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Economie

Plus de 20% des importations mauritaniennes depuis des pays africains proviennent d’Algérie

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La part des produits algériens dans le total des importations mauritaniennes des pays africains a atteint 20 %, faisant de l’Algérie l’un des principaux fournisseurs de la Mauritanie, a indiqué mardi à Alger le Directeur général du Commerce extérieur au ministère du Commerce, Khaled Bouchlaghem.

Les importations mauritaniennes de produits algériens représentent 20 % du total des importations de Nouakchott des pays africains. Ajoutant que l’Algérie est en mesure de porter en 2021 ses exportations jusqu’à 50 millions de dollars vers la Mauritanie, voire même de dépasser les 53 millions de dollars réalisés en 2017.

« A titre d’exemple, nos exportations vers la Mauritanie ont enregistré une hausse de 100 % durant le troisième trimestre 2020 (juillet à septembre) par rapport à la même période de 2019, atteignant près de 9 millions de dollars », a-t-il fait savoir, estimant que les chiffres de 2021 poursuivront leur tendance haussière suite à l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continental le africaine (Zlecaf), introduisant la libéralisation progressive des tarifs douaniers et la réduction des barrières non tarifaires.

Selon le même responsable, la base logistique de Tindouf inaugurée en 2019 contribuera davantage au développement des échanges commerciaux entre les deux pays, soutenant ainsi le programme du Gouvernement visant à renforcer les relations commerciales avec la Mauritanie ainsi qu’avec les pays de l’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Côte d’Ivoire, Nigéria…).

M. Bouchlaghem a en outre rappelé que l’organisation de la Foire des produits algériens à Nouakchott en 2018 a également contribué à donner un nouvel élan aux relations commerciales entre les deux pays.

S’agissant des catégories de produits nationaux exportés vers la Mauritanie, le représentant du ministère du Commerce cite les produits agroalimentaires portés notamment par le sucre, les dattes, préparations de sauces. Les produits industriel ont aussi constitué les principaux produits exportés vers la Mauritanie tels que les produits plastiques, le ciment ainsi que les produits d’emballage et d’hygiène.

 Evolution remarquée des exportations vers la Mauritanie depuis cinq ans

Par ailleurs, selon les chiffres de l’Office National de la Statistique de Mauritanie, les exportations algériennes vers ce pays, « qui ne dépassaient pas au mieux les deux (02) millions de dollars pendant une longue période, ont notablement progressé ».

En effet, en 2014, ce chiffre était de l’ordre de deux (02) millions de dollars, évoluant jusqu’à atteindre 53 millions de dollars en 2017 et 42 millions de dollars sur les neuf premiers mois de 2019.

Pour les 9 premiers mois de l’année 2020, les exportations algériennes ont évolué en dents de scie à cause du Covid-19 surtout. Elles ont atteint 16,4 millions de dollars sur cette période, les prévisions pour l’ensemble de l’année écoulée étant de 20 millions de dollars.

De plus, l’Algérie est devenue l’un des principaux fournisseurs africains de la Mauritanie. Selon les plus récentes statistiques, l’Algérie a été le 2ème fournisseur africain de la Mauritanie en 2018.

De grands groupes algériens tels que Télécom Algérie, Saidal, Maghreb Pipe Industries pourraient opter pour une installation en Mauritanie durant l’année 2021 misant sur leur potentiel industriel et commercial et sur le projet, en cours, de bitumage de l’axe routier Tindouf-Zouerate.

En outre, de nombreuses sociétés algériennes ont ouvert des showrooms ou disposant de représentants à Nouakchott (Condor electronics, Sim, Faderco, Géant Electronics, Safcer, Divendus, Kia Algérie, Venus, Socothyd …).

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Economie

L’Afrique pour une place de choix sur le marché mondial du gaz

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« La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit. »Martin Luther King 

Les abondantes réserves de gaz naturel de l’Afrique ont le potentiel de répondre aux besoins mondiaux et d’offrir une alternative viable à la Russie.

