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Economie

Sénégal-Gaz Naturel : le navire FPSO du projet Grand Tortue Ahmeyim met le cap sur le site du projet avec succès

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« Le contrôle de l’esprit est le résultat de l’autodiscipline et de l’habitude. Ou vous contrôlez votre esprit ou c’est votre esprit qui vous contrôle. » Napoleon Hill

Tortue Ahmeyim (GTA) de gaz naturel liquéfié (GNL) opéré par bp a entamé son expédition vers le site du projet au large des côtes de la Mauritanie et du Sénégal.


Le FPSO a pris la mer le 20 janvier 2023 depuis Qidong, en Chine, après avoir réussi une série de tests en mer suite à sa construction au cours des trois dernières années et demie. Il va à présent parcourir 12 000 miles nautiques via Singapour jusqu’à sa destination finale, à environ 40 km au large de la frontière maritime des pays voisins.

Le FPSO est un élément clé du vaste projet de développement intégré GTA qui comprend
également le développement sous-marin de champs de gaz et des installations flottantes de
GNL (FLNG) à proximité du littoral. La première phase du projet devrait produire environ
2,3 millions de tonnes de GNL par an et ses ressources estimées seront suffisantes pour
soutenir la production pendant plus de 20 ans.

Rahman Rahmanov, vice-président des projets de bp pour la Mauritanie et le Sénégal, a
déclaré : « Nous développons l’un des projets gaziers le plus singulier et le plus innovant au
monde et le FPSO en est l’un des composants les plus importants. Le déploiement réussi du FPSO de la phase 1 de GTA témoigne de l’excellent partenariat avec nos contractants Cosco Shipping et Technip Energies. En travaillant main dans la main comme une seule et même équipe, nous avons pu créer une culture de résilience tout en nous focalisant sur une prestation en toute sécurité. Nous nous sommes focalisés sans relâche sur la sécurité, la qualité et la prestation. »

Le FPSO traitera le gaz naturel – en éliminant le condensat, l’eau et d’autres impuretés – avant
de l’acheminer à travers un gazoduc vers les installations FLNG du projet, situées à 10 km
des côtes. Doté de huit modules de traitement et de production, le FPSO traitera environ
500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour.

Crédit Photo bp

Une grande partie du gaz sera liquéfiée par les installations FLNG, ce qui permettra de
l’exporter vers les marchés internationaux, tandis qu’une partie servira à satisfaire à la
demande croissante des deux pays hôtes. Le condensat sera périodiquement transféré du
FPSO vers des navires citernes pour son exportation vers le marché.

Le FPSO, qui sera amarré à une profondeur d’eau d’environ 120 mètres, accueillera jusqu’à
140 personnes à bord en temps d’opérations régulières et servira de domicile à l’équipe de
production du projet. D’une superficie équivalente à deux terrains de football et de 10 étages
en hauteur, le FPSO est constitué de plus de 81 000 tonnes d’acier, de 37 000 m de bobines
de tuyaux et de 1,52 million de mètres de câbles. Il a également fait l’objet de plus de
330,000 inspections.

Gordon Birrell, vice-président exécutif de la production et des opérations de bp, a déclaré :
« Il s’agit d’une étape fantastique pour cet important projet, qui est un excellent exemple de
la stratégie de bp en matière d’hydrocarbures résilients. L’équipe a réalisé ce travail dans un
environnement difficile, notamment durant le COVID, en gardant toujours la sécurité des
opérations au cœur de ses activités. Avec le soutien permanent de nos partenaires, la Société
Mauritanienne des Hydrocarbures en Mauritanie, Petrosen au Sénégal et Kosmos Energy,
notre engagement à soutenir les deux pays dans le développement durable de leurs ressources de classe mondiale reste entier. »

La phase 1 du projet GTA marque le démarrage d’un projet dont on attend un impact durable
et positif pour les générations à venir.

Crédit Photo bp

bp et les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal ont établi une collaboration de longue
date et de grande envergure qui englobe le projet GTA et d’autres développements énergétiques potentiels. En octobre 2022, bp a annoncé la signature d’un contrat d’exploration et de partage de production pour la ressource gazière de BirAllah en Mauritanie.

Plus récemment, elle a signé un protocole d’accord avec le gouvernement mauritanien pour mettre en œuvre un programme explorant le potentiel de production à grande échelle d’hydrogène vert dans le pays. En outre, le groupe continue de travailler avec ses partenaires au développement d’un important projet de conversion du gaz en électricité (gas to power) au Sénégal avec Yakaar Teranga.

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Economie

L’or atteint des sommets, tandis que le dollar faiblit après de nouvelles frappes israéliennes sur Gaza

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Propulsé par l’escalade des tensions entre Israël et le Hamas, ainsi que par les incertitudes géopolitiques et économiques mondiales, l’or continue d’atteindre des records, enregistrant mardi un nouveau plus haut. Il a atteint un sommet historique de 3 038,33 dollars l’once, dépassant son précédent record établi vendredi dernier. À 19h00 GMT, il s’échangeait à 3 035,66 dollars.

Israël a annoncé mardi son intention de poursuivre ses frappes sur Gaza dans les jours à venir, après des bombardements intensifs ayant fait plus de 400 victimes palestiniennes, selon le Hamas, et suscité de vives condamnations internationales.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a précisé que ces frappes étaient une réponse au refus du Hamas de modifier l’accord de cessez-le-feu et de libérer les otages restants. « Le pétrole et l’or ont tous deux bondi en réaction à ces déclarations », ont noté les analystes de Monex USA.

