de 19,25% par rapport à la même période de 2022, reflétant le repli des cours des hydrocarbures.

A elle seule, la compagnie publique saoudienne a généré plus des trois quarts des 40,5 milliards de dollars de profits cumulés au premier trimestre par les cinq « majors » du secteur: BP, Shell, ExxonMobil, Chevron, et TotalEnergies.

Premier exportateur de brut au monde, Aramco avait enregistré un bénéfice net de 39,5 milliards de dollars au premier trimestre 2022, porté par la flambée des prix dans la foulée de l’invasion russe de l’Ukraine.

Les cours se sont repliés ces derniers mois, au point que le cartel de pays producteurs Opep+ est récemment intervenu en diminuant sa production pour tenter de les soutenir.

« Nous poursuivons nos plans d’expansion et nos perspectives à long terme restent inchangées, car nous pensons que le pétrole et le gaz resteront des composantes essentielles du bouquet énergétique mondial dans un avenir prévisible », a affirmé le PDG d’Aramco, Amin Nasser, dans un communiqué mardi.

« Le bénéfice net aurait pu être plus élevé, mais Aramco multiplie les investissements, contrairement aux (autres sociétés pétrolières) », observe Jamie Ingram, analyste à la revue spécialisée MEES.

Fleuron de l’économie saoudienne, Aramco reste la principale source de financement de l’ambitieux programme de réformes Vision 2030 porté ces dernières années par le prince héritier Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du royaume.

L’entreprise avait annoncé des bénéfices « record » de 161,1 milliards de dollars en 2022, permettant au royaume d’afficher son premier excédent budgétaire annuel en près de dix ans, après des années marquées par la baisse des prix de l’or noir sur les marchés mondiaux.

– « Demande chinoise » –

Mi-avril, l’Arabie saoudite a décidé de transférer 4% des actions d’Aramco, d’une valeur de près de 80 milliards de dollars, à Sanabil Investments, une société elle-même contrôlée par le Fonds d’investissement public (PIF), l’un des plus importants au monde avec plus de 620 milliards de dollars d’actifs.

Aramco avait déjà transféré 4% de ses actions l’année dernière au PIF, organe public à la manoeuvre pour mener les réformes économiques. L’Etat saoudien reste actionnaire à hauteur de 90,18%.

L’Arabie saoudite a approuvé un budget excédentaire pour 2023 de 16 milliards de riyals (quatre milliards de dollars) et prévoit une croissance du PIB de 3,1%.

Dimanche, le ministère des Finances a toutefois annoncé un déficit budgétaire d’environ 773 millions de dollars pour le premier trimestre 2023, en raison d’une baisse de 3% des revenus pétroliers et une hausse des dépenses.

Selon les autorités, ce déficit « ne suscite pas d’inquiétude compte tenu de la solidité des finances publiques ».

Les cours du pétrole reculent à cause des craintes de récession mondiale et sur le secteur bancaire américain, malgré les dernières coupes de l’Opep+, le cartel des pays pétroliers mené par l’Arabie saoudite et la Russie.

Ces coupes, annoncées début avril, et effectives dès mai jusqu’à la fin de l’année 2023, avaient été interprétées par de nombreux analystes comme une volonté de l’alliance de défendre un baril de Brent au-dessus des 80 dollars.

« Le marché du pétrole est aujourd’hui dominé par un sentiment négatif des investisseurs en raison des risques bancaires aux Etats-Unis », analyse Ibrahim al-Ghitani, spécialiste de l’énergie basé aux Emirats arabes.

Mais, ajoute-t-il, « on s’attend à ce que la demande chinoise augmente » au cours de l’année.

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La présidente du parlement sud-africain prend un congé spécial à la suite d’une enquête sur la corruption

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La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré jeudi qu’elle prendrait un congé spécial à la suite d’une enquête sur des allégations de corruption à l’époque où elle était ministre de la défense.

Des enquêteurs ont perquisitionné le domicile de Mme Mapisa-Nqakula mardi dans le cadre de l’enquête sur la corruption, mais ils n’ont pas fourni d’autres détails sur l’enquête ou les allégations de corruption.

Mme Mapisa-Nqakula, qui a été ministre de la défense de 2012 à 2021, a nié avoir commis des actes répréhensibles.

« Compte tenu de la gravité des allégations et des spéculations médiatiques qui en découlent, j’ai décidé de prendre un congé spécial de mon poste de présidente de l’Assemblée nationale, avec effet immédiat », a déclaré Mme Mapisa-Nqakula dans un communiqué.

Elle a ajouté qu’il n’y avait pas eu de notification formelle d’un mandat d’arrêt ou de communication concernant son arrestation imminente, après que les médias locaux aient rapporté qu’elle devait se rendre à la police vendredi.

« Mes avocats ont toutefois informé de manière proactive l’Autorité nationale des poursuites de ma volonté d’obtempérer et de coopérer si le besoin s’en faisait sentir », a-t-elle déclaré.

