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Economie

Sénégal-Accès au foncier : La Dgid lance l’opération « Sama Këyitu këur »

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 « Ne tente pas de résister aux changements qui s’imposent à toi. Au contraire, laisse la vie continuer en toi. Et ne t’inquiète pas que ta vie soit sens dessus dessous. Comment sais-tu que le sens auquel tu es habitué est meilleur que celui à venir ? » Shams de Tabriz

La direction générale des impôts et des domaines (Dgid) a officiellement lancé, ce 31 mars 2022 à Mbour, la phase pilote de l’opération « Sama Këyitu këur ». Selon le directeur général de la Dgid Bassirou Samba Niass. L’ambitionne est de délivrer massivement des baux emphytéotiques à des personnes tributaireS de parcelles de terrain issues du même lotissement, mettre un terme aux longues attentes des usagers voulant un titre de propriété et rendre plus accessible le foncier.

« L’opération « Sama Këyitu këur » vise quoi ? Des lotissements réguliers qui sont réalisés soit sur les terres du domaine national soit sur du domaine privé de l’Etat et pour lesquels les attributaires n’ont pas de titre. Et nous avons l’obligation de permettre à ces personnes-là d’accéder à des titres. », dit Bassirou Samba Niasse dans son discours prononcé lors du  lancement dudit programme.

« Ce qui se passait c’était quoi ? », s’interroge le directeur général de la Dgid. Qui explique dans la foulée : « Individuellement, chacun se levait demander de régularisation de 200 m² ; 150m². Sur les terrains du domaine national on se retrouvait avec 1000 demandes. »

Pour chaque demande, poursuit-il, il faut faire un décret d’immatriculation. « Comment pouvez-vous imaginer qu’on envoie 1000 projets de décrets d’immatriculation au chef de l’Etat ? », s’interroge encore M. Niasse. Soulignant que « cela n’est pas rationnel et n’a aucun sens ».

L’opération « Sama Këyitu këur » c’est, avec la collaboration des maires, l’appui des services techniques de l’urbanisme, les préfets ou les autorités territoriales, de permettre à ces populations qui habitent sur des lotissements identifiés et dont il n’y a pas de doute qu’ils sont les propriétaires, d’accéder au titre de propriété. Cela est à notre portée, rassure le M. Niasse.

« Faire 1000 titres en 90 jours (3 mois). C’est cela le défi que je lance au centre de Mbour. », Souligne le directeur général de la Dgid. Qui demande, en ce sens, au président de la Commission de contrôle des opérations domaniales (CCOD), au gouverneur de la région de Thiès dans l’approbation par les préfets, le chef du service de l’urbanisme, d’appuyer le programme.

« On peut relever ce défi, ici à Mbour en ayant 1000 titres en 90 jours et qu’on délivre aux contribuables et aux usagers. », insiste-t-il. Avant de signaler que si l’opération pilote est concluante, la deuxième phase se fera en mettant le focus sur Rufisque et Thiès qui connaissent les mêmes problématiques.

Et par ricochet, confie-t-il, on va élargir le champ de compétence des notaires, assurer plus de sécurité juridique, augmenter le taux de bancarisation de notre économie. C’est cela le Yaatal : la générosité, l’ouverture, de l’adhésion et chacun contribue, renchérit Bassirou Samba Niasse.

Selon lequel si chacun contribue, l’autre axe du programme Yaatal est de revoir la législation fiscale, baisser la contribution individuelle. Peut-être, à l’en croire, « certains impôts vont disparaitre, certains impôts vont connaitre des baisses de taux et on aura également élargi la structure qui permettra d’arriver à une meilleure prise en charge des dépenses publiques qui nous assurera l’émergence à l’horizon 2035 ».

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Economie

L’or atteint des sommets, tandis que le dollar faiblit après de nouvelles frappes israéliennes sur Gaza

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Propulsé par l’escalade des tensions entre Israël et le Hamas, ainsi que par les incertitudes géopolitiques et économiques mondiales, l’or continue d’atteindre des records, enregistrant mardi un nouveau plus haut. Il a atteint un sommet historique de 3 038,33 dollars l’once, dépassant son précédent record établi vendredi dernier. À 19h00 GMT, il s’échangeait à 3 035,66 dollars.

Israël a annoncé mardi son intention de poursuivre ses frappes sur Gaza dans les jours à venir, après des bombardements intensifs ayant fait plus de 400 victimes palestiniennes, selon le Hamas, et suscité de vives condamnations internationales.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a précisé que ces frappes étaient une réponse au refus du Hamas de modifier l’accord de cessez-le-feu et de libérer les otages restants. « Le pétrole et l’or ont tous deux bondi en réaction à ces déclarations », ont noté les analystes de Monex USA.

En revanche, le dollar suit une trajectoire opposée à celle de l’or. La devise américaine continue de perdre du terrain, chutant de 0,19 % face à l’euro, à 1,0943 dollar, après avoir atteint un plus bas depuis octobre, à 1,0955 dollar. Elle recule également de 0,09 % face à la livre, à 1,3003 dollar, enregistrant ses plus bas niveaux depuis novembre.

