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Economie

Sénégal-Énergie : Les éclairages de la Direction générale de la Sar suite à la polémique

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La Direction générale de la Société africaine de raffinage (Sar) a apporté des éclairages concernant certains points qui ont fait l’objet de publication dans la presse ces derniers jours. « Des informations parues dans la presse concernant la gestion de la Sar nous interpelle et nous exige d’éclairer le public sur 3 points cruciaux concernant la société afin de rétablir la vérité », lit-on dans le document.
 
Concernant l’augmentation du capital de la Sar, la direction générale informe que les sociétés commerciales implantées dans les États membres de l’Ohada doivent se conformer à la réglementation Ohada relative aux pertes cumulées.

Ainsi, explique-t-on, lorsque les états financiers d’une société font apparaître des pertes rendant les capitaux propres inférieurs à la moitié de son capital social, le Conseil d’administration est tenu de convoquer une assemblée générale extraordinaire pour décider de la dissolution anticipée de la société ou de la poursuite de ses activités malgré les pertes enregistrées et la dégradation du ratio des fonds propres.

Dans le cas où les actionnaires décident de poursuivre les activités, la société est tenue au plus tard à la clôture du deuxième exercice suivant celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue de : reconstituer ses fonds propres à hauteur, au minimum, de la moitié du capital social.

A cet effet, on peut envisager de rétablir les fonds propres de la société en augmentant le capital social de la société via un apport en numéraire des actionnaires, en réalisant des bénéfices durant ces deux années afin d’absorber les pertes passées, en réévaluant les immobilisations amortissables ; – ou réduire son capital d’un montant au moins égal à celui des pertes qui n’ont pu être imputées sur les réserves. «Ce fut le cas pour la Sar à la fin de l’exercice de l’année 2020 avec une perte de 59 milliards principalement due à un résultat d’exploitation négatif de 36 milliards FCFA et des frais financiers s’élevant à 23 milliards de FCFA », renseigne la même source.
 
Lors de cette même Assemblée, précise-t-on, les modalités de la recapitalisation ont été également fixées par les actionnaires (Petrosen Holding SA représentant l’Etat : 46%, Locafrique SA : 34%, Sahara Energy ressources Ltd : 8,18%, TotalEnergies Marketing Sénégal SA : 6,82%, Itoc SA : 5%) avec un apport entièrement en numéraire de 64 milliards FCFA à libérer dans un délai d’un mois.
 
 Sur la levée de fonds en complément de la recapitalisation de la Sar, la direction générale souligne qu’elle est justifiée pour permettre à la société de disposer d’une trésorerie suffisante pour financer les investissements stratégiques en cours et restructurer sa dette à de meilleures conditions. «Toutes les étapes liées à cette levée de fonds ont été approuvées par le Conseil d’administration.

Par conséquent, toutes les mesures prises sont bien légales et conformes aux dispositions statutaires qui encadrent la gestion et définissent les règles de gouvernance et de contrôle. Dans ce cadre une partie du financement est en cours de négociation pour prendre en charge les besoins de financements urgents tels que l’arrêt métal et le projet Acatbs, et une partie des dettes », lit-on dans le document.

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La BADEA va mobiliser 10 milliards FCFA au profit des PME togolaises

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Un homme demanda au prophète ﷺ‬ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.

Au Togo, les petites et moyennes entreprises (PME) vont bénéficier d’un appui supplémentaire de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour soutenir leur développement.  Le gouvernement a en effet conclu jeudi 3 octobre, une convention d’une valeur de 10 milliards de FCFA avec la Banque de développement, en marge de la rencontre internationale Africa SME Champions Forum de Lomé, destinée au soutien aux PME. 

La signature de cet accord a été effectuée par le ministre de l’Économie et des Finances, Sani Yaya, et le Directeur général de la Banque, Sidi Ould Tah.

Cette importante facilité, s’accompagne également d’un second financement de 200 millions de FCFA, « destiné à l‘assistance technique des PME », selon les précisions du ministre de l’économie. 

« J’invite les PME à se mobiliser pour en bénéficier. », a exhorté la cheffe du gouvernement, Victoire Tomegah-Dogbe, présente lors de la signature. 

