Economie
Sénégal : 557 commerçants interpellés dans la région de Dakar pour non application des nouveaux prix

« Il faut construire des demeures solides pour les hommes et il faut sauver Dieu à l’intérieur de ces demeures. » Cheich Amadou Kane
La direction du commerce intérieur (DCI) a annoncé à l’APS avoir interpellé dans la région de Dakar 557 commerçants pour des faits présumés de violation de l’arrêté ministériel fixant les nouveaux prix des denrées de consommation courante, en plus d’avoir encaissé 13.210.000 francs CFA en guise d’amendes payées par des contrevenants à la décision ministérielle.
“Cinq cent cinquante-sept commerçants ont été convoqués pour infraction à la législation économique”, a déclaré Ahmadou Bamba Ndao.
Les commerçants ont été interpellés lors d’un contrôle mené par des agents de la DCI sur 2.838 lieux de vente de la région de Dakar, selon M. Ndao.
Certains contrevenants ont payé des amendes d’un montant global de 13.200.000 francs CFA, a-t-il signalé dans un entretien avec l’APS, laissant entendre que la direction du commerce intérieur va demander aux juridictions de mener des poursuites judiciaires contre d’autres.
“À défaut d’un règlement administratif” entre la DCI et les contrevenants, “une action pénale sera menée” contre ces derniers, a dit Ahmadou Bamba Ndao.
Il espère que les commerçants vont appliquer davantage les nouveaux prix des denrées alimentaires de consommation courante et du ciment.
“On peut s’attendre à d’autres réductions de prix”
“Il y avait déjà, dès les premiers jours, un taux d’application de plus de 92 % du décret ministériel fixant les prix. Les commerçants ont largement joué leur partition en vue de l’effectivité de la baisse des prix”, a assuré le directeur du commerce intérieur, rappelant qu’une campagne d’information a été menée par la DCI.
Le contrôle des prix a démarré dans les autres régions depuis lundi 8 juillet, selon M. Ndao.
Tous les conseils régionaux de la consommation se sont déjà réunis pour fixer les nouveaux prix, a-t-il dit, assurant que, “comme l’ont promis les autorités, on peut s’attendre à d’autres réductions de prix”.
Un arrêté publié lundi 24 juillet par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, fixe les prix plafond de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire, du sucre cristallisé, de la farine de blé, du pain et du ciment, dans la région de Dakar.
Selon la décision du ministre, le bidon de 20 litres d’huile de palme est vendu à 18.500 francs CFA à l’usine ou à l’import.
Ailleurs, la même quantité d’huile va désormais coûter 18.750 francs CFA et 19.000, selon qu’elle est respectivement commercialisée en gros ou en demi-gros. Le prix du litre au détail est de 1.000 francs CFA.
Le prix de la tonne de riz brisé ordinaire est de 375.000 à l’usine ou à l’importation, contre 379.000 pour la vente en gros, 385.000 en demi-gros et 410 francs CFA le kilo pour la vente au détail.
“Des sanctions prévues par la législation en vigueur”
Le prix de la tonne de sucre cristallisé s’élève à 558.000 francs CFA à l’usine de Richard-Toll (nord).
Le prix à l’importation de la même quantité de sucre est de 566.000 francs CFA. Il est de 571.000 si la tonne de sucre cristallisé est commercialisée en gros, 577.000 pour le commerce en demi-gros.
Les boutiquiers détaillants sont tenus de vendre la même denrée à 600 francs CFA le kilo.
Le sac de 50 kilos de farine boulangère de blé type 55 coûte désormais 15.200 francs CFA. Il faut débourser 15.700 francs CFA pour la même quantité de farine boulangère améliorée.
Le prix de la baguette de pain de 60 grammes est de 50 francs CFA, la baguette de 115 grammes étant vendue à 100 francs CFA, celle de 190 grammes à 150 et celle de 230 grammes à 200.
Le prix de la tonne de ciment à l’usine est de 65.000 francs CFA, la même tonne étant vendue par les distributeurs à 71.000. Au détail, le prix du sac de 50 kilos est de 3.550 francs CFA.
Selon l’arrêté du ministre de l’Industrie et du Commerce, en dehors de la région de Dakar, tous les prix ci-dessus peuvent être augmentés en raison des frais de transport et fixés à des montants déterminés par les conseils régionaux de la consommation.
“Les commerçants ont l’obligation de publier les prix […] de façon visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage, l’étiquetage et l’affichage”, lit-on dans l’arrêté ministériel.
“Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur”, a prévenu Serigne Guèye Diop.
Economie
L’or atteint des sommets, tandis que le dollar faiblit après de nouvelles frappes israéliennes sur Gaza

