Economie
Pétrole-Gabon : l’Etat disposé à soutenir l’OPEP tout en préservant l’équilibre de son secteur pétrolier

Le Gabon affirme la volonté de soutenir toutes les décisions concourant à la stabilité du marché mondial du pétrole sans mettre en péril l’équilibre au sein du secteur sur le plan national.
la majorité des pays membres de l’OPEP ont penché pour une prolongation jusqu’à fin mars 2021 du plafonnement de la production du pétrole à 7,7 millions baril/jour. Les discussions se poursuivent entre les 13 pays membres de l’OPEP et leurs alliés pour arriver à un consensus adapté au marché pétrolier. Il est question de trouver un compromis pour éviter une chute des prix du brut consécutive à la deuxième vague de la Covid-19 qui secoue l’Europe actuellement.
Pour le Gabon, si le prolongement de la baisse de la production est maintenu, son secteur pétrolier sera impacté. Car, pour l’année 2021, le Gabon table sur une production pétrolière de 10,5 millions de tonnes selon les prévisions du projet de loi de finances actuellement en examen à l’Assemblée nationale. Ainsi, ces objectifs du Gabon pour l’année prochaine pourront être altérés.
Ces discussions autour des mesures adéquates à prendre pour faire face à l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur l’économie mondiale et le marché pétrolier restent ouvertes. La décision finale sur une prolongation du seuil des baisses de production pétrolière des signataires de l’accord d’avril devrait être prise à la réunion du 3 décembre 2020.
Au cours du mois d’avril dernier, les pays membres de l’OPEP avaient décidé de réduire leur production de 9,7 millions b/j pour maintenir l’équilibre dans le secteur. Le Gabon en tant que pays producteur de l’OPEP a souscrit à cette réduction volontaire de production de 23% à environ 154 000 barils par jour.
Economie
Etats-Unis: Dure bataille en vue au Congrès américain sur la dette

« Comme un homme pense dans son coeur, tel il est. »Napoléon Hill
Le président Joe Biden et le chef républicain au Congrès Kevin McCarthy mettent les dernières touches ce dimanche à leur accord annoncé la veille et qui doit permettre aux Etats-Unis d’éviter un défaut de paiement cataclysmique.
«Je m’apprête à appeler Kevin McCarthy à 15 heures (20 heures en France) afin que tout soit carré et que les points soient bien sur les i», a déclaré le président américain de retour en début d’après-midi à la Maison Blanche. Et d’ajouter, à l’intention des journalistes: « Je crois qu’on est bons ».
Après des négociations marathon, le président Biden et le chef républicain ont annoncé samedi soir un accord de principe sur le relèvement du plafond de la dette américaine permettant d’éloigner la menace d’une banqueroute à partir du 5 juin. Mais l’accord doit recevoir l’aval d’un Congrès divisé et fait déjà l’objet d’une fronde d’élus progressistes et conservateurs certains parlant d’une «capitulation».
«Il ne satisfait peut-être pas tout le monde mais c’est un pas dans la bonne direction auquel personne ne s’attendait», s’est défendu dimanche le leader républicain sur la chaîne Fox News, se félicitant notamment d’une «nouvelle trajectoire» à la baisse donnée à la dépense publique. Il a prédit qu’une «majorité» d’élus républicains voteraient le texte.
La Chambre des représentants, où les républicains disposent d’une fragile majorité de 222 contre 213, votera mercredi. Viendra ensuite le Sénat, contrôlé de peu par les démocrates (51-49).
Le président Biden s’est félicité samedi soir de ce «compromis» qui est «une bonne nouvelle, parce qu’il évite ce qui aurait été un défaut (de paiement) catastrophique». Kevin McCarthy a lui estimé qu’il était «tout à fait digne du peuple américain».
Le texte de l’accord n’a pas encore été divulgué mais dans ses grandes lignes il relève pendant deux ans, donc jusqu’après l’élection présidentielle de 2024, le plafond d’endettement public des Etats-Unis. Celui-ci est actuellement fixé à 31.400 milliards de dollars. Les dépenses non liées à la défense resteront pratiquement inchangées l’année prochaine et n’augmenteront que nominalement en 2025.
Il prévoit par ailleurs une baisse de 10 milliards de dollars des fonds alloués aux services fiscaux pour se moderniser et renforcer les contrôles, ainsi que le recouvrement de fonds alloués à la lutte contre le Covid-19 et n’ayant pas encore été dépensés. Le compromis inclut aussi de nouvelles conditions imposées pour bénéficier de certaines aides sociales dont les coupons alimentaires.
Economie
Sénégal-Transport: L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye opérationnel selon Abdoulaye Dièye

“Pour la plupart des hommes, se corriger consiste à changer de défauts.” Voltaire
L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis (ouest) est prêt à l’exploitation a déclaré le directeur général de l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), Abdoulaye Dièye, affirmant attendre l’autorisation de l’agence sénégalaise de l’aviation civile pour la mise en service.
‘’Nous avons constaté que les travaux sont presque terminés, cet aéroport international sera bientôt exploité dans de très bonnes conditions de sécurité’’, a assuré M. Dièye.
Fruit de la coopération sénégalo-tchèque, l’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye a coûté 23 milliards de francs CFA, selon les autorités sénégalaises.
Le président de la République, Macky Sall, a procédé à son inauguration, le 14 juillet 2022.
La société tchèque Transcon Electronic Systems est chargée des travaux de reconstruction de cet aéroport.
Ousmane Masseck Ndiaye, dont Macky Sall a donné le nom à cette infrastructure aéroportuaire, fut ministre, maire de Saint-Louis (nord) et président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, une ancienne institution consultative sénégalaise.
Il est décédé le 9 janvier 2013 à l’âge de 57 ans.
Economie
Sénégal: des sites du gouvernement victimes d’une cyberattaque

“Pour la plupart des hommes, se corriger consiste à changer de défauts.” Voltaire
Des hackers ont lancé, vendredi soir, une importante attaque sur de nombreux sites du gouvernement sénégalais. Dans ce contexte politique très tendu, ils disent vouloir « libérer le Sénégal de la dictature » Ce sont plusieurs dizaines de sites internet qui sont désormais inaccessibles. Le site de la présidence qui a été parmi les premiers touchés a été rétabli.
Le groupe de hackers derrière l’attaque s’est auto-baptisé : « Mysterious team ». Sur son compte Twitter, il dit être un collectif de cyberguerriers bangladais et utilise le hashtag FreeSenegal popularisé ces derniers mois par une partie de l’opposition sénégalaise.
Les hackers disent vouloir envoyer un message au président Macky Sall : « C’est notre dernier avertissement, répond à la demande du peuple pour travailler ensemble, arrête de torturer ton peuple, si tu continues nous détruirons votre cyberespace. »
Le groupe serait lié au collectif d’activistes Anonymous qui revendique également l’attaque dans un tweet, se disant solidaire des Sénégalais qui voudraient « pouvoir choisir leur prochain dirigeant librement », référence à une éventuelle candidature de Macky Sall à un troisième mandat. Le 21 mai, Anonymous avait déjà menacé le président sénégalais, lui conseillant « d’éteindre les serveurs de ses ministères et de partir ».
Le porte-parole du gouvernement sénégalais, dans un communiqué publié dans la soirée de vendredi, confirme cette importante cyberattaque et se dit mobilisé pour rétablir les services dans les plus brefs délais.
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