Economie
Pétrole : l’or noir reprend son souffle !

Les cours du pétrole ont perdu un peu de terrain ce vendredi, après les sommets en plus de neuf mois atteints la veille, les investisseurs s’accrochant à l’espoir d’une reprise de la demande grâce à l’arrivée des vaccins contre le Covid-19.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a conclu en baisse de 0,55% (ou -28 cents) à 49,97 dollars. La veille, il avait terminé au-dessus de la barre des 50 dollars pour la première fois depuis début mars. A New York, le baril américain de WTI pour le mois de janvier a terminé en repli de 0,44% (ou -21 cents) à 46,57 dollars après un gain de 2,76% la veille.
Les deux cours de référence ont engrangé plus de 30% depuis le 1er novembre. «L’optimisme sur les vaccins qui s’est emparé du marché depuis quelques semaines semble se poursuivre en raison des approbations successives et du déploiement plus rapide que prévu des premières campagnes (de vaccination) dans les marchés clés» pour la consommation de pétrole, a estimé Paola Rodriguez-Masiu, analyste de Rystad. Le Royaume-Uni a lancé la sienne mardi, une première dans un pays occidental, et les investisseurs attendent désormais que d’autres prennent la suite à travers le monde afin de mettre fin aux restrictions de déplacements et de faire repartir la demande de brut.
Outre-Atlantique, un comité d’experts indépendants a voté jeudi pour recommander à l’Agence américaine des médicaments (FDA) d’autoriser aux Etats-Unis un premier vaccin contre le Covid-19, développé par le duo Pfizer/BioNTech. Le feu vert devrait suivre dans les prochains jours. «Avant même leur application à grande échelle, les vaccins semblent déjà provoquer des effets secondaires sur le marché: une myopie aiguë», a ironisé Paola Rodriguez-Masiu. Selon elle, les investisseurs ont choisi «d’ignorer complètement la fragilité dans laquelle (le marché) se trouve encore à court terme».
La reprise de la demande de pétrole brut reste en effet balbutiante, en témoigne la hausse importante des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine passée. «On dirait que l’optimisme sur les marchés financiers, la faiblesse persistante du dollar et la bonne discipline de production de l’Opep+ pèsent plus aux yeux des marchés que les restrictions de la mobilité et des échanges ainsi que la montée des stocks», a affirmé Eugen Weinberg de Commerzbank. Il se dit «sceptique» et prévoit «une correction des prix au premier trimestre» de l’an prochain.
Economie
Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

Le Messager d’Allah ﷺ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. »
Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.
Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.
Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.
Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.
Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.
Economie
Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire
Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.
Economie
Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire
Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.
Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin.
Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine.
Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années.
D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».
Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.
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