« N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. » Victor Hugo
Propulsé par l’escalade des tensions entre Israël et le Hamas, ainsi que par les incertitudes géopolitiques et économiques mondiales, l’or continue d’atteindre des records, enregistrant mardi un nouveau plus haut. Il a atteint un sommet historique de 3 038,33 dollars l’once, dépassant son précédent record établi vendredi dernier. À 19h00 GMT, il s’échangeait à 3 035,66 dollars.
Israël a annoncé mardi son intention de poursuivre ses frappes sur Gaza dans les jours à venir, après des bombardements intensifs ayant fait plus de 400 victimes palestiniennes, selon le Hamas, et suscité de vives condamnations internationales.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a précisé que ces frappes étaient une réponse au refus du Hamas de modifier l’accord de cessez-le-feu et de libérer les otages restants. « Le pétrole et l’or ont tous deux bondi en réaction à ces déclarations », ont noté les analystes de Monex USA.
En revanche, le dollar suit une trajectoire opposée à celle de l’or. La devise américaine continue de perdre du terrain, chutant de 0,19 % face à l’euro, à 1,0943 dollar, après avoir atteint un plus bas depuis octobre, à 1,0955 dollar. Elle recule également de 0,09 % face à la livre, à 1,3003 dollar, enregistrant ses plus bas niveaux depuis novembre.
Pour Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex, les investisseurs européens, qui étaient très actifs sur les actifs américains en 2024, « se débarrassent aujourd’hui de leurs actions et dollars américains » en réponse à l’incertitude créée par les décisions erratiques de l’administration Trump.
Cependant, « il n’y a pas que des mauvaises nouvelles aux États-Unis, il y a aussi des bonnes nouvelles en Europe », souligne M. Chandler, ce qui entraîne un effet de ciseaux. Les actifs européens sont notamment soutenus par le plan d’investissements massif du futur chancelier allemand Friedrich Merz, destiné à réarmer et moderniser le pays, qui a reçu mardi le feu vert des députés.
Economie
Le pétrole recule face à l’impact des droits de douane sur la demande

« N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. » Victor Hugo
Les prix du pétrole, qui avaient démarré la séance en territoire positif, ont finalement reculé mardi, les préoccupations concernant la demande ayant pris le dessus sur les craintes géopolitiques.
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a chuté de 0,72 %, se négociant à 70,56 dollars.
Son équivalent américain, le West Texas Intermediate pour livraison en avril, a perdu 1,01 %, à 66,90 dollars.
« Cette inversion de tendance est due à l’inquiétude persistante des investisseurs quant à l’impact des droits de douane, surtout à l’approche du 2 avril », explique Andy Lipow de Lipow Oil Associates à l’AFP.
« Le sentiment général du marché reflète une crainte de destruction de la demande, liée à la politique économique de Donald Trump, en particulier en ce qui concerne les droits de douane », ajoute Robert Yawger, de Mizuho USA.
Le président Donald Trump a annoncé début mars la mise en place, à partir du 2 avril, de droits de douane dits « réciproques », qui devront perdurer.
Ces taxes visent à appliquer des droits équivalents à ceux auxquels les produits américains sont soumis lorsqu’ils entrent dans d’autres pays.
Bien que les surtaxes et sanctions puissent soutenir les prix du pétrole à court terme, « lorsqu’elles freinent la croissance, elles ont aussi un impact négatif sur la demande de pétrole », comme l’avait expliqué Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.
Simultanément, les acteurs du marché ont suivi de près la conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Les deux leaders se sont accordés mardi sur une trêve limitée aux infrastructures énergétiques. Cependant, leur échange, très attendu, ne s’est pas soldé par un progrès significatif vers un véritable cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.
Plus tôt dans la journée, les prix du pétrole avaient augmenté en raison des frappes israéliennes à Gaza et des tensions en mer Rouge, qui avaient soulevé des craintes concernant des perturbations de l’approvisionnement en pétrole et de nouvelles sanctions américaines contre l’Iran.
Israël a promis mardi de poursuivre son offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené les frappes les plus violentes depuis le début de la trêve en janvier. Ces attaques ont fait au moins 330 morts, principalement des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Le marché redoute que le conflit « ne se propage » dans la région, ce qui impacterait l’approvisionnement en pétrole, souligne John Evans, analyste chez PVM Energy.
Les Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont quant à eux revendiqué mardi leur troisième attaque en 48 heures contre des navires de guerre américains, malgré les frappes américaines à leur encontre ce week-end.
Donald Trump a déclaré lundi sur sa plateforme Truth Social que l’Iran serait désormais « responsable » de « chaque coup de feu » des Houthis et en subirait « de terribles conséquences ».
Cependant, « la politique économique (de Donald Trump) et ses répercussions sur les prix dominent actuellement toutes les préoccupations relatives à l’offre », résume M. Yawger.
Economie
Développement de l’irrigation au Sahel : Un forum régional prévu du 7 au 11 avril à Dakar
« N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. » Victor Hugo
Le Sénégal accueillera, du 7 au 11 avril, un Forum régional de haut niveau sur l’irrigation, visant à renforcer la résilience face aux changements climatiques dans le Sahel.
Les participants, y compris des ministres en charge de l’Agriculture, de l’Eau, de l’Assainissement, des Finances, ainsi que des partenaires au développement, des acteurs du secteur privé et de la société civile, se réuniront pour évaluer les réalisations et les défis liés aux investissements en irrigation, mis en œuvre par les gouvernements nationaux depuis 2013 pour renforcer la sécurité alimentaire dans le Sahel.
Organisé par la République du Sénégal et le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILLS), en partenariat avec la Banque mondiale, ce forum permettra de :
- Faire le bilan de la décennie écoulée et évaluer les progrès réalisés dans les pays du Sahel ainsi qu’au niveau régional ;
- Discuter de nouvelles stratégies pour des systèmes d’irrigation intelligents et résilients, prenant en compte les défis et les opportunités actuels, afin d’orienter les futurs investissements ;
- Adopter une nouvelle Déclaration engageant les gouvernements des pays du Sahel et leurs partenaires autour d’objectifs concrets, afin de renforcer l’engagement politique et de mobiliser des investissements pour garantir des systèmes d’irrigation durables et innovants, tout en renforçant la sécurité alimentaire.
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