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Economie

Sénégal-Économie : La Banque mondiale prédit un taux de croissance de 4,8% en 2022

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La croissance économique du Sénégal pourrait s’établir à 4,8% en 2022, fait savoir la Banque mondiale dans son rapport rendu public mercredi.

’’Le taux de croissance est estimé à 4,8% en 2022. Cette décélération par rapport à l’année précédente s’explique par une baisse de la consommation privée et de l’investissement privé, négativement affectés par la hausse des prix induite par le conflit russo-ukrainien’’, indique la Banque mondiale dans son nouveau rapport intitulé ’’Pour une croissance durable et résiliente : Renforcer les écosystèmes entrepreneuriaux suite à la pandémie’’.

Selon le document, ’’la croissance devrait cependant être maintenue par une accélération de la consommation publique pour soutenir l’économie et des développements positifs dans le secteur minier, qui devraient booster la production extractive, notamment avec la découverte de nouvelles mines d’or et de phosphate (dont les perspectives de prix ont été revus à la hausse). Les investissements seront soutenus par la finalisation des projets Sangomar et GTA, associés aux hydrocarbures’’.

’’En 2021, l’économie sénégalaise a bénéficié de la reprise de la croissance mondiale, notamment avec le rebond de la demande de ses principaux partenaires commerciaux’’, souligne la Banque mondiale.

Toutefois, souligne la BM, ’’les tensions géopolitiques et les pressions inflationnistes ont affecté les moteurs de la croissance et le pouvoir d’achat des ménages en 2022’’’.


Dans son rapport, l’institution de Bretton Woods souligne que ’’le déficit budgétaire devrait s’améliorer légèrement mais en restant supérieur à 6% du PIB, pour une troisième année consécutive en 2022’’.


Il ajoute que ’’l’endettement public, notamment externe, s’est significativement accru depuis 2019 et les pressions extérieures persistent, avec des importations en hausse’’.


Selon le rapport, la croissance réelle du PIB qui s’est significativement accélérée en 2021, est estimée à 6,1% (3,3% pour le PIB par habitant), essentiellement tirée par la reprise de la consommation privée et de l’investissement.


Toutefois, tempère-t-il, ’’les moteurs de la croissance seront affectés par le contexte inflationniste en 2022 avec une croissance estimée à 4,8% (2,1% pour le PIB par habitant)’’.

Soulignant ’’un rebond économique fragilisé par les impacts du conflit en Ukraine’’, le spécialiste pays à la BM, Alexandre Henry préconise ’’une amélioration de la productivité à travers l’adoption de nouvelles technologies, face notamment à un déficit budgétaire qui restera détérioré pour une troisième année consécutive, au-delà des 6%’’.

’’Le rebond de l’économie qui a été observé au Sénégal au cours de l’année 2021 a été fragilisé par les impacts du conflit en Ukraine, essentiellement via le facteur prix dont l’augmentation a affecté le moteur de la croissance et le pouvoir d’achat des ménages’’, a-t-fait savoir, mercredi, le spécialiste pays à la BM, Alexandre Henry.

L’économiste s’exprimait ainsi en présentant le volet macroéconomique du rapport de la BM sur la situation économique au Sénégal, intitulé ’’pour une croissance durable et résiliente : renforcer les écosystèmes entrepreneuriaux suite à la pandémie’’.

Selon lui, le déficit budgétaire restera détérioré et cela, pour une troisième année consécutive, au-delà des 6%. Ce qui ’’pèsera sur la dette publique et rendra le Sénégal plus vulnérable aux risques budgétaires’’.

Revenant sur la deuxième partie du rapport consacrée à l’entreprenariat, et sur la manière de renforcer l’écosystème entrepreneurial pour soutenir la reprise économique, l’expert Meriem Ait Ali Slimane, a pour sa part avancé que ’’la Covid-19 a eu un impact négatif sur l’économie réelle’’.

Selon elle, ’’90% des entreprises ont connu une baisse de leurs ventes en avril 2020, des ventes qui avaient diminué de 53% lors de la première vague, en moyenne, avant de se redresser légèrement lors de la deuxième vague, avec des effets divers selon les secteurs’’.

En réponse à la crise, ’’les entreprises ont adopté les technologies numériques à un rythme sans précédent. Et les études montrent que les entreprises qui ont adopté les technologies digitales au début du Covid-19 ont bénéficié d’une reprise plus rapide’’.

Ainsi, selon, Meriem Ait Ali Slimane, pour faire face aux défis et contraintes actuels, une amélioration de la productivité basée sur les nouvelles technologies s’avère nécessaire.

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La présidente du parlement sud-africain prend un congé spécial à la suite d’une enquête sur la corruption

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La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré jeudi qu’elle prendrait un congé spécial à la suite d’une enquête sur des allégations de corruption à l’époque où elle était ministre de la défense.

Des enquêteurs ont perquisitionné le domicile de Mme Mapisa-Nqakula mardi dans le cadre de l’enquête sur la corruption, mais ils n’ont pas fourni d’autres détails sur l’enquête ou les allégations de corruption.

Mme Mapisa-Nqakula, qui a été ministre de la défense de 2012 à 2021, a nié avoir commis des actes répréhensibles.

« Compte tenu de la gravité des allégations et des spéculations médiatiques qui en découlent, j’ai décidé de prendre un congé spécial de mon poste de présidente de l’Assemblée nationale, avec effet immédiat », a déclaré Mme Mapisa-Nqakula dans un communiqué.