La chaîne publique sud-africaine SABC a rapporté que Mme Mapisa-Nqakula est soupçonnée d’avoir reçu des millions de rands en espèces à titre de pots-de-vin de la part d’un ancien entrepreneur militaire lorsqu’elle était ministre de la défense.

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Gaz naturel : Exxon est en avance sur le calendrier pour doubler son portefeuille de GNL, selon un dirigeant

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Exxon Mobil est en avance sur son plan visant à doubler la taille de son portefeuille de gaz naturel liquéfié (GNL) pour atteindre 40 millions de tonnes par an (mtpa) d’ici 2030 et se concentrera sur la vente de son propre gaz plutôt que sur le commerce de celui de tiers, a déclaré jeudi le responsable GNL de la société.

Exxon réorganise sa stratégie de négoce de GNL dans le contexte d’une production croissante de ce combustible et dans le cadre d’une réorganisation plus large de l’entreprise qui a débuté en 2022.

La major pétrolière est relativement peu présente sur le marché du GNL par rapport à TotalEnergies et Shell PLC. Shell est l’un des leaders du secteur et a réalisé 2,4 milliards de dollars grâce au négoce de GNL au quatrième trimestre 2023.

Contrairement à Shell et Total, Exxon prévoit de commercialiser principalement son propre gaz, a déclaré Peter Clarke, vice-président principal d’Exxon pour le GNL mondial.

« Notre portefeuille ne ressemblera jamais à celui de Shell, ni à celui de Total, nous ciblons différents aspects de la chaîne de valeur », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Reuters.

Exxon a déclaré en 2020 qu’il prévoyait de doubler son portefeuille de GNL pour atteindre 40 millions de tonnes par an d’ici dix ans, contre 20 millions de tonnes par an. Sa production actuelle est à peine inférieure à 30 millions de tonnes par an, a-t-il ajouté.

« Nous sommes en bonne voie pour atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé en 2020 », a déclaré M. Clarke. « Et nous sommes légèrement en avance sur cet objectif.

Alors qu’Exxon pourrait élargir son portefeuille commercial en achetant et en commercialisant du GNL auprès de tiers, M. Clarke a déclaré qu’il considérait que les marges dans ce domaine étaient faibles par rapport aux bénéfices qu’il pouvait réaliser sur son propre gaz naturel.

Pour Exxon, il est plus intéressant de produire, de liquéfier et de vendre du gaz. Les contrats à long terme représentent toujours environ 80 % du commerce mondial de GNL, a-t-il ajouté.

« Le principal élément du GNL est évidemment la commercialisation du GNL lui-même », a déclaré M. Clarke. « Nous voulons avoir le meilleur portefeuille de GNL au monde en termes de solidité financière et de rendement financier. Je dirais que nous sommes en bonne voie pour y parvenir.

Les volumes d’Exxon augmenteront grâce au projet Golden Pass LNG, dans lequel Exxon détient une participation de 30 % avec QatarEnergies comme partenaire. Ce projet a une capacité d’exportation estimée à environ 18 millions de tonnes par an et produira son premier GNL en 2025.

La société a déclaré qu’elle comptait prendre une décision finale d’investissement pour son projet PNG Papua LNG en Papouasie-Nouvelle-Guinée cette année et commencer l’ingénierie et la conception d’un projet au Mozambique d’ici la fin de l’année.

M. Clarke a déclaré que ces projets aideraient Exxon à approvisionner ses clients en Asie, où la société voit le plus grand potentiel de croissance.

« Le marché est en pleine expansion. D’ici 2050, 75 % de la demande mondiale d’énergie proviendra de la région Asie-Pacifique, c’est pourquoi nous nous concentrons vraiment sur cette région.

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Economie

Le pétrole en pleine hésitation après la Fed

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Les prix du pétrole hésitaient jeudi, les investisseurs digérant la décision de la Fed, qui a maintenu ses taux directeurs mais a également indiqué son intention de procéder à plusieurs baisses dans l’année.

Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, abandonnait 0,09% à 85,87 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 0,16% à 81,14 dollars.

Les prix du pétrole ont d’abord rebondi avant l’ouverture des marchés européens, avant d’osciller entre gains et pertes, en raison des « signes indiquant que la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps« , expliquent les analystes d’Energi Danmark.

L’institution monétaire américaine, qui a, sans surprise, laissé ses taux directeurs inchangés dans une fourchette de 5,25% et 5,50% pour la cinquième fois consécutive, a surtout affirmé son intention de procéder à trois baisses de ses taux directeurs d’ici la fin de l’année.

« La décision sur les taux a été conforme aux attentes« , mais les espoirs de baisses de taux à venir « sont venus de la conférence de presse habituelle du président de la Fed après la fin de la réunion« , explique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

La perspective de baisses de taux à venir a dans un premier temps « stimulé l’appétit pour le risque et affaibli le dollar américain, ce qui a profité aux prix du pétrole brut« , explique Ole Hvalbye, de Seb.

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