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Economie

Sénégal-Agriculture : La production cotonnière menacée par un nouveau parasite

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« Si ce que tu dis n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi. »Eric-Emmanuel Schmitt

Cette année, la production cotonnière risque d’enregistrer des contre-performances à cause d’un nouveau parasite. L’insecte de type « jasside » est qualifié de « piqueur-suceur ». Selon les experts , Les producteurs risquent de perdre près de deux tiers de la production cette année.

Les champs de coton en général sont en proie à des insectes ou parasites. Mais cette année, les producteurs font face à une nouvelle espèce explique Hamidou Diao, de la Fédération nationale des producteurs de coton (FNPC).

« Fin juillet, nous avons commencé à constater les attaques. Nous n’avons pas actuellement de produit insecticide qui peut l’arrêter. Ce qui fait qu’il a pris de court tout le monde. On pensait faire 27 000 tonnes, on risque de se retrouver à 10 000. Il a tout bousillé. »

C’est un coup dur pour la filière, après quatre années de hausse de la production de coton. Le parasite affecte également d’autres pays de la région : Côte d’Ivoire, Mali ou encore Burkina Faso souligne Papa Fata Ndiaye, directeur général de la compagnie cotonnière Sodefitex, la Société de développement et des fibres textiles.

« C’est au total les 20 500 hectares pour le Sénégal qui sont impactés. Aucune superficie n’est épargnée. La lutte est d’abord nationale en rapport avec l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA) qui est l’Institut de recherche au Sénégal. Nous sommes également en train de travailler avec les autres pays producteurs. Nous espérons que dans la perspective de la campagne prochaine, nous trouverons une solution pour maîtriser ce parasite. »

Les producteurs demandent aux autorités une aide pour rembourser leurs crédits de campagne. En visite de terrain dans la région de Kédougou lundi 10 octobre 2022, le nouveau ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye a promis le soutien de l’Etat.

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Economie

Le Gabon inaugure sa première raffinerie d’or, d’une capacité de 7 à 10 tonnes/an

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« Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir. » Martin Luther King

La Raffinerie gabonaise de l’or (ROG), la première usine de transformation de l’or au Gabon est opérationnelle. D’une capacité de raffinage de 7 à 10 tonnes d’or par an, cette usine a officiellement été mise en service le 2 juin par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Fruit d’un partenariat entre la Société équatoriale des mines (SEM) et la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM), « elle est la première du genre en Afrique centrale. Elle symbolise la métamorphose de notre économie vers plus de diversification, de création d’emplois et de valeur ajoutée locale via la transformation sur place de nos matières premières », a commenté le président de la République.

Grâce à cette usine, le Gabon projette d’« affiner 100 % de l’or produit dans le pays, faire de notre pays un hub en matière de raffinage de l’or en Afrique centrale, permettre jusqu’à une troisième transformation sur place afin notamment de fabriquer des bijoux au Gabon », explique la présidence de la République.

Avec la mise en service de cette usine, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut. Car, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret obligeant les opérateurs à raffiner sur place au Gabon l’or destiné à l’exportation. Car, jusqu’à présent, l’or produit au Gabon était exporté à l’état brut, faute de raffinerie.

D’après des informations de la SEM, la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an. Une grande partie de cette production provient du traitement de l’or alluvial. Dans les prochaines années, le Gabon espère produire davantage dans l’optique de se constituer une réserve stratégique d’or, pour plus de crédibilité sur les marchés extérieurs.

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Economie

Togo : 800 millions FCFA pour préfinancer les engrais au profit des producteurs vulnérables

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« Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir. » Martin Luther King

Au Togo, l’exécutif va cette année, préfinancer à hauteur de plus de 800 millions FCFA l’acquisition des engrais au profit des agriculteurs du pays. La campagne de distribution a débuté le samedi 3 juin dernier à Sada (dans la préfecture de Tchaoudjo) en prélude à la nouvelle campagne agricole 2023-2024.

Il s’agit concrètement de la mise à disposition des producteurs vulnérables via l’Agence nationale de la sécurité alimentaire du Togo (ANSAT) des quantités d’engrais NPK 15-15 et urée pour les accompagner dans le remembrement des espaces cultivables.

Cette démarche qui est une réponse à la sollicitation des agriculteurs selon l’ANSAT, fait suite à une première expérience l’année dernière où 500 millions FCFA avaient été débloqués par le gouvernement pour préfinancer l’achat d’engrais d’une quantité de plus de 1388 tonnes. Comme lors de la campagne écoulée, les bénéficiaires de ce préfinancement pourront rembourser en nature, la valeur des engrais reçus.

Selon le Directeur général de l’ANSAT, Ouro-Koura Agadazi, cette nouvelle opération de mise à disposition des producteurs de fertilisants vise à les soutenir et à les protéger contre les usuriers.

Notons que cette opération est en prélude la campagne officielle de commercialisation de l’engrais subventionné.

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Economie

Sénégal : Auchan Pikine envoie ses employés au chômage technique suite au pillage du magasin

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Victime d’une attaque et d’un pillage le 15 mai dernier, Auchan/Pikine a pris la décision d’envoyer ses employés au chômage technique. A travers une note d’information .

 »Si nous avons résisté à la pandémie du Covid en 2020, survécu aux émeutes de mars 2021, nous avons encore été impactés dernièrement par la situation sociopolitique. En effet, le 15 mai dernier, le magasin d’Auchan/Pikine a été pillé; laissant nos collaborateurs d’Auchan/Pikine sans lieu, ni outil de travail. Au vu de la situation d’arrêt collectif et momentané de travail, la direction générale a décidé de les mettre en chômage technique, conformément aux dispositions de l’article L65 du Code du travail’’, lit-on dans la note d’information.
Selon la direction d’Auchan, cette mesure, qui s’applique à l’ensemble du personnel de la structure à Pikine (au nombre de 22 collaborateurs) sans aucune exception, prendra effet le 1er juin 2023 pour une durée de trois mois (juin, juillet, août), moyennant une indemnité mensuelle volontairement allouée et déterminée par l’entreprise.

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