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Economie

Russie-Gaz : le bénéfice net de Gazprom recul en 2020 à 1,5 milliard d’euros

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Le géant russe Gazprom a annoncé jeudi un bénéfice net en 2020 près de neuf fois inférieur à celui de l’année précédente, en raison de la crise du Covid-19 qui a pesé sur les cours. Le groupe contrôlé par l’État russe a dégagé un bénéfice net de 135 milliards de roubles (1,496 milliard d’euros au taux actuel) en 2020, contre 1.203 milliards de roubles en 2019.

Le chiffre d’affaires est pour sa part en baisse de 17,4% sur un an à 6.321 milliards de roubles (70,1 milliards d’euros). Dans l’ensemble du secteur des hydrocarbures dans le monde, l’année 2020 a été marquée par un effondrement des prix et de la demande de l’énergie en raison des mesures prises pour combattre la pandémie de coronavirus, affectant notamment le secteur du transport.

Ainsi, les exportations de gaz russe vers l’Europe, dans laquelle Gazprom inclut la Turquie, ont baissé de 12,1% en 2020 sur un an à 174,87 milliards de mètres cubes. Financièrement, cela représente une baisse de 27% à 1.811 milliard de roubles (20 milliards d’euros).

Le producteur russe tire une grande partie de ses revenus de ses exportations européennes, notamment vers l’Europe occidentale. Son principal consommateur est l’Allemagne, dont les approvisionnements ont baissé de 14% en 2020 sur un an.

En Russie, les résultats des entreprises ont également été touchés par une dévaluation du rouble, qui a perdu environ un tiers de sa valeur par rapport aux devises occidentales en 2020.

En 2020, les projets de Gazprom d’augmenter ses ventes à l’Europe ont été contrariés par l’incertitude concernant le gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne, presque terminé.

Les États-Unis et plusieurs pays européens comme la Pologne voient d’un mauvais œil ce nouveau gazoduc, jugeant qu’il va accroître la dépendance de l’Allemagne et de l’Union européenne vis-à-vis du gaz russe et, in fine, de Moscou. Lancé en décembre 2019, le gazoduc Power of Siberia a pour sa part livré 4,1 milliards de mètres cubes de gaz à la Chine en 2020.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Economie

Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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