En revanche, le dollar suit une trajectoire opposée à celle de l’or. La devise américaine continue de perdre du terrain, chutant de 0,19 % face à l’euro, à 1,0943 dollar, après avoir atteint un plus bas depuis octobre, à 1,0955 dollar. Elle recule également de 0,09 % face à la livre, à 1,3003 dollar, enregistrant ses plus bas niveaux depuis novembre.

Pour Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex, les investisseurs européens, qui étaient très actifs sur les actifs américains en 2024, « se débarrassent aujourd’hui de leurs actions et dollars américains » en réponse à l’incertitude créée par les décisions erratiques de l’administration Trump.

Cependant, « il n’y a pas que des mauvaises nouvelles aux États-Unis, il y a aussi des bonnes nouvelles en Europe », souligne M. Chandler, ce qui entraîne un effet de ciseaux. Les actifs européens sont notamment soutenus par le plan d’investissements massif du futur chancelier allemand Friedrich Merz, destiné à réarmer et moderniser le pays, qui a reçu mardi le feu vert des députés.

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Economie

Le pétrole recule face à l’impact des droits de douane sur la demande

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Les prix du pétrole, qui avaient démarré la séance en territoire positif, ont finalement reculé mardi, les préoccupations concernant la demande ayant pris le dessus sur les craintes géopolitiques.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a chuté de 0,72 %, se négociant à 70,56 dollars.

Son équivalent américain, le West Texas Intermediate pour livraison en avril, a perdu 1,01 %, à 66,90 dollars.

« Cette inversion de tendance est due à l’inquiétude persistante des investisseurs quant à l’impact des droits de douane, surtout à l’approche du 2 avril », explique Andy Lipow de Lipow Oil Associates à l’AFP.

« Le sentiment général du marché reflète une crainte de destruction de la demande, liée à la politique économique de Donald Trump, en particulier en ce qui concerne les droits de douane », ajoute Robert Yawger, de Mizuho USA.

Le président Donald Trump a annoncé début mars la mise en place, à partir du 2 avril, de droits de douane dits « réciproques », qui devront perdurer.

Ces taxes visent à appliquer des droits équivalents à ceux auxquels les produits américains sont soumis lorsqu’ils entrent dans d’autres pays.

Bien que les surtaxes et sanctions puissent soutenir les prix du pétrole à court terme, « lorsqu’elles freinent la croissance, elles ont aussi un impact négatif sur la demande de pétrole », comme l’avait expliqué Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.

Simultanément, les acteurs du marché ont suivi de près la conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

Les deux leaders se sont accordés mardi sur une trêve limitée aux infrastructures énergétiques. Cependant, leur échange, très attendu, ne s’est pas soldé par un progrès significatif vers un véritable cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.

Plus tôt dans la journée, les prix du pétrole avaient augmenté en raison des frappes israéliennes à Gaza et des tensions en mer Rouge, qui avaient soulevé des craintes concernant des perturbations de l’approvisionnement en pétrole et de nouvelles sanctions américaines contre l’Iran.

Israël a promis mardi de poursuivre son offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené les frappes les plus violentes depuis le début de la trêve en janvier. Ces attaques ont fait au moins 330 morts, principalement des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le marché redoute que le conflit « ne se propage » dans la région, ce qui impacterait l’approvisionnement en pétrole, souligne John Evans, analyste chez PVM Energy.

Les Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont quant à eux revendiqué mardi leur troisième attaque en 48 heures contre des navires de guerre américains, malgré les frappes américaines à leur encontre ce week-end.

Donald Trump a déclaré lundi sur sa plateforme Truth Social que l’Iran serait désormais « responsable » de « chaque coup de feu » des Houthis et en subirait « de terribles conséquences ».

Cependant, « la politique économique (de Donald Trump) et ses répercussions sur les prix dominent actuellement toutes les préoccupations relatives à l’offre », résume M. Yawger.

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Economie

Développement de l’irrigation au Sahel : Un forum régional prévu du 7 au 11 avril à Dakar

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Le Sénégal accueillera, du 7 au 11 avril, un Forum régional de haut niveau sur l’irrigation, visant à renforcer la résilience face aux changements climatiques dans le Sahel.

Les participants, y compris des ministres en charge de l’Agriculture, de l’Eau, de l’Assainissement, des Finances, ainsi que des partenaires au développement, des acteurs du secteur privé et de la société civile, se réuniront pour évaluer les réalisations et les défis liés aux investissements en irrigation, mis en œuvre par les gouvernements nationaux depuis 2013 pour renforcer la sécurité alimentaire dans le Sahel.

Organisé par la République du Sénégal et le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILLS), en partenariat avec la Banque mondiale, ce forum permettra de :

  • Faire le bilan de la décennie écoulée et évaluer les progrès réalisés dans les pays du Sahel ainsi qu’au niveau régional ;
  • Discuter de nouvelles stratégies pour des systèmes d’irrigation intelligents et résilients, prenant en compte les défis et les opportunités actuels, afin d’orienter les futurs investissements ;
  • Adopter une nouvelle Déclaration engageant les gouvernements des pays du Sahel et leurs partenaires autour d’objectifs concrets, afin de renforcer l’engagement politique et de mobiliser des investissements pour garantir des systèmes d’irrigation durables et innovants, tout en renforçant la sécurité alimentaire.
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