En sus de cette première entente, il a été signé une seconde convention avec l’AGF pour renforcer les garanties des PME. Les deux institutions financières vont conforter le mécanisme de garantie aux PME à travers des lignes et un intéressementau capital, a-t-on indiqué. 

Au Togo, ces accords s’annoncent quelques mois après que la BADEA, active dans plusieurs sur plusieurs projets de développement, bien que plus timide que d’autres acteurs, a annoncé son ambition de renforcer son portefeuille dans le pays.

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Economie

Le Burkina pose une condition pour la reprise des vols d’Air France

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 Un homme demanda au prophète ﷺ‬ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.

La compagnie aérienne française a suspendu ses vols au Burkina Faso, début août 2023, à la suite des évènements survenus au Niger.

Le gouvernement va examiner la requête d’Air France, désirant reprendre ses vols au Burkina Faso, a rapporté, jeudi l’Agence d’information du Burkina (AIB).

L’AIB qui cite des « sources de premières mains » a ajouté que cette reprise est conditionnée.

Les autorités de la transition ont exigé, toujours selon l’Agence, que « le Quai d’Orsay reconsidère d’abord le classement total en rouge du pays ».

C’est ce classement par le ministère français des Affaires étrangères qui avait prévalu à la suspension des vols le 7 août 2023, quelques jours après le coup d’état au Niger qui a renversé Mohamed Bazoun.

La compagnie aérienne française avait ensuite annoncé la reprise de ses vols pour le 12 août 2023, mais l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) lui a opposé un refus catégorique pour le motif qu’elle devrait d’abord obtenir une approbation de son nouveau programme de vols. Depuis, Air France a multiplié les prorogations de sa suspension.

Toujours selon les informations de l’AIB, l’ANAC a soumis en début octobre au ministère en charge des Transports, une requête de Air France désirant reprendre ses vols au Burkina Faso.

Le gouvernement a donc imposé le retrait du pays de la « zone rouge » avant d’y répondre favorablement.

Depuis la prise du pouvoir, en septembre 2022, par le capitaine Traoré, huit mois après le coup d’État du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba contre Roch Marc Christian Kaboré, les relations entre la France et le Burkina se sont considérablement détériorées.

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Economie


Le pétrole baisse encore après les stocks américains, inquiétudes sur la demande

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“La grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heureux.” “L’homme est né pour l’action, comme le feu tend en haut et la pierre en bas.

Les cours du pétrole poursuivent leur baisse jeudi, après leur chute de la veille en raison des craintes liées à la demande et de l’augmentation considérable des stocks d’essence aux Etats-Unis.

Vers 09H05 GMT (11H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 1,14% à 84,83 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison en novembre, baissait de 1,16% à 83,24 dollars.

La baisse des cours est en partie due à « la faiblesse des données » hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur la demande d’essence aux États-Unis publiées mercredi, affirme Stephen Innes, analyste pour SPI AM.

Le rapport de l’EIA a fait ressortir le plus faible volume de livraisons d’essence aux États-Unis depuis 25 ans pour cette période de l’année. Les stocks d’essence ont progressé de 6,5 millions de barils durant la semaine achevée le 29 septembre.

« L’accumulation des stocks d’essence s’est répercutée sur les marchés du brut, dans un contexte d’inquiétude quant à une éventuelle récession en 2024 due à la hausse des taux d’intérêt« , explique M. Innes.

« Les craintes concernant la demande (…) l’emportent soudainement sur le déficit de l’offre« , qui a dominé pourtant le sentiment du marché pendant plusieurs semaines, souligne Neil Wilson, analyste de Finalto.

« Actuellement, la morosité économique est au coeur des préoccupations et constitue le principal moteur des prix« , confirme Tamas Varga, de chez PVM Energy.

La hausse des cours « amorcée au début du mois de juillet s’est brusquement interrompue la semaine dernière, même si l’Arabie saoudite et la Russie ne montrent aucun signe d’intention de revenir sur leur politique de production« , note l’analyste.

L’Arabie saoudite comme la Russie ont en effet confirmé mercredi la poursuite de leurs baisses de production et d’exportations jusqu’à la fin de l’année, Moscou précisant toutefois qu’une analyse serait menée en novembre pour déterminer s’il convient de diminuer ou d’augmenter sa coupe.

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