Elle a ajouté qu’il n’y avait pas eu de notification formelle d’un mandat d’arrêt ou de communication concernant son arrestation imminente, après que les médias locaux aient rapporté qu’elle devait se rendre à la police vendredi.

« Mes avocats ont toutefois informé de manière proactive l’Autorité nationale des poursuites de ma volonté d’obtempérer et de coopérer si le besoin s’en faisait sentir », a-t-elle déclaré.

La chaîne publique sud-africaine SABC a rapporté que Mme Mapisa-Nqakula est soupçonnée d’avoir reçu des millions de rands en espèces à titre de pots-de-vin de la part d’un ancien entrepreneur militaire lorsqu’elle était ministre de la défense.

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Economie

Gaz naturel : Exxon est en avance sur le calendrier pour doubler son portefeuille de GNL, selon un dirigeant

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Exxon Mobil est en avance sur son plan visant à doubler la taille de son portefeuille de gaz naturel liquéfié (GNL) pour atteindre 40 millions de tonnes par an (mtpa) d’ici 2030 et se concentrera sur la vente de son propre gaz plutôt que sur le commerce de celui de tiers, a déclaré jeudi le responsable GNL de la société.

Exxon réorganise sa stratégie de négoce de GNL dans le contexte d’une production croissante de ce combustible et dans le cadre d’une réorganisation plus large de l’entreprise qui a débuté en 2022.

La major pétrolière est relativement peu présente sur le marché du GNL par rapport à TotalEnergies et Shell PLC. Shell est l’un des leaders du secteur et a réalisé 2,4 milliards de dollars grâce au négoce de GNL au quatrième trimestre 2023.

Contrairement à Shell et Total, Exxon prévoit de commercialiser principalement son propre gaz, a déclaré Peter Clarke, vice-président principal d’Exxon pour le GNL mondial.

« Notre portefeuille ne ressemblera jamais à celui de Shell, ni à celui de Total, nous ciblons différents aspects de la chaîne de valeur », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Reuters.

Exxon a déclaré en 2020 qu’il prévoyait de doubler son portefeuille de GNL pour atteindre 40 millions de tonnes par an d’ici dix ans, contre 20 millions de tonnes par an. Sa production actuelle est à peine inférieure à 30 millions de tonnes par an, a-t-il ajouté.

« Nous sommes en bonne voie pour atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé en 2020 », a déclaré M. Clarke. « Et nous sommes légèrement en avance sur cet objectif.

Alors qu’Exxon pourrait élargir son portefeuille commercial en achetant et en commercialisant du GNL auprès de tiers, M. Clarke a déclaré qu’il considérait que les marges dans ce domaine étaient faibles par rapport aux bénéfices qu’il pouvait réaliser sur son propre gaz naturel.

Pour Exxon, il est plus intéressant de produire, de liquéfier et de vendre du gaz. Les contrats à long terme représentent toujours environ 80 % du commerce mondial de GNL, a-t-il ajouté.

« Le principal élément du GNL est évidemment la commercialisation du GNL lui-même », a déclaré M. Clarke. « Nous voulons avoir le meilleur portefeuille de GNL au monde en termes de solidité financière et de rendement financier. Je dirais que nous sommes en bonne voie pour y parvenir.

Les volumes d’Exxon augmenteront grâce au projet Golden Pass LNG, dans lequel Exxon détient une participation de 30 % avec QatarEnergies comme partenaire. Ce projet a une capacité d’exportation estimée à environ 18 millions de tonnes par an et produira son premier GNL en 2025.

La société a déclaré qu’elle comptait prendre une décision finale d’investissement pour son projet PNG Papua LNG en Papouasie-Nouvelle-Guinée cette année et commencer l’ingénierie et la conception d’un projet au Mozambique d’ici la fin de l’année.

M. Clarke a déclaré que ces projets aideraient Exxon à approvisionner ses clients en Asie, où la société voit le plus grand potentiel de croissance.

« Le marché est en pleine expansion. D’ici 2050, 75 % de la demande mondiale d’énergie proviendra de la région Asie-Pacifique, c’est pourquoi nous nous concentrons vraiment sur cette région.

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Economie

Le pétrole en pleine hésitation après la Fed

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Les prix du pétrole hésitaient jeudi, les investisseurs digérant la décision de la Fed, qui a maintenu ses taux directeurs mais a également indiqué son intention de procéder à plusieurs baisses dans l’année.

Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, abandonnait 0,09% à 85,87 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 0,16% à 81,14 dollars.

Les prix du pétrole ont d’abord rebondi avant l’ouverture des marchés européens, avant d’osciller entre gains et pertes, en raison des « signes indiquant que la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps« , expliquent les analystes d’Energi Danmark.

L’institution monétaire américaine, qui a, sans surprise, laissé ses taux directeurs inchangés dans une fourchette de 5,25% et 5,50% pour la cinquième fois consécutive, a surtout affirmé son intention de procéder à trois baisses de ses taux directeurs d’ici la fin de l’année.

« La décision sur les taux a été conforme aux attentes« , mais les espoirs de baisses de taux à venir « sont venus de la conférence de presse habituelle du président de la Fed après la fin de la réunion« , explique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

La perspective de baisses de taux à venir a dans un premier temps « stimulé l’appétit pour le risque et affaibli le dollar américain, ce qui a profité aux prix du pétrole brut« , explique Ole Hvalbye, de Seb.

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