Pour Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex, les investisseurs européens, qui étaient très actifs sur les actifs américains en 2024, « se débarrassent aujourd’hui de leurs actions et dollars américains » en réponse à l’incertitude créée par les décisions erratiques de l’administration Trump.

Cependant, « il n’y a pas que des mauvaises nouvelles aux États-Unis, il y a aussi des bonnes nouvelles en Europe », souligne M. Chandler, ce qui entraîne un effet de ciseaux. Les actifs européens sont notamment soutenus par le plan d’investissements massif du futur chancelier allemand Friedrich Merz, destiné à réarmer et moderniser le pays, qui a reçu mardi le feu vert des députés.

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Economie

Le pétrole recule face à l’impact des droits de douane sur la demande

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Les prix du pétrole, qui avaient démarré la séance en territoire positif, ont finalement reculé mardi, les préoccupations concernant la demande ayant pris le dessus sur les craintes géopolitiques.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a chuté de 0,72 %, se négociant à 70,56 dollars.

Son équivalent américain, le West Texas Intermediate pour livraison en avril, a perdu 1,01 %, à 66,90 dollars.

« Cette inversion de tendance est due à l’inquiétude persistante des investisseurs quant à l’impact des droits de douane, surtout à l’approche du 2 avril », explique Andy Lipow de Lipow Oil Associates à l’AFP.

« Le sentiment général du marché reflète une crainte de destruction de la demande, liée à la politique économique de Donald Trump, en particulier en ce qui concerne les droits de douane », ajoute Robert Yawger, de Mizuho USA.

Le président Donald Trump a annoncé début mars la mise en place, à partir du 2 avril, de droits de douane dits « réciproques », qui devront perdurer.

Ces taxes visent à appliquer des droits équivalents à ceux auxquels les produits américains sont soumis lorsqu’ils entrent dans d’autres pays.

Bien que les surtaxes et sanctions puissent soutenir les prix du pétrole à court terme, « lorsqu’elles freinent la croissance, elles ont aussi un impact négatif sur la demande de pétrole », comme l’avait expliqué Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.

Simultanément, les acteurs du marché ont suivi de près la conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

Les deux leaders se sont accordés mardi sur une trêve limitée aux infrastructures énergétiques. Cependant, leur échange, très attendu, ne s’est pas soldé par un progrès significatif vers un véritable cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.

Plus tôt dans la journée, les prix du pétrole avaient augmenté en raison des frappes israéliennes à Gaza et des tensions en mer Rouge, qui avaient soulevé des craintes concernant des perturbations de l’approvisionnement en pétrole et de nouvelles sanctions américaines contre l’Iran.

Israël a promis mardi de poursuivre son offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené les frappes les plus violentes depuis le début de la trêve en janvier. Ces attaques ont fait au moins 330 morts, principalement des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le marché redoute que le conflit « ne se propage » dans la région, ce qui impacterait l’approvisionnement en pétrole, souligne John Evans, analyste chez PVM Energy.

Les Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont quant à eux revendiqué mardi leur troisième attaque en 48 heures contre des navires de guerre américains, malgré les frappes américaines à leur encontre ce week-end.

Donald Trump a déclaré lundi sur sa plateforme Truth Social que l’Iran serait désormais « responsable » de « chaque coup de feu » des Houthis et en subirait « de terribles conséquences ».

Cependant, « la politique économique (de Donald Trump) et ses répercussions sur les prix dominent actuellement toutes les préoccupations relatives à l’offre », résume M. Yawger.

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Economie

Développement de l’irrigation au Sahel : Un forum régional prévu du 7 au 11 avril à Dakar

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Le Sénégal accueillera, du 7 au 11 avril, un Forum régional de haut niveau sur l’irrigation, visant à renforcer la résilience face aux changements climatiques dans le Sahel.

Les participants, y compris des ministres en charge de l’Agriculture, de l’Eau, de l’Assainissement, des Finances, ainsi que des partenaires au développement, des acteurs du secteur privé et de la société civile, se réuniront pour évaluer les réalisations et les défis liés aux investissements en irrigation, mis en œuvre par les gouvernements nationaux depuis 2013 pour renforcer la sécurité alimentaire dans le Sahel.

Organisé par la République du Sénégal et le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILLS), en partenariat avec la Banque mondiale, ce forum permettra de :

  • Faire le bilan de la décennie écoulée et évaluer les progrès réalisés dans les pays du Sahel ainsi qu’au niveau régional ;
  • Discuter de nouvelles stratégies pour des systèmes d’irrigation intelligents et résilients, prenant en compte les défis et les opportunités actuels, afin d’orienter les futurs investissements ;
  • Adopter une nouvelle Déclaration engageant les gouvernements des pays du Sahel et leurs partenaires autour d’objectifs concrets, afin de renforcer l’engagement politique et de mobiliser des investissements pour garantir des systèmes d’irrigation durables et innovants, tout en renforçant la sécurité alimentaire.
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