Selon le Oil and Gas Journal, l’Afrique détient environ 7,5% des réserves mondiales prouvées de gaz naturel, avec des gisements importants situés dans des pays tels que le Nigeria, le Mozambique, la Tanzanie et l’Egypte.

Ces réserves pourraient devenir une source majeure de gaz naturel pour l’Europe et au-delà.

Les experts du secteur estiment que le développement de l’industrie du gaz naturel en Afrique changerait la donne pour le secteur mondial de l’énergie.

De nombreuses entreprises et investisseurs internationaux ont déjà pris conscience du potentiel de l’Afrique en tant qu’important fournisseur de gaz et investissent dans le développement des infrastructures et de la technologie nécessaires.

Selon la Chambre africaine de l’énergie (AEC), la République du Congo est le dernier pays à entrer dans la danse, ayant lancé le mois dernier son premier projet de gaz naturel liquéfié (GNL) en partenariat avec la firme énergétique italienne Eni.

Le projet de cinq milliards de dollars, qui utiliserait le gaz naturel du projet Marine XII d’Eni au large des côtes congolaises, devrait atteindre une capacité de production de trois millions de tonnes par an (mtpa) en 2025.

L’opération comprendrait deux usines flottantes de GNL (FLNG) qui devraient traiter le gaz des champs de Nen’ et de Litchendjili, qui sont déjà en production. Les navires FLNG (Unité flottante de gaz naturel liquéfié) devraient commencer à produire respectivement en 2023 et 2025.

« Cette avancée significative positionne le Congo comme un acteur clé sur le marché mondial du GNL et constitue un exemple précieux pour d’autres pays africains », s’est félicité NJ Ayuk, président exécutif de l’AEC.

Selon lui, le GNL représente une voie essentielle pour exploiter les ressources gazières de l’Afrique, réduire la pauvreté énergétique, créer des industries à valeur ajoutée et contribuer à la transition énergétique du continent.

Le rapport « State of African Energy 2023 Q1 Report », récemment publié par l’AEC, prévoit que la production de GNL du continent connaîtra « une croissance significative dans les années à venir ».

« Comme le souligne notre rapport, le projet Congo LNG est l’un des nombreux projets en cours sur notre continent, contribuant à ce qui devrait être une augmentation significative de la capacité totale de l’infrastructure d’exportation de GNL, de 80 millions de tonnes par an à environ 110 millions de tonnes par an d’ici 2030, et à plus de 175 millions de tonnes par an d’ici la fin de la prochaine décennie », a expliqué M. Ayuk.

Le Gabon, la Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Angola, le Mozambique, le Sénégal et la Mauritanie sont d’autres pays qui contribuent à l’enthousiasme suscité par le boom du gaz africain.

Au début de l’année, l’entreprise anglo-française indépendante Perenco a annoncé son intention de construire un projet de GNL d’un milliard de dollars près de son terminal pétrolier du Cap Lopez au Gabon, qu’elle a racheté à l’entreprise française TotalEnergies en 2021.

« Après une période de construction de trois ans, la capacité de l’usine devrait atteindre environ 700.000 tonnes de GNL par an », a-t-il assuré.

La Tanzanie a récemment conclu des négociations avec les sociétés norvégienne Equinor et britannique Shell en vue de la construction d’un terminal GNL d’une valeur de 30 milliards de dollars dans la région de Lindi, au sud-est de l’Afrique de l’Est.

Il s’agit d’un projet très attendu qui intervient après des années de retard depuis que la Tanzanie a annoncé la découverte de vastes réserves de gaz naturel offshore estimées à 57,54 trillions de pieds cubes (tpc) au début des années 2000.

Le producteur sud-africain d’hélium et de gaz naturel Renergen a lancé la première phase du projet Virginia Gas dans la province de Free State en septembre 2022, devenant ainsi la première usine commerciale de GNL du pays.

L’installation devrait avoir une capacité de 50 tonnes de GNL par jour, qui passera à environ 680 tonnes lors de la deuxième phase.

