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Economie

Rwanda-Industrie : Lancement un projet de politique industrielle, visant à créer 200 000 emplois par an

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« La santé est le support de notre vie, l’oublier c’est ôter l’essence à notre survie. »Sonia Lahsaini

Le gouvernement rwandais, en partenariat avec le Fonds d’assistance au secteur privé africain de la Banque africaine de développement, lance un projet sur deux ans pour stimuler la capacité industrielle du pays.

D’un montant de 550 000 dollars, le Projet d’amélioration de la qualité de la politique industrielle au Rwanda (EQuIP, par sigle en anglais) va permettre de renforcer la capacité du personnel du ministère du Commerce et de l’Industrie et de ses agences, du Conseil rwandais du développement et du secteur privé à définir, mettre en œuvre et à évaluer les politiques industrielles de manière indépendante, ou en recourant le moins possible à une expertise externe.

Le projet répond à l’ambition du Rwanda d’atteindre le statut de pays à revenu intermédiaire élevé d’ici à 2035. Sa politique industrielle, qui vise à créer plus de 200 000 emplois par an, entend promouvoir le développement, positionner le Rwanda comme une économie du savoir compétitive à l’échelle mondiale, encourager l’industrialisation et réorienter sa base d’exportation vers des biens et services à forte valeur ajoutée.

« Ce projet arrive à point nommé, au moment où nous révisons la politique industrielle de 2011, a commenté la ministre rwandaise du Commerce et de l’Industrie, Beata Habyarimana. Le soutien apporté au renforcement de nos capacités à véritablement déployer et à contrôler l’efficacité des stratégies d’industrialisation, via une série de formations d’assistance technique et de développement des capacités dédiées à l’amélioration de la qualité des politiques industrielles (EQuIP), est d’une importance capitale. »

« Nous nous félicitons du soutien du gouvernement japonais par l’intermédiaire de la Banque africaine de développement », a ajouté la responsable des compétences du Conseil du développement du Rwanda, Élodie Rusera. Et de poursuivre : « Nous espérons que le projet rendra les processus politiques plus efficaces, plus indépendants et plus durables. »

« Le projet a été conçu pour soutenir et stimuler la croissance du secteur privé, et contribuer ainsi à une croissance économique plus inclusive et durable au Rwanda », souligne Aissa Touré Sarr, la responsable du Bureau pays pour le Rwanda de la Banque africaine de développement. « Il s’inscrit également dans la stratégie de la Banque pour industrialiser l’Afrique. Nous nous engageons à fournir des conseils stratégiques et une assistance technique au gouvernement, dans le cadre de ce programme. »

Masahiro Imai, ambassadeur du Japon au Rwanda, a  rendu hommage aux ambitions du pays : « Je tiens à saluer les efforts du gouvernement rwandais pour stimuler l’économie, en faisant preuve d’une ouverture et d’une transparence exceptionnelles vis-à-vis des investisseurs et des financiers, privés et étrangers. Nous espérons que le projet contribuera à concrétiser un développement durable et inclusif du Rwanda. »

Après s’être contracté de 3,4 % en 2020 à cause de la Covid-19, le produit intérieur brut du Rwanda a atteint 10 % en 2021, selon le rapport 2022 Perspectives économiques en Afrique. Les projections tablent sur une croissance du PIB de 6,9 % en 2022, et 7,9 % en 2023.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Economie

Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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