En Guinée, le gouvernement développe un projet de GNL de 300 millions de dollars en partenariat avec West Africa LNG. Le projet prévoit la construction d’un terminal de réception de GNL, d’une usine de liquéfaction et d’un terminal d’exportation dans le port de Kamsar, sur la côte nord du pays.

En Angola, Eni et ses partenaires du New Gas Consortium – Cabinda Gulf Oil Company Limited (filiale de Chevron en Angola), l’entreprise publique Sonangol, BP et TotalEnergies – ont convenu de développer les champs gaziers de Quiluma et de Maboqueiro.

L’explosion des activités d’exploration et d’exploitation du gaz en Afrique survient alors que l’Europe cherche d’autres sources d’énergie après l’imposition de sanctions contre la Russie à la suite de son invasion de l’Ukraine en 2022.

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Pénurie de carburant à Tambacounda

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« La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit. » Martin Luther King 

La ville de Tambacounda paie les conséquences du saccage des stations services à Dakar et à Ziguinchor. À Tambacounda, le carburant est devenu rare. Idem pour l’essence et le gasoil . Désormais, les consommateurs sont obligés d’aller jusqu’à Bakel pour s’approvisionner.


« Je devais me rendre à Bakel très tôt ce mercredi. Pour prendre toutes les dispositions, je me suis rendu cet après-midi, du mardi, dans une station d’essence pour prendre du carburant malheureusement on m’a signifié de revenir le lendemain car la station n’en dispose pas », a laissé entendre un agent de ce service régional dans le désarroi.

Ce dernier qui devait se rendre très tôt ce mercredi à Bakel a vigoureusement dénoncé le comportement de certains qui s’étaient motivés par le banditisme lors des manifestations.
Le chef de service a demandé aux autorités compétentes de sévir face aux comportements de ces pilleurs sinon des pères de famille risquent de partir en chômage technique après la destruction de leurs outils de travail. 

Pour rappel, c’est après la condamnation de deux ans de prison du leader de Pastef, Ousmane Sonko dans l’affaire Sweet Beauty que de violentes manifestations avaient éclaté dans certaines localités du pays.

Plusieurs stations d’essence avaient été visées par les manifestants qui ont tout saccagé. Ce qui fait que ce secteur a enregistré d’énormes dégâts, avec des pertes de chiffres d’affaires inestimables. Une situation qui a affecté certaines stations d’essence de Tamba. 

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Le Gabon inaugure sa première raffinerie d’or, d’une capacité de 7 à 10 tonnes/an

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« Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir. » Martin Luther King

La Raffinerie gabonaise de l’or (ROG), la première usine de transformation de l’or au Gabon est opérationnelle. D’une capacité de raffinage de 7 à 10 tonnes d’or par an, cette usine a officiellement été mise en service le 2 juin par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Fruit d’un partenariat entre la Société équatoriale des mines (SEM) et la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM), « elle est la première du genre en Afrique centrale. Elle symbolise la métamorphose de notre économie vers plus de diversification, de création d’emplois et de valeur ajoutée locale via la transformation sur place de nos matières premières », a commenté le président de la République.

Grâce à cette usine, le Gabon projette d’« affiner 100 % de l’or produit dans le pays, faire de notre pays un hub en matière de raffinage de l’or en Afrique centrale, permettre jusqu’à une troisième transformation sur place afin notamment de fabriquer des bijoux au Gabon », explique la présidence de la République.

Avec la mise en service de cette usine, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut. Car, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret obligeant les opérateurs à raffiner sur place au Gabon l’or destiné à l’exportation. Car, jusqu’à présent, l’or produit au Gabon était exporté à l’état brut, faute de raffinerie.

D’après des informations de la SEM, la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an. Une grande partie de cette production provient du traitement de l’or alluvial. Dans les prochaines années, le Gabon espère produire davantage dans l’optique de se constituer une réserve stratégique d’or, pour plus de crédibilité sur les marchés extérieurs.

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